Dans un communiqué de presse, le député Laurent Croizier réagit aux décisions prises lors du dernier conseil communautaire, concernant la gratuité partielle des transports en commun. Le parlementaire rappelle que « la gratuité n’existe pas, il y a toujours quelqu’un qui paie ! ». Selon l’élu, le coût de cette décision s’élève « à 2,7 millions d’euros ». Il regrette qu’ « aucune étude ne confirme une demande de gratuité de la part des usagers ». Selon lui, « Le coût de cette décision politique devra être supporté, soit par les usagers, soit par les ménages, soit par les entreprises via la taxe « versement mobilité ». Il juge « ce coût irraisonnable, alors que le contexte est déjà difficile ».
Mr Croizier a fait les calculs. « Ce seront 2,5 millions d’€ de taxes supplémentaires prélevées sur les entreprises, 450.000€ sur l’hôpital Minjoz, 170.000€ sur l’université Louis et Marie Pasteur, 100.000€ sur la ville de Besançon, 38.000€ sur l’association Addsea qui intervient dans le domaine de la protection de l’enfance, 42.000€ sur la Poste qui a déjà des difficultés à maintenir ses bureaux de poste dans les communes ».
Laurent Croizier indique qu’il « ne partage pas cette vision politique qui consiste à proposer toujours plus de dépenses, toujours plus de gratuité, financés par toujours plus de taxes et toujours plus d’impôts ». Et de poursuivre : « La seule dépense utile, sociale et environnementale était d’investir dans l’offre de service au plus près des modes de vie et des habitudes de déplacement des Grands Bisontins ».