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Claire Rocher veut faire entendre les revendications des travailleurs

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Claire Rocher veut faire entendre les revendications des travailleurs

Tête de liste du parti Lutte Ouvrière, Claire Rocher, infirmière à Dijon, se présente aux élections régionales tout comme en 2015. Une participation plus symbolique que politique, pour faire entendre la voix des travailleurs.

« Nous avons besoin de salaires dignes qui nous permettent de vivre »

Déjà candidate en 2015, Claire Rocher remet le couvert en 2021. Pas vraiment en quête d’un siège au conseil régional, la dijonnaise souhaite surtout représenter le camp des travailleurs et donner écho aux revendications de ces derniers, face à une classe politique qu’elle juge aux antipodes de la réalité de la vie : « Je suis là pour représenter ceux qui ont tout porté pendant la crise sanitaire. Il est important que ce camp se manifeste et fasse entendre ses intérêts lors de cette élection régionale Â». En tête des priorités, l’emploi évidemment. Du travail pour tous et une reconsidération salariale à plus juste valeur, font partie des mots d’ordre du côté du parti d’extrême-gauche : « Il faut répartir le travail entre tous les bras afin que personne ne soit condamné au chômage. Il faut également exiger une augmentation des salaires, qui devraient s’aligner sur l’augmentation des prix. Nous avons besoin de salaires dignes qui nous permettent de vivre Â».

Une liste de travailleurs

Dans une région très industrielle (25% d’emplois industriels en BFC contre 17% en moyenne en France), Lutte Ouvrière a fait le choix de composer une liste représentative de cette importante industrialisation, avec notamment 3 des 4 têtes de liste dans les départements de Franche-Comté issus de la classe ouvrière : « Michel Treppo (Doubs) est taulier-retoucheur à Peugeot Sochaux, Daniel Rouillon (Territoire de Belfort) est ouvrier-soudeur à Alstom Belfort, et Cédric Fischer (Haute-Saône) est ouvrier de l’automobile à PSA Vesoul Â», explique Claire Rocher. Dans le Jura, la tête de liste Dominique Revoy est elle enseignante.

Deux camps

Selon un sondage paru hier et réalisé par Opinion Way, Lutte Ouvrière recueillerait 1% des intentions de vote le 20 juin prochain. Un score anecdotique pour une liste qui souhaite surtout faire entendre ses revendications. Pas question pour autant de discuter avec les autres partis, avec qui Claire Rocher ne compte pas collaborer : «  S’il y a bien une chose qu’on a vu cette année, c’est qu’il y a deux camps. Celui des travailleurs, qui a permis en temps de pandémie que les choses continuent de fonctionner, et celui des dirigeants politiques, dont le mépris absolu à notre égard était bien visible. Pour eux, nous ne sommes bons qu’à suer des profits et obéir, même quand notre santé est en jeu. Donc non, nous ne discuterons pas avec les autres partis »

Dernière modification le jeudi, 17 juin 2021 10:05