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La plainte de la soprano Chloé Briot pour agression sexuelle contre l'un de ses collègues, Boris Grappe, lors de la production d’un opéra « L’inondation Â» a été classée sans suite. Selon Etienne Manteaux, le procureur de la République de Besançon, les éléments de l’enquête ne permettent pas de caractériser une intention coupable ni une responsabilité pour créer une culpabilité. La plainte du mis en cause pour dénonciation calomnieuse a également été classée sans suite.

 

C’est la revue La Lettre du musicien qui a publié le 19 août 2020 le témoignage de la soprano française Chloé Briot, qui dénonce des agressions sexuelles répétées de la part de l'un de ses collègues, Boris Grappe, durant une production. Des faits qui auraient duré Â« plusieurs semaines, même plusieurs mois Â», selon Chloé Briot. Bien décidée à se faire entendre, elle a souhaité briser l’omerta qui règnerait dans le monde de l’opéra en témoignant dans la presse. Mais peu de temps avant, la chanteuse avait saisi la justice. En mars 2020, elle a déposé une plainte et une enquête a été ouverte par le parquet de Besançon.

Entre octobre 2019 et février 2020, Chloé Briot tient le premier rôle dans l’opéra L’Inondation, joué sur le plateau de l’Opéra-Comique, à Paris, puis aux opéras de Rennes et de Nantes. Dans cette représentation, on assiste à deux scènes de sexe entre les deux principaux personnages. C’est justement durant ces scènes que Chloé Briot dit avoir été agressée sexuellement.

« En pleine représentation, il a palpé mon sein droit comme de la pâte à modeler. J’ai tenté de me recroqueviller pour qu’il ne puisse plus me toucher. Dans la deuxième scène, il a écarté violemment mes jambes en mettant sa tête sur mon sexe Â» décrit Chloé Briot. Des actes qui dépasseraient le cadre de la mise en scène, selon elle, qui auraient été répétés. « Pendant les répétitions et les filages, je n'arrivais pas à dire à mon collègue que sa manière de me toucher me déplaisait », ajoute-t-elle. « Certes, nous devions jouer une scène de sexe, mais il agissait toujours au-delà du cadre des propositions du metteur en scène et me faisait systématiquement passer pour une chieuse auprès de ce dernier », explique l'artiste.

« Dans cet opéra "L'Inondation", Chloé Briot et son partenaire incarnent des époux. Dans certaines scènes, la scène 3 et 12, ils doivent simuler des rapports sexuels. Tant madame Briot que monsieur confirment qu’aucune consigne ne leur a été donnée de la part de monsieur Pommerat, le metteur en scène, concernant la scénographie Â» a cependant détaillé Etienne Manteaux lors d’une conférence de presse cet après-midi, tout en précisant que toutes les répétitions ont été filmées, facilitant ainsi le travail des enquêteurs.

 

C’est le 15 janvier 2020 que Chloé Briot décide d'alerter son metteur en scène, Joël Pommerat, qui recadre immédiatement le baryton, Boris Grappe. Contrairement à ce qu’a pu dire la chanteuse dans la presse. Â« J'étais seule face à mon agresseur. En dépit de mes appels à l’aide personne ne m’a répondu Â» avait-elle dit. Elle a finalement admis face aux enquêteurs, qu’à partir de ce recadrage du 15 janvier de la part de monsieur Pommerat, elle n’avait plus subi d’attouchements. Boris Grappe, décrit comme un baryton très « investi et impliqué » dans son rôle et à la recherche de son personnage, a écrit dès le 16 janvier à Chloé Briot : Â« Je n’étais pas du tout conscient de ton inconfort dans les scènes 3 et 12 ». Le baryton s'est dit sidéré par les accusations de madame Briot. Entendu par les enquêteurs à plusieurs reprises pendant sa garde à vue, il a précisé que lors des répétitions de la pièce "L'inondation", après des essais avec monsieur Pommerat, il était parvenu à une interprétation communément admise et qu’il s’était plié à ce cadre scénographique. « A partir du 15 janvier, monsieur a dit avoir respecté à la lettre les consignes du metteur en scène ce qui se vérifie sur les images des répétitions et des différentes représentations » a expliqué Etienne Manteaux, le procureur de la République de Besançon.

Le chanteur lyrique est désormais aide-soignant dans un EHPAD, après que sa carrière a été stoppée net à la suite de la médiatisation de l'affaire. Le procureur de la République a constaté un Â« désaccord majeur entre la perception du chanteur et celle de madame Briot Â». Joël Pommerat, le metteur en scène, a également été interrogé par les enquêteurs. « Je ne conteste pas les ressentis de madame Briot, mais nous avons fait ce que nous avons pu au moment où nous avons eu connaissance des faits" a-t-il dit.

"Tous les faits dénoncés se sont déroulés sous le contrôle strict du metteur en scène ou de son assistant avec un parti pris hyper réaliste. Monsieur obéissait parfaitement aux consignes du metteur en scène. Dès le 15 janvier, il a changé radicalement les conditions d’interprétation de ces deux scènes. Ce changement de comportement contrevient à ce que madame Briot a affirmé au journaliste de La lettre du musicien. Cela ne correspond pas à la réalité. Monsieur Pommerat a proposé de suspendre la représentation et c’est elle qui a dit vouloir continuer. Il n’a pas été démontré pendant l’enquête que le mis en cause a eu conscience que son jeu d’acteur a créé un mal-être pour Chloé Briot. Ces éléments ne permettent pas de caractériser une intention coupable, une responsabilité pour créer une culpabilité", a confié le procureur de la République Etienne Manteaux. La plainte du mis en cause pour dénonciation calomnieuse a également été classée sans suite, « la justice n'ayant pu objectiver la volonté de la plaignante de nuire volontairement à son collègue Â».  

Un Bisontin de 18 ans devra s’expliquer devant la justice. Dimanche soir, alors qu’il déambulait de façon suspicieuse sur la Place du 5 septembre entre des voitures, il a été contrôlé par une patrouille de police. Il est apparu que ce jeune homme, défavorablement connu de la police, était en possession d’une dizaine de grammes d’herbe et de résine de cannabis. Au cours de sa garde à vue, il n’a pu que reconnaître les faits qui lui étaient reprochés.

Un jeune homme de 18 ans sera déféré ce samedi en vue d’une comparution immédiate. Jeudi soir, vers 23h30, avenue île de France, dans le quartier Planoise, à Besançon, il a été trouvé porteur de 6 grammes de cocaïne, 4 grammes d’héroïne, et 870 euros en liquide. Une perquisition à son domicile n’a rien donné. Les investigations se poursuivent néanmoins. Précisons que ce jeune homme faisait l’objet d’un mandat d’amener délivré par un juge des enfants du tribunal judiciaire de Besançon, ainsi qu’une fiche d’exécution de peine. Au cours de son audition, il a reconnu l’intégralité des faits.

Joli coup émanant de la police de Pontarlier. Lors d’une intervention, les policiers pontissaliens ont découvert de l’héroïne, de la cocaïne, 300 cachets d’ecstasy, 400 grammes de cannabis et 700 euros en liquide. Deux individus, âgés de 21 et 22 ans, soupçonnés d’être impliqués dans ce trafic de stupéfiants ont été déférés ce vendredi devant la justice.

L’info est relatée par le journal « Le Progrès Â». Un homme de 56 ans, originaire de Bois d’Amont,  a été condamné à six mois d’emprisonnement, avec sursis probatoire d’une durée de 2 ans par le tribunal correctionnel de Lons-le-Saunier.  Il a interdiction d’entrer en contact avec des mineurs pendant dix ans.

L’enquête a permis d’établir que cet individu possédait des milliers de fichiers pédopornographiques et qu’il publiait des histoires érotiques impliquant des enfants sur internet. « C’est lors d’une enquête de grande ampleur, lancée par le tribunal d’Angers, que les faits sont constatés Â» précise le quotidien jurassien.

Un adolescent de 15 ans devra s’expliquer prochainement devant un juge des enfants et des représentants de la protection judiciaire de la jeunesse. Mercredi, vers 10h, il a été contrôlé, à proximité de la maison d’arrêt de Besançon, en possession de colis qui contenaient deux plaquettes de 98 grammes de résine de cannabis chacun. Il a expliqué aux policiers qu’il avait été forcé, par deux individus non identifiés, de jeter ces contenants par-dessus le mur d’enceinte de la maison d’arrêt, moyennant la somme de 50 euros.

A Pontarlier. Un homme de 44 ans a été transféré à la maison d’arrêt de Besançon. Avisés par des témoins, lundi, les policiers l’on interpellé rue du lycée, alors qu’il faisait l’objet d’un contrôle judiciaire lui interdisant de se rendre à cette adresse et d’entrer en contact avec certaines personnes. Dans ces conditions, le juge d’application des peines, auquel il a été présenté, a révoqué son sursis.

Un homme de 22 ans devra s’expliquer le 30 mars prochain devant la justice. Dimanche soir, cet individu a refusé de payer son addition au restaurant « le Bureau Â», situé dans la ZAC Chateaufarine à Besançon. Le mis en cause, alcoolisé, a tenté de prendre la fuite, mais il a été rattrapé par des employés. Il a tenté de leur échapper une nouvelle fois en les aspergeant de gaz lacrymogène. A l’arrivée des forces de l’ordre, le jeune homme était maîtrisé au sol par le personnel du restaurant.  Il a été interpellé et placé en garde à vue différée. Il présentait un taux de 1,56 gramme d’alcool dans le sang. A l’issue de son dégrisement, il a été entendu et a reconnu les faits.

Ce lundi, Jean-François Colombet, préfet du Doubs, Bruno Ligiot, directeur régional des douanes et Etienne Manteaux, procureur de la République de Besançon ont signé un protocole de coopération. Il implique l’état, via le centre d’expertise et de ressources des titres d’immatriculation des véhicules ( CERT-CIV) , les douanes et le parquet bisontin. L’objectif étant, grâce à une meilleure collaboration entre ces services,  de lutter contre la fraude, notamment fiscale, liée à l’importation de véhicules en provenance de pays hors de l’Union Européenne, et plus particulièrement de Suisse, via un partage systématique d’informations. Il est également prévu la réalisation d’actions de contrôle renforcé et la formation des agents.

Cette fraude se traduit notamment par la falsification de document de justification remis par les douanes pour échapper au paiement de la TVA et du dédouanement. Concrètement, vendeur et acheteur, dans des négociations entre particuliers ou entre un professionnel et un particulier, espèrent vendre et acheter une voiture au meilleur prix en contournant la législation. Les gains obtenus peuvent être importants.

Selon des chiffres communiqués par le CERT, en 2021, on dénombre plus de 5200 véhicules immatriculés, en France, en provenance de Suisse. Ce qui génère un chiffre d’affaires de 104 millions d’euros. Cependant, en raison de ces malversations, 30.000 euros de taxe manquent à l’appel. Soit près de 3 véhicules pour 1000 vendus. De l’argent qui échappe à l’état et qui peut être injecté dans des réseaux parallèles illégaux et/ou dans le trafic de stupéfiants.

Les policiers pontissaliens ont eu à gérer deux affaires de violences conjugales ces derniers jours. Aucune ITT n’a été prononcée. Lors des investigations policières, il est apparu que les femmes commettaient les mêmes violences que celles qu’elles reprochaient à leur conjoint ou ex-conjoint. Des violences psychologiques et physiques ont été révélées. Les deux couples devront respectivement s’expliquer en octobre et novembre prochain devant le délégué du procureur.