Choix du secteur :
Se connecter :
 

Ce vendredi matin, l’association Solmiré organise une action devant la Préfecture du Doubs. Ses militants veulent dénoncer les politiques menées par la Préfecture et le Département du Doubs. Ils pointent les manquements de ces institutions dans la prise en charge des mineurs isolés. L’association bisontine demande « la dissolution de l’instance de régulation Â», gérée par l’Etat, qui détermine l’attribution des places d’hébergement d’urgence pour les personnes étrangères et « la recherche de solutions d’hébergements adaptées aux besoins Â» de ce public.  

Mercredi 5 juillet, le centre hospitalier de Morteau organise une conférence de 17h à 18h. Les sujets abordés seront la fin de vie, la personne de confiance et les directives anticipées. Ce rendez-vous sera animé par le Réseau Qualité Bourgogne Franche-Comté et l’Équipe Mobile des Soins Palliatifs du CHI de Pontarlier. Elle se déroulera salle du maintien de l’autonomie, Pavillon des Montagnons.

Le mardi 6 juin marquera la 14ème journée de mobilisation contre la réforme des retraites. L’intersyndicale appelle les manifestants à se rassembler une dernière fois avant l’examen du projet de loi du groupe LIOT visant à abroger cette mesure. Des rassemblements auront lieu en Franche-Comté mais également sur le territoire français.

Le combat continue

Malgré toutes les journées de manifestation, qui n’ont connu aucun aboutissement jusqu’ici, les manifestants souhaitent continuer leur combat. L’espoir de voir cette loi disparaître n’est pas totalement éteint. Faire pression sur le gouvernement avant l’Assemblée nationale du 8 juin est une volonté pour l’intersyndicale.  Les contestataires dénoncent « un gouvernement néo libéral qui ne donne pas la priorité aux sujets les plus importants Â». Le laxisme du président concernant les précédentes mobilisations agace les syndicats. Les concernés refusent donc de céder et continueront à exprimer leur mécontentement, même si l’issue de l’assemblée du 8 juin n’est pas favorable.

La mesure de trop 

Les dernières mesures prises par le gouvernement sont décrites comme étant injustes et injustifiées. Le système est aussi critiqué et on demande de redéfinir l’ordre des priorités. Les contestations seront toujours aussi fortes. Ce projet n’est pas le seul élément déclencheur de ces mouvements, mais un ensemble d’autres mesures, allant à l’encontre des volontés des manifestants, qui pousse  Ã  la mobilisation.

 

L’interview de la rédaction : Julien Juif, secrétaire du syndicat Solidaires 25

 

Mardi 6 juin, différents rassemblements auront lieu dans toute la région afin de manifester contre la réforme des retraites. Il s’agit de la 14ème journée de mobilisation organisée par l’intersyndicale. Au programme de cette journée, des rendez-vous dans le Doubs, à 14h au parking Battant à Besançon, à 14h30, place du champ de foire à Montbéliard et à  16h30, place d’Arçon à Pontarlier.

Concernant le Jura, les mobilisations se feront à 10h, place de l’abbaye à St Claude, 10h30 Avenue de Lahr à Dole et enfin place de la Liberté à Lons le Saunier à 15h. Le 8 juin sera marqué par l’examen du projet de loi du groupe LIOT visant à abroger la réforme. Le gouvernement souhaite que cet épisode marque la fin de la séquence des retraites. C’est pourquoi les manifestants continuent d’exprimer leur mécontentement.

Les enseignants du collège Proudhon regrettent d’avoir été prévenus seulement hier soir de la venue de Pap Ndiaye dans leur établissement scolaire ce vendredi matin.  Ils pointent le retrait des fauteuils de la salle des professeurs pour les attribuer à d’autres lieux. « Etrange façon d’aller à la rencontre des personnels Â» dénoncent-ils. Par ailleurs, une casserolade est prévue devant le collège pour « rappeler au ministre que les professeurs ne sont pas satisfaits ni de leurs salaires, ni de leurs conditions de travail Â».

Une mobilisation est en cours au centre-ville de Besançon. Elle a pour objectif de dénoncer les violences policières. Une centaine de personnes, principalement des lycéens et des étudiants, sont dans la rue. Ce matin, un blocage s’est tenu à l’entrée du lycée Louis Pasteur.

Dans le Jura, on se prépare aussi à la journée de mobilisation contre la réforme des retraites. Le collectif du Triangle d’Or annonce un rassemblement le mardi 6 juin prochain à 10h, sur la place Aubarède, à Salins-les-Bains. Il est rappelé que villes et campagnes restent mobiliser pour s’opposer à cette réforme. Lors de cette 14è journée de mobilisation, le collectif jurassien rappellera qu’il juge cette initiative gouvernementale « injuste, injustifiée et brutale ».

Dans le cadre d’une opération de sensibilisation sur la sécurité des femmes dans l’espace public, à l’initiative de Gérald Darmanin, le ministre de l’Intérieur, Jean-François Colombet, le Préfet du Doubs, a mouillé la chemise dans le hall de la gare Viotte de Besançon ce mercredi après-midi.  A ses côtés, le Commandant Michel Perrin et des représentantes d’associations engagées dans cette cause.

Nationalement, ce sont cinq millions de flyers qui seront distribués par les policiers et les gendarmes dans le cadre de cette démarche, baptisée « aller vers nos concitoyens Â». L’objectif de ce document est d’informer et rappeler à chacune et chacun les gestes à avoir lorsque l’on est témoin ou victime d’une agression. Le préfet du Doubs explique  que le harcèlement de rue «  prend une importance considérable Â». M. Colombet est venu dire aux femmes que le gouvernement français était pleinement mobilisé à leurs côtés, que les forces de l’ordre ont été formées pour les écouter et agir et  qu’un travail de proximité est mené avec le milieu associatif local.

L'interview de la rédactuion : Jean-François Colombet

 

 

prefet gare violences

Les associations veulent plus de moyens

Cette sensibilisation passe par une présence renforcée des policiers et gendarmes sur le terrain, mais le monde associatif demande aussi un accompagnement encore plus fort de l’état. Pour Christine Perrot, militante à l’association Solidarité Femmes, la présence policière est insuffisante. Il faut faire changer les mentalités et mener une politique éducative forte. « Il faut changer l’état d’esprit des hommes Â» explique Mme Perrot. Cette dernière demande plus que « cette action de communication Â». Elle veut « des moyens supplémentaires pour les associations Â» afin qu’elles puissent mener leurs actions auprès des victimes et continuent à Å“uvrer auprès des nouvelles générations pour lutter contre le sexisme et toutes les formes de violences, qu’elles soient physiques ou verbales.

L'interview de la rédaction : Christine Perrot


Dans un contexte de crise énergétique, la consommation brute d’électricité a diminué de 8% en 2022 par rapport à 2021 en Bourgogne-Franche-Comté pour atteindre 19,6 TWh en 2022 contre 21,3TWh en 2021. Soit un retrait de 2,5%. Durant l’hiver dernier, cette baisse est plus significative puisqu’elle s’élève à 13%. La consommation de l’année dernière est également inférieure à celle de l’année 2020, première année de covid-19. Cette baisse de consommation régionale est notamment visible dans le secteur de la grande industrie, avec une baisse de 9% par rapport à 2021, en particulier sur les secteurs de la chimie et parachimie et de la construction automobile, retrouvant le taux historiquement bas de 2020, en pleine pandémie.

Enfin autre constat des plus intéressants. Le développement des énergies renouvelables se poursuit, avec une forte progression de l’énergie solaire. Soit une hausse pour cette dernière de 63%. Précisons également que le parc éolien représente 39% des capacités de production d’énergie régionale. A ce sujet, RTE indique qu’il investira près de 650 millions d’euros d’ici 5 ans pour la transition écologique en Bourgogne-Franche-Comté.

Contrairement à ses aînés, la génération Z ne fait plus du CDI une priorité. Beaucoup de ces jeunes privilégient le CDD. S’ils reconnaissent la précarité de ces contrats, ils veulent prendre leur temps, avant de poser plus longuement leur valise dans une entreprise. Celle doit être porteuses de valeurs humaines. « Je ne me sens pas de m’engager dans une entreprise que je ne connais pas Â» explique Luigi. Pour l’étudiant, la société idéale doit être en mesure de proposer du télétravail. Elle doit « accorder beaucoup d’importance au bien-être du salarié et au droit du travail Â». Les jeunes portent un regard méfiant et très attentif sur la gouvernance. « Il faut arrêter de miser sur l’ignorance des jeunes et des salariés» explique l’étudiant. Et de conclure : « je souhaiterais travailler dans un milieu  qui partage ses gains et donne des salaires décents Â».

Paroles de jeunes

 

Une autre relation au travail

La génération Z ne cherche pas à en faire moins. Elle veut tout simplement tisser une autre relation avec le travail. Ces jeunes gens  ne veulent pas reproduire ce que leurs grands parents et parents ont vécu,  en se donnant corps et âme à leur patron. Ne pas négliger et mettre de côté sa vie personnelle et préserver sa santé mentale sont une priorité. « Les réflexions autour du télétravail et de la semaine de 4 jours sont intéressantes Â» explique Alice.

« Un salaire en lien avec les conditions de travail Â»

Pour cette génération, le CDD est un moyen de « tester Â» et d’apprécier le nouvel environnement de travail. Ils demandent un salaire correspondant à leur niveau d’études et aux conditions de travail. C’est le cas pour Mathilde, qui suit des études en médecine, et qui reconnaît que les métiers de la santé sont énergivores et concentrent des volumes horaires importants. « Ce n’est pas un patron tyrannique qui va nous détruire. On a d’autres problèmes au niveau de notre génération. Ce n’est pas notre travail qui va en ajouter. Le rêve est de se lever avec le sourire chaque matin Â» ajoute Laure. Pour certains, le CDI est « plus sécurisant Â». « Cela veut dire que l’on a un travail fixe, qu’on le garde sur plusieurs années et que le licenciement est plus compliqué Â» conclut Louise.

Parole de jeunes