Le Conseil Départemental du Doubs organise, à Morteau, un groupe d’expression pour les enfants de 6 à 11 ans qui vivent une séparation ou un divorce au sein de leur famille. Six séances de 2 heures se tiendront une fois par semaine à compter du 9 novembre prochain. Elles seront animées par des professionnelles de l’enfance.
A l’exception d’un rendez-vous, auquel les parents seront conviés, les autres n’accueilleront que les enfants. Les objectifs sont multiples : aider les enfants à se sentir mieux et reprendre confiance en eux, les rassurer, les soutenir, reconnaître et exprimer leurs émotions.
Cette initiative est gratuite. Pour s’inscrire, il suffit de composer le 03.81.98.17.61 ou le 03.81.67.97.77 ou Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.
On connaît les qualifiés pour le 4è Tour de la Coupe Gambardella, la Coupe de France des U18/U19. Ca passe pour le Racing Besançon, Exincourt, Groupe Jeunes Rudipontain, Jura Dolois, Monts et Vallées, Pontarlier et Jura Sud. Valdahon Vercel, Morteau Montlebon et Jura Lac disent aurevoir à la compétition.
L’info est largement reprise. Alors que l’inflation atteint 17% en Suisse, le canton de Genève va augmenter son salaire minimum. Ce dernier va passer à 4368 francs suisses brut soit 4.400 euros pour un total d’heures hebdomadaires travaillées de 42 heures. Rappelons que le SMIC français s’établit à environ 1678 euros bruts. Soit 1329 euros nets pour 35 heures de travail. Cette augmentation prendra effet le 1er janvier 2023.
Une cavalière de 22 ans a été transportée, médicalisée, au CHU Minjoz. Alors que les fortes rafales de vent s’abattaient, la victime a été gravement blessée à la tête après la chute d’un arbre. L’accident s’est produit à Etalans, à la ferme Grange Coulon.
Les sapeurs-pompiers du Doubs sont intervenus hier après-midi, vers 16h30, pour porter secours à un planchiste de 67 ans en difficulté sur le lac Saint-Point, à Saint-Point. Après examen, le sexagénaire a été laissé sur place.
Un rassemblement se tiendra ce lundi matin, à partir de 8h30, devant le conseil départemental du Doubs à Besançon. Les revendications porteront sur le versement des 183 euros du Ségur de la santé pour tous les salariés œuvrant dans le secteur sanitaire, social et médicosocial et sur les conditions de travail des personnels du Centre Départemental de l’Enfance et de la Famille du Doubs, qui prennent en charge les enfants qui sont confiés à la collectivité locale.
Météo-France a placé ce dimanche, les quatre départements francs-comtois en vigilance orange pour un risque d’orages. Dans l’après-midi et en soirée des orages se forment en Franche-Comté.
Ils sont peu nombreux mais peuvent être localement violents. Ils peuvent s’accompagner de gros grêlons et de rafales de vent jusque 80 à 100 km/h, très ponctuellement plus de 100 km/h sous des fronts de rafales ou des phénomènes tourbillonnaires. Les pluies au passage de ces orages sont peu durables mais fortes, pouvant apporter 10 à 20 mm voire un peu plus de 20 mm en moins d’une heure.
Le risque d’orages violents disparaît dans la nuit de dimanche à lundi
Ce samedi matin, Marc Fesneau, le ministre de l’Agriculture, s’est rendu au super comice de Pontarlier. Avant de discuter avec les organisations professionnelles agricoles du département, il s’est rendu aux Pontets, dans le Val de Mouthe, où un loup a attaqué deux nouvelles génisses, appartenant au GAEC Scalabrino, durant la nuit de vendredi à samedi.

« Simplifier les procédures »
Si certaines décisions doivent se prendre au niveau européen, et en attendant le plan loup, l’état ne veut pas se dérober. Le ministre de l’Agriculture veut faire bouger les lignes. Cela passe notamment par l’évolution des arrêtés de tir. Mar Fesneau assure que des décisions concrètes seront prises d’ici le printemps prochain. « Il faut simplifier les procédures » a-t-il expliqué. Au cours de son entretien avec la presse, il a reconnu que, compte tenu de l’étendu des prairies, il était compliqué de mettre en place une politique de protection efficace ».

« Un déséquilibre réel »
S’il ne souhaite pas commenter le nombre de loups présents sur le massif du Jura, laissant aux experts la possibilité de le faire, le ministre reconnaît un déséquilibre, « qui met en danger l’élevage ». « Je ne sais pas s’il y a trop de loups, mais il y a trop d’attaques et trop de problèmes sur l’élevage » analyse-t-il. Et de poursuivre : « on se met autour de la table et on réfléchit ensemble à la biodiversité dans son entièreté. On prend ensuite les décisions qui s’imposent pour réguler ce qu’il y a à réguler ». Pour le ministre de l’Agriculture, « le loup ne représente pas à lui seul la biodiversité ». Selon lui, « cette façon de voir les choses est une erreur tragique pour la biodiversité ». Et de conclure : « il faut que l’on trouve un équilibre qui ne fasse pas reculer l’élevage et s’inquiéter des situations humaines ».
Répondre à la détresse humaine

Marc Fesneau s’est adressé aux éleveurs, installés au pied de la mairie de Pontarlier, qui, symboliquement, ont porté, autour de leur cou, le nom des dix-huit vaches prédatées depuis le mois d’août dernier. Le ministre dit avoir compris la détresse de ces professionnels. « Il faut voir dans quel état psychologique sont ces gens » commente Marc Fesneau. Et de terminer : « Lorsque des personnes donnent des noms à leurs animaux, cela montre leur attachement à l’élevage et aux animaux qu’ils élèvent ».
L'interview de la rédaction / Marc Fesneau

Rester dans la légalité
Enfin, le ministre de l’Agriculture a tenu à mettre en garde celles et ceux qui viennent perturber les interventions de terrain, prises par le préfet. Il faisait sans doute référence à l’action menée mercredi dernier par des mouvements écologistes, alors qu’une opération s’organisait sur les hauteurs de Chaux Neuve pour éloigner le prédateur. Marc Fesneau rappelle que les actes mis en place sont « légaux ». Et d’affirmer : « quand on est un républicain, on respecte la loi. Je serais toujours du côté de la légalité ». Tout en rappelant également que les débats doivent s’effectuer dans un cadre « non violent ».
L'interview de la rédaction / Marc Fesneau