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Covid19 : les jeunes s’orientent-ils différemment ?

Publié le 27 Nov. 2021 à 15:11
Tags: jeunesse | éducation |
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Covid19 : les jeunes s’orientent-ils différemment ?

Ce samedi, Micropolis Besançon accueille Studyrama, le salon de l’orientation. Masqués et munis de leur passe sanitaire, lycéens, le plus souvent accompagnés de leurs parents, et étudiants sont nombreux à faire le déplacement pour se choisir un avenir. En pleine crise sanitaire, et a quelques semaines de faire connaître leurs premiers vœux sur la plateforme parcoursup, nous leur avons demandé si leur manière de penser leur orientation avait changé avec la crise sanitaire ambiante ? Réponses de jeunes.

STUDYRAMA 2

Les incertitudes et les difficultés de trouver la bonne formation professionnelle et l’école la plus adaptée sont bien réelles, mais elles ne sont pas liées à la crise sanitaire du moment. Les jeunes ont conscience de la réalité, mais ils croient en l’avenir. L’intérêt pour la formation qui leur ouvrira les portes du métier qu’ils veulent faire reste une priorité. Les parents d’ailleurs les encouragent en ce sens. « Ils souhaitent le meilleur pour nous et que l’on réussisse » raconte Thibaut. Néanmoins, ces jeunes gens ont conscience qu’en raison de la pandémie, certaines professions  vont évoluer avec les savoir-faire qui en découlent. C’est donc toute la réflexion qui est menée. Autrement dit, s’adapter aux nouvelles exigences de l’instant, imposées par une crise sanitaire qui a remis en cause certains schémas. Garder son objectif, tout en essayant de contourner l’obstacle, et se former en tenant compte et en anticipant les  enjeux de demain. Pour d’autres, la crise les a conduits à repenser leur projet.  Les conditions de travail dégradées et difficiles dans le secteur de la santé par exemple sont à l’origine d’une toute autre réflexion .

STUDYRAMA 3

 

Partir à l’étranger

Reste le problème des formations à l’étranger. « Faut-il prendre ce risque ?  Et si je me retrouvais sans rien en raison de la fermeture des frontières » s’interroge ce lycéen. L’idée d’intégrer le programme Erasmus reste son souhait premier, mais les incertitudes actuelles et futures ne sont pas pour le rassurer concrètement. Alors, « histoire d’assurer (ses) arrières », on envisage quand même un plan B dans la région.

Dernière modification le samedi, 27 novembre 2021 15:42