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L’association Vélo Besançon (AVB) organise une Vélorution ce samedi 3 juin. Le collectif appelle petits et grands à participer à cet évènement pour demander l’aménagement de pistes cyclables supplémentaires. Le rendez-vous est fixé au parc Micaud à partir de 10h30, où un atelier de costumisation des deux roues sera proposé. Le départ, en musique, sera donné à 11 heures. Un pique-nique clôturera cette matinée dans le parc de la Gare d’Eau. Cette année, l’organisateur précise que l’accent sera mis sur les enfants, et la place qui leur est accordée dans l’espace public.

SNCF voyageurs indique,  qu’en raison d’un mouvement de grève des aiguilleurs, la circulation des trains est perturbée sur le réseau régional à compter de ce samedi 27 mai, à 20h, et jusqu’au dimanche 28 mai, à 17h.

Dans la semaine du 22 au 28 mai, de nombreuses actions de lutte contre l’homophobie, la transphobie et la biphobie vont se dérouler. À noter, « Un visa pour la liberté : Mister Gay Syria Â», un film présenté et animé par Amnesty et XYZ. Il sera diffusé le jeudi 25 mai à 20 h au Petit Kursaal. Une table ronde sur la thématique des difficultés à obtenir l’asile, la protection et le statut de réfugié(e) pour un étranger fuyant un pays homophobe ou transphobe est également prévue. Elle se déroulera le vendredi 26 mai, au Pixel, de 18 à 20 h.

Le parc Micaud de Besançon accueille ce samedi un rassemblement militant organisé dans le cadre de la journée internationale de lutte contre l’homophobie, la biphobie et la transphobie. Les participants défileront dans les rues de Besançon. Près de 1000 personnes sont attendues pour ce rassemblement.

Une volonté d’hommage et de revendication

Le 17 mai est la journée internationale de lutte contre l’homophobie, la biphobie et la transphobie. Elle célèbre depuis 2005, le fait que l’Organisation Mondiale de la Santé ne considère plus l’homosexualité comme une maladie. La volonté de se faire entendre concernant les multiples agressions subies à Besançon est aussi à l’origine de cette marche. Les participants souhaitent « fêter cette journée mais aussi revendiquer les droits et mettre en lumière toutes les violences et agressions qui existent envers la communauté LGBTQIA+ Â», selon Corentin, membre de l’association Le Cercle.

Objectif changements

Les objectifs de ce rassemblement sont multiples, créer un temps fort de visibilité sur toutes les identités, rappeler que beaucoup de droits sont bafoués est important. L’espoir d’une société qui évolue en prenant en considération cette communauté animera les militants en cette journée du 27 mai. Une prise de conscience par les politiques, par les institutions mais également par les familles est espérée. L’objectif principal de cette marche reste de se faire entendre et de combattre les violences à destination de cette communauté.

L'interview de la rédaction : Corentin, directeur artistique de l'association le Cercle

 

Dans un communiqué de presse, la France Insoumise de Besançon réagit aux derniers évènements impliquant des militants d’extrême droite. Le parti explique que de nouvelles violences ont été commises le 19 mai dernier. Des agressions auraient eu lieu en ville, ciblant des clients en terrasse.

« Nous ne laisserons pas l’extrême droite prendre le contrôle dans nos institutions ou dans la rue Â» explique le communiqué de presse. Les militants bisontins appellent les autorités locales et l’état « Ã  prendre conscience du danger que font planer ces groupuscules d’extrême droite Â» sur la population.

Ce lundi 22 mai, à 19h30, les groupes locaux Génération. S et Ensemble de Besançon organisent une réunion-débat sur le thème « Et si on commençait par changer le travail ? Â». Elle se tiendra au FJT la Cassotte. L’entrée est gratuite. L’animation de cette soirée sera assurée par Barbara Romagnan. On notera la présence de Corinne Gaudart et Serge Volkoff, ergonomes et chercheurs au conservatoire national des arts et métiers, auteurs de l’ouvrage « le travail pressé Â».

Ce vendredi 19 mai, le Lions Club du Val de Morteau organise à Morteau, une journée de sensibilisation aux violences faites aux femmes et aux enfants. Le rendez-vous est fixé à partir de 14h au théâtre de Morteau. En présence de représentants de la police nationale, de la gendarmerie, d’une avocate et d’une victime de violences conjugales. Une première conférence est programmée à 14h30 sur le thème des violence faites aux enfants. Une deuxième est prévue à 15h30 sur les violences faites aux femmes.

Sur place, des associations tiendront des stands. Une exposition de photographies sera également proposée et présentera une série de portraits. Elle mettra en lumière le vécu d’une trentaine de femmes, hommes et enfants, victimes de violences intrafamiliales. Enfin, cette journée se terminera par une soirée caritative, à partir de 19h30. Elle permettra notamment de récolter des dons, qui serviront à acheter des boutons d’alerte pour la gendarmerie.

Ce mercredi 17 mai correspond à la journée de lutte contre l’homophobie et la transphobie. A Besançon, le collectif du 17 mai, né en 2018, après les agressions survenues dans le parc Micaud sur des personnes homosexuelles,  prépare une semaine d’information et de sensibilisation. Elle se tiendra du 22 au 28 mai.

Dans un contexte sociétal, où le respect de chacun et de choisir son orientation sexuelle et de la vivre en toute liberté sont bafoués, conduisant parfois à des violences, huit  associations se mobilisent. Ce collectif, composé d’Amnesty International, Nouvel Esprit, la Furieuse, le Collectif X,Y,Z, Aides, Léo Lagrange, Le Cercle et la Ville de Besançon ont prévu un programme, dont le point d’orge sera une grande marche militante, qui se tiendra le samedi 27 mai, à 14h, au départ du Parc Micaud.  Un village associatif sera proposé, ce jour-là, à ce même endroit, de 12h à 14h. Le grand public pourra également participer à la projection du film « Un visa pour la liberté : Mister gay Syria Â» le jeudi 25 mai, à 20 heures, au Petit Kursaal, et à une table ronde, au Pixel, portant sur la situation d’un étranger qui doit fuir un pays homophobe ou transphobe.  

Lutter contre les discriminations

A travers cette mobilisation « Amnesty International Â» veut rappeler son attachement à la liberté d’expression et d’association  et la lutte contre les discriminations. Claudine Guenot, militante à Amnesty International,  pense que « beaucoup de gens sont plus ouverts qu’avant sur ces questions, mais qu’il y a encore besoin de faire évoluer la société, notamment dans la sphère familiale.

L'interview de la rédaction : Claudine Guenot

 

La préfecture du Jura indique dans un communiqué de presse que sept nouveaux postes de policiers nationaux ont été ouverts par Gérald Darmanin et rejoindront le département du Jura en septembre prochain.  Quatre fonctionnaires seront affectés dans la circonscription de sécurité publique de Dole et trois sur le secteur de Lons-le-Saunier.

Jusqu’à vendredi soir, dans le cadre du 220è anniversaire de la mort de Toussaint Louverture, l’association « des amis d’Haïti Â» organise une exposition vente d’artisanat d’art haïtien à l’annexe de la Chapelle des Annonciades à Pontarlier. Cette association, créée en 1994, apporte, grâce aux ventes qu’elle réalise, son soutien aux artistes locaux, met en lumière toute cette richesse artistique et permet à des centaines d’enfants d’être scolarisés.

Un peuple en souffrance

Michel Buzzoni, le vice-président  de l’association jurassienne, ne cache pas que la situation du pays l’inquiète. La pauvreté est grandissante. Tout comme la violence qui gangrène la société haïtienne. En avril dernier, 600 personnes ont perdu la vie dans ce contexte dramatique. Depuis 42 ans, M. Buzzoni voit le pays s’effondrer. Il appelle la communauté internationale à prendre ses responsabilités et à ne pas laisser tomber Haïti. On pourrait presque déclarer « non-assistance à personne en danger Â» conclut le militant associatif, qui a rapporté, l’hiver dernier, lors de son énième déplacement,  plus de 100 kilos de marchandises dans quatre mallettes. Un véritable trésor, composé de peintures, sculptures métalliques et autres réalisations locales que les Francs-comtois peuvent  acheter en signe de solidarité et bien entendu par coup de cÅ“ur.

L'interview de la rédaction : Michel Buzzoni