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Plus de 2000 personnes ont participé ce samedi après-midi au rassemblement organisé par la ville de Pontarlier et la Communauté de Communes du Grand Pontarlier pour rendre hommage aux nombreuses victimes tuées lors des attentats d’hier soir à Paris et dire que la République Française est debout et continuera à combattre le terrorisme.

Réunis sur la place d’Arçon, les participants ont observé une minute de silence avant d’entonner la Marseillaise. Une marche silencieuse s’est ensuite déroulée au centre-ville. « Nous souhaitions donner la possibilité à la population de mettre des mots sur les évènements d’hier soir. Permettre tout simplement la discussion et l’échange Â» explique Patrick Genre, le maire de Pontarlier. L’édile a voulu donner à ce rassemblement une image d’unité. « Tous les élus, de toutes tendances confondues, se sont rassemblés et ont défilé ensemble. C’est important de renvoyer cette image d’unité et cette réponse à ces actes atroces qui ont été perpétrés hier à Paris. A travers cette mobilisation, nous avons également voulu signifier notre solidarité et nos pensées plus qu’émues aux familles des victimes. Sans oublier de remercier les forces de l’ordre et de sécurité qui ont secouru des victimes et sauvé des vies Â» complète Mr Genre. « Cette mobilisation prouve que les Françaises et les Français ne souhaitent pas baisser la garde Â» conclut-il.

« Il est important de montrer que nous ne sonmmes pas vaincus »

Les élus d’opposition étaient également présents. La campagne des régionales a été mise de côté. « Il était important de montrer que nous ne sommes pas vaincus, que nous ne  baissons pas les bras. Le Président de la République nous a montré hier soir que la France était débout. Le fait que l’on soit tous rassemblés, sans slogan politique, sans prise de parole partisane, montre que le peuple français ne plie pas. On viendra à bout du terrorisme Â» explique Liliane Lucchesi, élue socialiste au conseil municipal de Pontarlier. Pour Gérard Voinnet du Groupe Pontarlier Ecologie, il était « indispensable Â» d’être là. « Surtout le lendemain d’une telle épreuve, avec ses douleurs et ses souffrances Â». Et de conclure : « après ce deuil, il faudra montrer ce qu’est la vraie France pour continuer d’exister et de vivre. C’est cette France là qui nous permettra de ne pas être pris par les terroristes Â».

Actuellement à Kunming dans la province de Yunnan avec une délégation de maires et de chefs d’entreprises français invités par le Comité France-Chine pour renforcer les échanges économiques avec ce pays, Jean-Louis Fousseret, le maire de Besançon, réagit à distance aux actes terroristes perpétrés contre la capitale française.

« Dans ces moments d’une gravité exceptionnelle, l’unité et la solidarité nationales sont des réponses apportées à ceux qui pensent nous affaiblir par la peur. Nous ne céderons pas non plus au piège de l’amalgame et de la haine aveugle Â» explique-t-il.  Et de compléter : « Notre pays ne cédera pas aux terroristes Â». Jean-Louis Fousseret précise « qu’en signe de deuil, de solidarité et d’union, les drapeaux des bâtiments municipaux d’agglomération ont été mis en berne depuis ce matin Â». Et de poursuivre : "A Besançon, une minute de silence sera organisée lundi au sein de chacun des services Ville-CCAS-CAGB regroupant ainsi, pour ce moment de recueillement, les élus et les agents Â».

Le maire de Besançon conclut son communiqué en expliquant « qu’à Besançon, dans l’immédiat, et conformément aux préconisations de l’Etat, aucun rassemblement citoyen et républicain n’est lancé. Et ceci, afin de rester en cohérence avec les mesures d’état d’urgence et ne pas détourner les forces de sécurité de leurs missions qui leur sont dévolues Â».

Dans le Haut-Doubs, la commune de Labergement-Sainte-Marie rend hommage aux victimes des attentats parisiens. « Nous sommes Paris Â» peut-on lire sur un panneau d'information lumineux implanté au centre du village.

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Dans un communiqué de presse, Monseigneur Bouilleret, l’Archevêque de Besançon réagit aux attaques terroristes, survenues ce vendredi soir à Paris.

«  Après les attaques de janvier dernier, après l’attentat de cette semaine à Beyrouth et tant d’autres au long de ces derniers mois, notamment en Turquie et dans d’autres pays d’Orient et d’Afrique, notre pays connaît à nouveau la douleur du deuil et doit faire face à la barbarie propagée par des groupes fanatiques Â» explique-t-il.

Et de poursuivre : « ce matin, je prie et j’invite les catholiques du diocèse de Besançon à prier pour celles et ceux qui ont été tués hier et pour leurs familles, pour les blessés et pour leurs proches, pour ceux qui s’activent pour venir à leur secours, pour les forces de l’ordre soumises à une redoutable tension, pour nos gouvernants et pour notre pays afin qu’ensemble nous demeurions dans l’unité et la paix des cÅ“urs Â».

Monseigneur Bouilleret demande aux paroisses du diocèse de Besançon « de faire de cette journée et celle de demain dimanche des journées de deuil et de prière Â».Ce dimanche 15 novembre, il présidera la messe à l’Eglise Saint Pierre de Besançon à l’intention des victimes, de leurs proches et du pays.