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C’est une réalité, les salles des professeurs se vident. Les candidats aux concours d’enseignants se font de plus en plus rares en raison d’un manque d’attractivité vis-à-vis du métier. Face à cette crise des vocations, les congrès départemental du Doubs, qui s’est tenu le 20 mai dernier, et national, prévu en juin prochain à Mulhouse, s’interrogent sur le devenir du métier et veulent tirer la sonnette d’alarme auprès de leur ministère de tutelle.

 La situation inquiète. A en croire, le nombre de candidats aux épreuves de sélection, le métier d’enseignant semble ne plus faire rêver. L’entrée tardive dans le métier en raison de la réforme concernant les formations, des conditions d’entrée dans le métier de plus en plus difficiles,  la faible rémunération et les conditions de travail sont clairement dénoncées.    Cette année, le nombre de candidats présents au concours est en nette diminution. Ce qui inquiète énormément les professionnels et leurs syndicats. A titre d’exemple, dans le second degré, dans l’académie de Besançon, en mathématiques, seuls 816 candidats sont admissibles pour 1035 postes. C’est-à-dire, deux fois moins qu’en 2021. Au CAPES d’allemand, il y a seulement 83 admissibles pour 215 postes. « Dans ces conditions, il est fort à parier que de nombreux postes resteront vacants Â» déplore-t-on dans les rangs du Snes FSU. Et de conclure : « si le gouvernement persiste à ne pas vouloir identifier les causes de la crise de recrutement que nous traversons actuellement, c’est l’existence même du service public d’éducation qui sera à terme menacée Â».

Congrès National

Les principales lignes de conduite du congrès national s’articuleront sur les conditions de scolarisation des élèves, la difficulté scolaire, les situations de handicaps mais aussi de la situation alarmante des conditions de travail des enseignants. Seront également abordés :  la  lutte et les transformations sociales afin d’aspirer à un renouveau pour le secteur de l’éducation.

Pap Ndiaye, un nouveau ministre, porteur  espoir ?

Énormément d’attentes et de besoins reposent sur les épaules de Pap Ndiaye, successeur de Jean-Michel Blanquer,  Ã  la tête du ministère de l’éducation. Malgré un parcours et une approche très différent de son prédécesseur, l’inquiétude persiste. Pap Ndiaye devra faire ses preuves. Les attentes sont élevées, les syndicats d’enseignants espèrent un changement radical avec une réelle prise en compte  des enfants défavorisés, qui sont de plus en plus nombreux dans le pays.

Les épreuves de spécialité au baccalauréat, qui auraient dû se tenir en mars dernier, touchent à leur fin ce vendredi. Ces évaluations inédites, qui ont duré trois jours,  s’inscrivaient dans la nouvelle formule de l’examen, initiée en 2018. Les élèves de Terminale sont évalués sur les deux spécialités qu’ils ont conservées en fin de Première. Soit 13 spécialités au total. Il reste encore deux épreuves à passer : la philo et le grand oral en juin.

Un bac en présentiel

Après deux ans de covid, et un bac obtenu en contrôle continu en 2020 et 2021, les candidats de cette année retrouvent la vraie ambiance d’examen, en présentiel.  Cette année, 381.221 candidats en voie générale et 141.978 en voie technologique et 186 200 en bac professionnel se sont présentés. Ce qui fait un total de 710 000 jeunes candidats. 

Samuel, Mattéo et Mélina

Ce jeudi 12 mai, à Besançon, Samuel, un élève du lycée Victor Hugo, a planché sur l’épreuve de mathématiques. Au programme : trois exercices, issus du programme décliné tout au long de cette rentrée scolaire. A l’issue de l’épreuve, l’adolescent était plutôt satisfait.  Son ami Matteo a, quant à lui, travaillé sur une dissertation et une analyse de document en histoire et géopolitique. Il se sent plutôt confiant, même s’il a trouvé le sujet d’analyse de documents plus complexe.  Quant à Mélina, une élève du lycée Jules Haag,  les quatre heures étaient consacrées  à l’AMC ( anglais et monde contemporain).

Un diplôme toujours très convoité

Pour ces jeunes, comme leurs prédécesseurs, l’obtention du baccalauréat est une priorité. La poursuite d’études passe par cette réussite. « Mes tontons m’ont encouragé. Je ne veux pas les décevoir. Je veux réussir Â» raconte l’un d’eux. Difficile de tirer des conclusions trop hâtives, mais ces futurs bacheliers ne se sentent pas désavantager par rapport aux deux dernières générations parce qu’ils renouent avec les épreuves en présentiel. Bien au contraire.

Le reportage de la rédaction

 

En cette fin d’année Universitaire, la fac de sport de Besançon multiplie les mises en situation pratique. C’est dans ce contexte d’apprentissage que les étudiants de l’UFR STAPS, option management du sport, organisent pour le 11 mai prochain une grande après-midi sportive à la Malcombe. 200 collégiens et lycéens venus de toute l’académie sont attendus. Une expérience formatrice qui vient s’ajouter à d’autres.

En partenariat avec l’UNSS, les étudiants se sont organisés. A travers différents pôles, des responsabilités ont été confiés à chacun. Communication, logistique, village d’animation, partenariats, tout a été pensé pour la pleine réussite de l’événement

Deux projets

Plus de 200 collégiens et lycéens de l’académie de Besancon seront attendus mercredi prochain à la Malcombe. Les plus jeunes participeront à l’événement baptisé  Sport-S-Tival et leurs aînés à Spring Games. Au programme : une Color Run pour les premiers et plusieurs activités physiques de pleine nature pour les seconds (biathlon, tir à l’arc, cécifoot, volley). Sans compter toutes les belles surprises qui attendent les participants. Des ateliers pour le plaisir d’apprendre et de découvrir, mais aussi dans un esprit de sensibilisation aux enjeux climatiques et d’éducation à la santé. La pratique sportive dans un cadre défini et dans le respect des règles et de leur application sont également un autre enjeu

Le projet pour les collégiens

Le projet pour les lycéens

Concernant l’épidémie de covid-19. Selon les derniers chiffres du rectorat, datant de ce jeudi après-midi, aucune structure scolaire n'est fermée et 102 classes à distance bénéficient de la continuité pédagogique dans l'académie de Besançon. 1.411 élèves et 157 personnels sont cas confirmés à la Covid-19 en cumul sur les 7 derniers jours.

Le harcèlement et le cyberharcèlement sont des fléaux qui gangrènent le quotidien des établissements scolaires. C’est dans ce cadre-là que l’éducation nationale a souhaité mettre en place un programme d’action de lutte dans les écoles et les collèges de France. A Besançon, le collège Victor Hugo est associé à ce dispositif, baptisé pHARe, qui sera généralisé en septembre prochain. Lors de cette année scolaire 2021, un concours d’affiches est organisé. Il a mobilisé cinq classes ( quatre classes de troisième et une classe de sixième) au collège bisontin.  

Ecouter harcelés et harceleurs

Les productions sont intelligentes et pertinentes. Les adolescents ont travaillé individuellement et collectivement sur cette problématique. Pour les adultes, les objectifs pédagogiques sont multiples. Par le biais de cette activité artistique et créative, ils veulent libérer la parole et promouvoir les valeurs de bienveillance et du vivre ensemble.  Les jeunes lauréats ont été récompensés. Les réalisations ont été affichées de part et d’autre de l’établissement. Les salles de classe, les lieux de vie et même les bureaux de la vie scolaire et de la direction ont été ciblés. Les élèves apprécient d’avoir participé à ce challenge. Ils espèrent que  les messages sont bien passés et compris et que très vite les langues se délieront. Elèves et adultes espèrent que les mentalités et les comportements changeront. Autrement dit qu’une véritable prise de conscience touchera  les harceleurs et que les élèves harcelés et parfois les témoins trouveront la force nécessaire pour parler. Tout le monde en convient, harcelés et harceleurs doivent se faire aider.

Le reportage de la rédaction / Louis, et Arwa et Mme Guyon, princopale-adjointe du collège Victor Hugo

Ce mardi 5 avril, les organisations FSU et SUD-éducation ont appelé les accompagnantes des élèves en situation de handicap à une nouvelle grève. Pour la troisième fois depuis octobre 2021, les AESH ont répondu présentes afin de protester contre des conditions de travail qu’elles jugent déplorables et le manque de considération du gouvernement.

Hier matin, à la maison des syndicats de Planoise, les mines étaient bien grises. Depuis plus d’un an, la mobilisation des AESH, soutenues par Sud-éducation et la Fédération Syndicale Unitaire, ne cesse de croître sur le territoire national. En vain. En effet, malgré de nombreuses grèves et autres manifestations organisées ces derniers mois afin de libérer la parole des accompagnantes, notamment vis-à-vis de leurs conditions de travail, rien n’a changé. Pourtant, leurs revendications sont simples : une revalorisation salariale, un statut reconnu par la Fonction publique, l’abandon des PIAL et de la logique de mutualisation, ainsi qu’une formation plus aboutie. Nombre d’entre-elles se disent « en colère Â» et « Ã©cÅ“urées Â».

Un sentiment d’autant plus fort qu’au sein du gouvernement, le message n’a pas l’air de passer. Malheureusement, en dépit des 12 mesures du Grenelle de l’éducation établi en 2020, les AESH sont toujours délaissées. Une situation difficile à gérer et qui amène certaines à reconsidérer leur avenir, alors qu’on constate déjà un manque de personnel.

Le reportage de la rédaction : Marjorie Brenet, représentante de la Fédération Syndicale Unitaire et une employée de vie scolaire.

Ce mercredi 6 avril, à 12h, un collectif de parents du collège de Saint-Vit se mobilisera à l’occasion de la fermeture d’une classe au sein de cet établissement scolaire. Selon les manifestants, l’incompréhension est des plus totales, d’autant plus que « les effectifs augmentent Â». Dix-huit élèves supplémentaires sont attendus en septembre prochain. Pour les parents d’élèves, la colère monte car une classe de 3è compte plus de 30 élèves actuellement.

Concernant l’épidémie de Covid-19, le rectorat de Besançon fait le point sur la situation sanitaire dans l’académie de Besançon. A la date de jeudi après-midi, aucune structure scolaire n'est fermée et 116 classes à distance bénéficient de la continuité pédagogique dans l'académie. 2084 élèves et 202 personnels sont cas confirmés à la Covid-19 en cumul sur les 7 derniers jours

Une nouvelle mobilisation des AESH, ces personnels qui accompagnent des enfants en situation de handicap, est programmée pour le 5 avril prochain. Elle est organisée à l’appel des syndicats FSU et Sud-éducation. Les revendications portent sur les salaires et les conditions de travail.

A Besançon, un rendez-vous est donné à ces encadrants et à l’ensemble de la communauté éducative à 10h à la maison des syndicats. Symboliquement, une carte « d’électeurs précaires Â» leur sera remis pour interpeller le président de la République.soci

La nomination a été officialisée ce mercredi lors du conseil des ministres. Nathalie Albert-Moretti succède à Jean-François Chanet. Elle devient la nouvelle rectrice de région Bourgogne Franche-Comté et de l’académie de Besançon et chancelière des universités. M. Chanet était recteur de l’académie de Besançon depuis le 17 décembre 2014 et recteur de la région académique Bourgogne-Franche-Comté depuis le 1er janvier 2016.