Un jeune homme de 21 ans a été interpellé dans la nuit de jeudi à vendredi, vers 3h, à Besançon. Il a été placé en garde à vue avec notification des droits différée. Il est soupçonné d’avoir commis des violences sur une femme dans un bar. Lors de son interpellation, il présentait les signes caractéristiques de l’ivresse. Il a reconnu avoir bu du whisky et giflé sa victime. Cette dernière n’a pas souhaité porter plainte. Etant militaire au 19è régiment du génie, les autorités militaires ont été avisés.
Mardi après-midi, les policiers bisontins ont été pris à partie par un groupe d’individus rue Gounod. Alors qu’ils procédaient à l’interpellation de deux hommes, impliqués dans un trafic de stupéfiants, ils ont reçu des cailloux et des canettes en verre, lancés depuis un immeuble. Un attroupement hostile d’une dizaine d’individus s’est formé atour d’eux. Aucun policier n’a été blessé, mais ils ont porté plainte.
Les deux individus, soupçonnés d’être impliqués dans un trafic de stupéfiants, ont été conduits au commissariat et placés en garde à vue. Dans une sacoche jetée à terre, 915 euros, plus de 1 gramme de cocaïne, 60 grammes de résine de cannabis et 11 grammes d’herbe ont été retrouvés à l’intérieur.
Les deux perquisitions effectuées aux domiciles des mis en cause se sont révélées négatives. Au cours des auditions, l’un d’eux a réfuté les faits de violences qui lui sont imputés. En revanche, il dénonce des violences policières. Il reconnaît une consommation personnelle de drogue. L’argent correspondrait à son travail. La garde à vue des deux hommes a été levée jeudi. Ils s’expliqueront respectivement en octobre et février prochain devant la justice.
Un homme de 23 ans devra s’expliquer en 2023 devant la justice. Mardi, vers 22h45, il a été interpellé sur un parking de la rue de Picardie, dans le quartier Planoise, à Besançon, alors que, depuis une voiture, il semblait s’adonner à un trafic de stupéfiants. Les policiers ont découvert près de 10 grammes de cocaïne, 500 grammes de résine de cannabis, 80 grammes d’herbe de cannabis et 1.430 euros en numéraire. Au cours de son audition, il a nié être revendeur de stupéfiants. Il a expliqué être seulement le gardien d’une sacoche pour la somme de 130 euros et être consommateur de cannabis à raison de 5 à 6 joints par semaine.
On connaît les dates du procès en appel de Nicolas Zepeda. Il se déroulera du 21 février au 10 mars au palais de justice de Vesoul. Rappelons qu’en première instance, le Chilien a été condamné à 28 ans de réclusion criminelle pour l’assassinat de l’étudiante japonaise Narumi Kurosaki, à Besançon, en décembre 2016.
Un Bisontin de 32 ans devra s’expliquer en 2023 devant la justice. Lundi soir, vers 18h, lors d’un contrôle, mené rue du Piémont, il est apparu que cet homme circulait sans son permis de conduire, qui était annulé depuis 2018. Lors de la palpation de sécurité, 2.165 euros ont été découverts sur lui.
L’individu a été interpellé et placé en garde à vue. Lors de son audition, le mis en cause a expliqué qu’il ne savait pas que son permis était annulé « car il était incarcéré entre 2019 et 2022 ». Il a nié être un vendeur de produits stupéfiants. Concernant l’argent, « c’est son patron qui lui aurait remis car il ne possède pas encore de compte bancaire ». Cet argent lui a d’ailleurs été restitué sur instruction d’un magistrat.
Mardi, vers 16h30, un homme de 51 ans, alcoolisé, a été interpellé à Besançon. Il brandissait un grand coup couteau. Il a été signalé, dans un premier temps, Pace de l’Europe. Son taux d’alcoolémie est estimé à 1,62 gramme d’alcool par litre de sang. Sa garde à vue était toujours d’actualité hier soir.
Un homme de 31 ans comparaîtra le 2 février prochain devant le tribunal judiciaire de Besançon. Dimanche après-midi, à Besançon, une patrouille de police a interpellé ce motard qui pratiquait le rodéo sur le boulevard Léon Blum. A la vue des forces de l’ordre, l’individu, qui faisait une roue arrière, a chuté en tentant un demi-tour. Il a pris la fuite à pied, mais il a échoué. N’étant pas blessé, il a été placé en garde à vue. Le trentenaire a reconnu les faits. Son deux roues a été placé en fourrière.
C’est une mère en colère et désespérée que la rédaction de Plein Air a rencontré. Elle dénonce la décision de justice qui est dernièrement tombée et la manière dont celle-ci s’est prononcée sur l’affaire de harcèlement, dont son fils, Bryan, a été victime en 2019.
Trois années après les faits, celle-ci a condamné à un préjudice symbolique de 1 euro et 45 heures de travail d’intérêt général les trois élèves agresseurs. « La vie de mon fils ne veut pas mieux que cela ? » s’insurge Vanesse Petite. Rappelons qu’en 2019, à l’internat, au lycée Professionnel Toussaint Louverture, trois pensionnaires avaient fait comme souffre-douleur un des leurs. Ce harcèlement aurait duré deux ans. C’est un ami de la victime qui a dénoncé les faits lors d’un repas de famille. Il est évoqué des brûlures aux mains, des coups de couteau dans le dos, du viagra dans un verre d’alcool, des bousculades et des vidéos de ces scènes de maltraitance, diffusées sur les réseaux sociaux.
2500 euros de frais d’avocat
Trois ans après les faits, la maman de Bryan dénonce « une justice mal faite ». Elle pointe « une non-reconnaissance de la victime » et « une réparation qui n’est pas à la hauteur du préjudice subi ». Pour cette mère de famille, la coupe est pleine lorsqu’elle apprend qu’on « lui reproche de ne pas avoir vu » la violence que subissait son fils de 17 ans à l’époque des faits. Elle se sent seule et démunie. « Mon fils n’a jamais été entendu par la justice. Mon avocate, mon fils et moi n’avons jamais été convoqués à la première audience. Tout s’est fait sans nous » explique-t-elle. Et de poursuivre : « je me battrai jusqu’au bout. Je lui ai promis ».
Epuisement
Cette femme évoque « un véritable épuisement mental et physique ». « Impossible de tourner la page ». Le déplacement aux urgences de l’hôpital de Pontarlier, les brûlures sur le corps de son enfant, … elle n’a pas oublié. Elle déplore également le manque d’empathie de la direction de l’établissement scolaire dans lequel Bryan était scolarisé. « Ils n’ont jamais pris de nouvelles. Par contre, ils n’ont pas oublié de m’envoyer un huissier de justice pour la facture de l’internat que je n’avais pas payée » conclut-elle.
L'interview de la rédaction
Un mineur a été placé sous contrôle judiciaire par un juge des enfants. Le 27 septembre, vers 19h30, lors d’un contrôle, mené rue Auguste Renoir, à Besançon, il est apparu qu’il était en défaut de permis de conduire. Dans son véhicule, il a été retrouvé 2 grammes de cocaïne et 20 grammes d’héroïne. Au cours de son audition, l’adolescent, âgé de 15 ans, a reconnu le délit routier, mais a nié être revendeur de produits stupéfiants.
A Besançon. Un automobiliste de 23 ans a été placé en détention, pour une durée de six mois, pour une condamnation antérieure. Il devra également s’expliquer le 27 février dans le cadre d’une nouvelle affaire. Le 26 septembre, à 23h15, rue de Savoie, il a refusé de se soumettre aux injonctions des policiers et a pris la fuite, avant d’être interpellé.
Les investigations réalisées ont permis d’établir qu’il faisait l’objet d’une interdiction judiciaire de se rendre sur Besançon et de sortir de son domicile la nuit. En possession d’une très faible quantité d’herbe de cannabis, il a refusé de se soumettre aux tests de dépistage alcoolique et stupéfiants. Par ailleurs, son véhicule a été placé en fourrière pour un défaut d’assurance. Au cours de son audition, il a reconnu l’ensemble des faits, sauf la rébellion.