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Il y a deux ans, Samuel Paty était assassiné aux abords de son collège de Conflans Sainte-Honorine. A cette occasion, ce matin, au collège Victor Hugo de Besançon, Nathalie Albert Moretti, Rectrice de la région académique Bourgogne-Franche-Comté et de l’académie de Besançon, participera à un temps d’hommage. Il se traduira par une minute de silence et d’une séance d’éducation morale et civique.

Education nationale. Les derniers ajustements de la carte scolaire sont connus dans l’académie de Besançon. Le bilan définitif pour cette rentrée fait apparaître 38 ouvertures de classes et 48 fermetures. Deux nouvelles ouvertures ont été actées, dont une à l’école élémentaire Champagne à Besançon. On notera que six écoles bénéficient d’un appui provisoire. C’est le cas pour les écoles élémentaires de la Bute à Besançon, de Thise, de Montferrand-le-Château, de Chamesol et Cordier à Pontarlier et l’école maternelle Mognetti à Seloncourt.

Rendre l’école inclusive. Telle est l’une des missions que se fixe chaque année l’éducation nationale. De belles intentions. Mais est-ce toujours le cas ? Comment les enfants en situation de handicap trouvent-ils leur place dans le système scolaire français ? Nous avons posé la question à Bruno Ubbiali, le directeur départemental des structures pour enfants et adolescents de la Fondation Pluriel ( ex-Adapei).

« Tous les enfants ont le droit à l’école de la République, avec les moyens techniques que nous apportons » explique Bruno Ubbialli. Dans le département du Doubs, la Fondation Pluriel scolarise 1000 enfants. Elle concentre 450 professionnels qui interviennent en fonction du handicap des jeunes. Une trentaine d’enseignants sont mis à la disposition du pôle chaque année par le rectorat de Besançon. 70% de ces enfants sont scolarisés en milieu ordinaire. Certains sont accueillis dans des classes ordinaires. D’autres suivent une scolarité en classe ULIS ou dans des unités d’enseignement externalisés dans les écoles, collèges ou lycées du département. Les autres, plus vulnérables, sont accueillis dans les murs des structures de l’association. « Même si les pouvoirs publics nous incitent à intensifier le nombre d’enfants à scolariser en milieu ordinaire, nous sommes vigilants à ne pas les mettre en difficulté » explique le responsable bisontin.  Pour que cela fonctionne, il faut que « la structure d’accueil soit en capacité de disposer des moyens humains nécessaires, quant à leur nombre et leur qualification » souligne-t-il.

Trois postes d’enseignants en cours de nomination

Bruno Ubbiali juge cette rentrée des classes « globalement satisfaisante ».  Néanmoins, comme tous les services de santé, la Fondation éprouve des difficultés à recruter des professionnels. Il en est de même dans le domaine de l’enseignement, où les intervenants sont nommés tardivement. Dans le département, sur les trente postes alloués à l’association par le rectorat de Besançon, trois ne sont pas encore pourvus en cette période de l’année. Les besoins en personnel formés sont importants et une réalité. « Nous accueillons de plus en plus d’enfants qui souffrent de troubles autistiques ou psychiques. Ce qui nécessite une prise en charge individuelle et diversifiée » complète le responsable. Et de conclure : « Plus nous sommes dans des réponses individuelles, plus il faut des moyens en ressource humaine et plus il faut des gens spécialisés dans différents domaines ».

L'interview de la rédaction / Bruno Ubbiali

 

Ce jeudi 1er septembre c’était la rentrée des classes, 203.511 élèves ont fait leur rentrée ce jeudi 1er septembre dans l’académie de Besançon, dont 95.000 dans le Doubs. Cette année plus de masques et des mesures sanitaires allégées au plus grand bonheur des élèves et des enseignants. La rédaction s’est rendue à Pontarlier, à l’école Charles Péguy, où le maire, son adjointe et le service éducatif effectuaient la traditionnelle visite des écoles.

 

 

« Revenir sur les fondamentaux »

Nathalie Albert-Moretti, la rectrice de l’académie de Besançon, faisait le point ce mardi sur la rentrée scolaire. « Une rentrée apaisée, maîtrisée et engagée » avait souligné la rectrice. En partie grâce à la levée des nombreuses restrictions sanitaires. Des propos partagés ce jeudi par Olivia Guyon, adjointe à l’éducation à la ville de Pontarlier. « La rentrée se passe bien, on a un magnifique temps, c’est toujours plus agréable. Tout se fait en douceur. C’est une rentrée sereine, normale, après ces années Covid. Enfin on a l’impression de revenir aux fondamentaux, à l’école ». L’intégralité des cours se feront désormais en présentiel, les activités sportives auront lieu sans restriction, et le port du masque n’est plus obligatoire même s’il reste recommandé pour les personnes vulnérables. « Ça va nous permettre à nous, mais surtout aux enseignants, aux familles et aux enfants, de se concentrer sur l’essentiel, sur les fondamentaux. On vient à l’école pour s’épanouir, grandir, apprendre. Désormais la priorité sera l’école, les apprentissages, un climat plus serein, le plus sain possible, pour permettre aux enfants de s’épanouir à l’école » ajoute Olivia Guyon.

 

Des effectifs complets à Pontarlier

Alors que l’on annonçait une rentrée compliquée au niveau des effectifs, que 4000 postes d’enseignants n’étaient pas pourvus à 10 jours de la rentrée, la rectrice a affirmé que dans les départements du Doubs, de Haute-Saône, du Jura et du Territoire de Belfort, la pénurie des enseignants était bien moindre qu’au niveau national. « Les enseignants sont là, devant leurs élèves, qui eux aussi sont là. Tout le monde est bien présent. En tout cas, nous n’avons pas cette problématique au niveau des écoles » explique l’adjointe à l’éducation à la ville de Pontarlier. Par ailleurs, les effectifs des élèves sont en hausse. « On entend parler d’une baisse démographique sur le département, mais sur le secteur de Pontarlier ça ne se ressent pas. Au global, nous avons plus d’élèves que la rentrée dernière, avec des variations en fonction des écoles. C’est un indicateur important, rassurant » confie Olivia Guyon.

 

Des cantines prêtes à accueillir tout le monde

Les places de cantine étaient aussi au cœur des préoccupations dans certaines grandes villes de France, les restaurants scolaires ne pouvant accueillir la totalité des élèves. Si tel était le cas à Pontarlier, ce n’est désormais plus d’actualité. « On donne une réponse positive à toutes les familles, on a la capacité d’accueillir tous les enfants. Effectivement on avait un problème de place, mais il a été résolu puisque maintenant on va permettre à des enfants de se restaurer au lycée Jeanne d’Arc de Pontarlier, notamment les enfants de l’école Cordier. On va continuer d’y réfléchir, parce que l’idée c’est de permettre de pouvoir assurer cette continuité » explique Olivia Guyon.

 

Quelles nouveautés dans les écoles cette année ?

A Pontarlier, des travaux s’effectuent chaque année, chaque été. Peinture, sol, rénovation, chauffage, et bien d’autres encore. Mais la grande nouveauté de cette rentrée, c’est l’équipement de toutes les écoles élémentaires d’ordinateurs portables. « On a mis en place des classes mobiles qui étaient attendues par les enseignants. Ça fonctionne en Wifi, ça va permettre aux enseignants de mettre en place d’autres activités par ce biais du numérique » confie l’adjointe à l’éducation à la ville de Pontarlier.

Un projet de cour à l’école élémentaire Joliot Curie devrait aussi voir le jour. « C’est un travail collaboratif qui va être mis en place avec les équipes enseignantes, les élèves, la maison de quartiers et les habitants. L’idée est de ne rien s’interdire, de s’imaginer la cour de demain, leur cour d’école, que ça devienne un lieu de vie, un lieu d’accueil pour les parents, et peut-être même un espace partagé. Je ne sais pas ce que donneront les résultats de leurs travaux. Les idées vont venir du terrain, de façon collaborative » souligne Olivia Guyon.

Enfin, dernière nouveauté qui intervient en partenariat avec l’Education Nationale, la mise en place de l’accueil des toutes petites sections, les TPS. « On peut accueillir jusqu’à deux fois quatre familles dans deux écoles maternelles différentes, l’école Vauthier et des Pareuses, donc potentiellement 4 places pour accueillir ces enfants-là. L’idée est aussi de pouvoir permettre à des enfants un peu plus jeunes de pouvoir intégrer une école un peu plus tôt, et acquérir certaines habitudes » explique l’adjointe à l’éducation à la ville de Pontarlier.

C’est la rentrée des classes ce jeudi 1er septembre. Plus de 203.500 écoliers, collégiens et lycéens reprennent le chemin de l’école. Soit une diminution totale de 1,6% par rapport à l’année dernière . C’est dans le 1er degré que la baisse est la plus significative cette année (-2.168 élèves). Ces enfants et adolescents seront accueillis dans les 1.274 établissements scolaires que comptent l’académie de Besançon. Malgré la baisse des effectifs, le rectorat annonce des moyens identiques qui permettent la poursuite des dédoublements des classes de grande section en éducation prioritaire, la limitation des effectifs à 24 pour les classes de grande section, CP et CE1, l’accompagnement de l’école inclusive et des territoires ruraux.

Nathalie Albert-Moretti, la rectrice de l’académie de Besançon, faisait le point ce mardi sur la rentrée dans les établissements scolaires. A ses côtés, Valérie Pinset, secrétaire générale de l’académie ainsi que Patrice Durand, inspecteur d’académie. Alors que l’on annonce une rentrée compliquée, la rectrice a affirmé que dans les départements du Doubs, de Haute-Saône, du Jura et du Territoire de Belfort, la pénurie des enseignants est bien moindre qu’au niveau national.

 

« Une rentrée sereine »

« Une rentrée apaisée, maîtrisée et engagée ». Tels ont été les mots de Nathalie Albert-Moretti, rectrice de l’académie de Besançon. Tout cela en partie grâce à la levée des nombreuses restrictions sanitaires, la crise de Covid-19 ayant nettement reculé. L’intégralité des cours se feront désormais en présentiel, les activités sportives auront lieu sans restriction, et le port du masque n’est plus obligatoire même s’il reste recommandé pour les personnes vulnérables.

 

Des effectifs presque complets dans l’académie de Besançon

Ce sont 4.000 enseignants titulaires qui manquent en France dans les écoles maternelles, primaires, collèges et lycées. Sur les 27.332 postes d'enseignants, 17% des postes en écoles maternelles et primaires, n’étaient pas pourvus contre 5% en 2021, et 17% également dans les collèges et les lycées, où il n'en manquait que 6% l'an dernier. Selon Nathalie Albert-Moretti, l’académie de Besançon est partiellement épargnée par la pénurie d’enseignants, puisque seulement 0,7% des emplois sont à pourvoir dans l’académie. Il s’agirait de BMP (Bloc de Moyens Provisoires), des fractions de postes présents dans les établissements quand leur quotité ne permette pas d'accueillir à plein temps un titulaire. Ces BMP sont occupés soit par des titulaires sur zone de remplacement soit par des personnels enseignants non titulaires. Les matières les plus impactées seraient l’histoire-géographie, les sciences, physique-chimie, les mathématiques ainsi que les lettres.

 

Environ 350 contractuels

Afin de trouver des enseignants, l'Éducation nationale peut faire appel à des candidats repêchés aux concours, à des contractuels recrutés à bac +2, ou encore en mobilisant les jeunes retraités partis il y a un ou deux ans. Une vingtaine de nouveaux contractuels ont été recrutés dans le second degré dans l’académie de Besançon, augmentant les effectifs à 350 personnes, soit environ 5% du nombre d’enseignants. Ils bénéficieront d’un accompagnement de 60 heures et d’un tuteur enseignant déjà confirmé. 

 

Quelques chiffres

L’académie de Besançon, ce sont 203.511 élèves (en baisse de 1,6% par rapport à 2021). Ce sont 105.144 dans le premier degré (-2,3%) et 98.367 dans le second degré (-0,01%). Il s’agit aussi de 57.029 collégiens, 37.048 lycéens dont 11.426 lycéens professionnels et 4.290 élèves post-bac. L’académie de Besançon c’est 1274 établissements, 1062 écoles, 143 collèges, 65 lycées et 2 établissements régionaux d’enseignement adapté.  

 

Nathalie Albert-Moretti, rectrice de l’académie de Besançon : 

 

C’est la grande problématique du moment. 4000 postes d’enseignants sont restés vacants après concours au niveau national. Ce qui laisse penser que tous les cours ne pourront être  assurés à la rentrée ou qu’ils le seront avec des professeurs insuffisamment  formés. A cela s’ajoutent des classes surchargées et des conditions de travail qui se dégradent d’année en année.

Un début de carrière à 2000 euros

Pour les syndicats, la proposition d’Emmanuel Macron d’assurer un salaire à 2000 euros aux enseignants en début de carrière « n’est pas réaliste ». Selon eux, « cette proposition doit s’effectuer en tenant compte de la réalité d’un déroulé de carrière ». « Comment est-ce possible qu’un débutant à l’échelon 1, qui gagnerait les 2000 euros promis, retombe plus bas lorsqu’il passera  à l’échelon supérieur ? » s’interroge Nathalie Faivre, secrétaire départementale du syndicat SNUipp/FSU  pour l’académie de Besançon. Et de poursuivre : « Faire cette promesse, l’engage à revaloriser l’ensemble des carrières enseignantes. Visiblement le Président Macron ne souhaite pas le faire. A notre avis, c’est un effet d’annonce ».

Pour les syndicats, la situation concernant le manque de profs ne date pas d’aujourd’hui. Ils avaient déjà tiré la sonnette d’alarme et prévu le scénario qui semble se confirmer. La rentrée s’annonce tendue à l’éducation nationale. Une première mobilisation est envisagée  pour le 29 septembre. Mais des opérations ponctuelles ne sont pas exclues, en fonction de la situation,  dans les établissements scolaires de l’académie de Besançon et d’ailleurs.

L'interview de la rédaction / Nathalie Faivre, secrétaire départementale du syndicat SNUipp/FSU

 

Le taux de réussite au Diplôme National du Brevet, toutes séries confondues et tous candidats confondus (scolaires ou non), s’élève à 86,3 % pour la session 2022. Ce taux est en baisse pour la seconde année consécutive, avec 1,9 point en moins par rapport à la session 2021, tout en restant supérieur au taux de réussite de 2019

Le taux de réussite final toutes séries de baccalauréat confondues, s’élève à 91,9 % à la session 2022 dans l’académie de Besançon. Ce taux diminue de 2,0 points par rapport à celui de la session 2021. Le baccalauréat général voit son taux de réussite diminuer de 0,6 point, avec 96,4 % d’élèves admis. Celui du baccalauréat professionnel décroît également de 2,7 points avec 84,5 % d’élèves admis. Les résultats au baccalauréat technologique enregistrent la plus forte baisse à hauteur de 4,5 points, avec 91,1 % d’élèves admis.

Le collège Victor Hugo a mis en place des animations ce mardi 21 juin à l’occasion de la fête de la musique. Chorale, flash mob et concert pour célébrer autour de ce grand moment musical. Les élèves en cursus CHAM ont pu exprimer leurs arts devant leurs camarades.

À l’occasion de la fête de la musique, les élèves en classe CHAM (classe à horaires aménagés musicale) du collège Victor Hugo étaient à l’honneur. “C’est tout d’abord la fête de la musique des amateurs, pas des professionnels” déclare M.Deloffre, professeur d’éducation musicale. Malgré la pluie qui s’est mêlée aux festivités, ils ont tout de même pu performer devant les autres classes de l’établissement. Concert, chorale et flash mob étaient au rendez-vous. L’objectif de ces animations et faire découvrir le 4e art à une grande majorité de l’école. “Il y a plein d’écoles de musique à Besançon où ils peuvent aller s’inscrire où ils seront accueillis pour pouvoir en faire” rajoute le professeur à l’intention des élèves qui veulent se lancer.

Le flash mob quant à lui était une grande première pour le collège. Plus de 500 élèves coordonnés ensemble pour ne former qu’un, le tout sur une musique interprétée par un groupe de l’école. "C’est la première fois que je fais ça de ma carrière […] j’ai trouvé ça très bien, ça m’amuse bien” rajoute M.Deloffre. Une façon de faire participer un maximum de personnes. Pour ceux qui n’ont pas pu assister à la manifestation cour St François Xavier, une vingtaine d’élèves se sont rendus dans les salles de classe pour jouer des morceaux avec leurs instruments respectifs. Ces animations sont amenées à revoir le jour l’année prochaine suite au bon déroulement de cette édition. 

L'interview de la rédaction