Choix du secteur :
Se connecter :
 

Près de 3.000 billets ont été distribués aux établissements scolaires de l’académie de Besançon, permettant ainsi à de nombreux jeunes de participer aux Jeux Paralympiques de Paris. Rappelons que cette 17è édition se déroule jusqu’au 8 septembre prochain. 22 sports et 549 épreuves sont au programme. 4.400 parathlètes, dont 236 Français, sont présents.

Une nouvelle rentrée des classes se dessine. A compter de lundi, 197.233 écoliers, collégiens lycéens et étudiants retrouveront le chemin des classes. Ce qui représente 1.682 élèves de moins dans le 1er degré et 1209 adolescents de moins dans le second degré. Dans les écoles publiques de l’académie, c’est dans le département du Doubs que la baisse est la plus notoire (-758 jeunes), contre 231 élèves en moins dans le Jura.

L'interview de la rédaction, Nathalie Albert Moretti

15.000 enseignants

On dénombre 15.000 enseignants dans l’académie de Besançon. 30 équivalents temps plein restent encore à pourvoir dans le second degré. Malgré la très forte déprise démographique, « le taux d’encadrement reste le même Â» nous assure-t-on. Selon le rectorat de Besançon, « tous les postes en français et mathématiques sont pourvus Â». Les difficultés de recrutement concernent plus particulièrement certaines spécialités et compétences techniques. C’est la raison pour laquelle des recrutements sont effectués auprès du monde professionnel, de l’industrie notamment.

L'interview de la rédaction, Nathalie Albert Moretti

Les priorités de l’Education nationale

Malgré une ministre de l’Education nationale démissionnaire aux commandes, les institutions font leur travail et remplissent pleinement leur mission. Nathalie Albert Moretti, rectrice de la région académique Bourgogne Franche-Comté et de l’académie de Besançon,  motive l’ambition que l’école, dans sa définition la plus large, «joue pleinement son rôle d’ascenseur social Â». « C’est un véritable sujet de préoccupation que des élèves restent sur le bord de la route Â» explique-t-elle. La lutte contre l’autocensure, des mentorats pour lutter contre les déterminismes sociaux et territoriaux, la diversification de l’offre éducatif dans les établissements scolaires, le développement des Territoires Educatifs Ruraux, pour réduire « le sentiment d’oubli Â», l’accès à la culture… sont autant de décisions et de mesures qui verront le jour. La protection des personnels et la lutte contre le harcèlement, avec la nomination  d’un référent dans chaque département, le renforcement de la sécurité dans les établissements scolaires et la défense des valeurs de la République font également partie des enjeux à venir.

L'interview de la rédaction, Nathalie Albert Moretti

 

Les décisions attendues

Malgré le flou existant, en raison d’un nouveau gouvernement qui tarde à se mettre en place, plusieurs mesures vont concrètement être déclinées cette saison. Dans le premier degré, il est prévu la poursuite du dédoublement des classes de grande section en éducation prioritaire, la continuité de la scolarisation, en très petite section des enfants de deux ans dans les quartiers prioritaires, le soutien à la scolarisation des enfants handicapés, avec le recrutement de 25 AESH supplémentaires et d’unités d’enseignement autisme. Dans le second degré, la mise en place des groupes de besoin en français et en mathématiques en 6è et en 5è et la création de classes « prépa-seconde Â» à titre expérimental, notamment au lycée Louis Pergaud à Besançon et Friant à Poligny,  ont été évoquées. On notera que six collèges de l’académie de Besançon se lancent dans le dispositif ‘pause numérique Â», qui permet d’interdire l’usage du téléphone portable dans les établissements scolaires. Trois collèges sont concernés dans le Jura à Bletterans, Tavaux et Saint-Laurent-en Grandvaux. Morvillars, Rougemont  et Voujeaucourt se lanceront dans cette aventure également. Concernant le port de l’uniforme à l’école, un seul collège s’est lancé dans la démarche. Il s’agit du collège Vauban de Belfort.  

Le taux de réussite au Diplôme National du Brevet, toute séries confondues, pour l’académie de Besançon, s’élève à 85,4% pour la session 2024. Ce taux baisse de 2,8 points par rapport à 2023. Concernant la série générale, ce sont les jeunes jurassiens qui ont le mieux réussi en Franche-Comté, avec un taux de 90,3%. Il est de 85,7 % dans le département du Doubs.

Les résultats provisoires du baccalauréat dans l’académie de Besançon sont connus. Le taux de réussite des élèves admis à l’issue du premier groupe, toutes séries de baccalauréat confondues, s’élève à 86,2 % à la session 2024. Ce taux est en hausse de 0,9 point par rapport à la session de 2023. Les taux de réussite aux baccalauréats général et technologique restent stables avec respectivement, 91,3 % et 77,1 %. Le baccalauréat professionnel voit son taux de réussite augmenter de 4 points avec 83,4 % d’élèves admis à l’issue du 1er groupe.

Ce matin, à 8h00, au lycée Louis Pergaud de Besançon, Nathalie Albert Moretti, Rectrice de la région académique de Bourgogne-Franche-Comté et de l’académie de Besançon, donnera le coup d’envoi des épreuves du baccalauréat 2024. Ce matin, ce sont les élèves de première qui vont plancher sur les épreuves anticipées de français. L’examen se poursuivra, mardi prochain, avec la traditionnelle épreuve de philosophie.

1.300 collégiens et lycéens sont attendus ce jeudi au palais des sports Ghani Yalouz à Besançon. Ces ados viennent participer à l’édition 2024 du concours Cybertech’Comtois, le grand concours de robotique de Franche-Comté. Accompagnés de leurs enseignants de Sciences et technologies industrielles, ils  s’affronteront autour de plusieurs défis robotiques. Cette année, quatre challenges sont proposés aux collégiens et un aux lycéens.

Ce mercredi, une opération « collège mort Â» se tiendra au collège Edgar Faure de Valdahon. Les manifestants s’opposeront à la réforme dite du « Choc des Savoirs Â» et à la perte de 3 ou 4 classes à la rentrée prochaine, provoquant des classes surchargées et l’arrêt de certaines options. Aucun cours ne devrait être assuré. Les élus sont attendus à 9h30, avant un point presse et une éventuelle manifestation dans les rues valdahonnaises.

Une opération « collège mort Â» sera menée ce mercredi 29 mai au collège Henri Fertet de Sancey (25). Enseignants et parents d’élèves veulent dénoncer le choc des savoirs. A cette occasion plusieurs opérations sont au programme. Les manifestants dénoncent « le tri des élèves, des conditions défavorables au progrès, des emplois du temps dégradés et une anxiété accrue Â». Dès 8h30, un collectif a prévu de se rassembler pour confectionner des banderoles. A 10h, un rassemblement se tiendra devant le collège.  

La carte de la prochaine rentrée scolaire suscite de nombreuses réactions à l’école primaire et élémentaire de Miserey-Salines. En septembre, deux classes, une en maternelle et une autre en élémentaire, pourraient fermer. Les parents ne comprennent pas cette décision, qui va engendrer des effectifs en hausse dans les classes, jusqu’à 31 enfants en petite section.  Concernant le niveau élémentaire, leur nombre progresse par rapport à cette année. A l’automne prochain, il passera de 172 à 183 élèves.  Pour les familles, la décision est d’autant plus lourde à accepter « qu’il y a deux ans, un investissement de 40.000 euros a été consenti par la commune Â» pour proposer de meilleures conditions d’apprentissage aux écoliers.

L'interview de la rédaction / Nicolas Meyer

Rassemblement lundi matin

Depuis mars dernier et les premières évocations, les familles se sont mobilisées. Une pétition circule. Elle a déjà obtenu plus de 700 signatures. Lundi, à 8h, un rassemblement se tiendra sur le parking de l’école. Dans le même temps, une opération escargot se déroulera rue de Besançon, dans le sens Les Auxons / Miserey Salines. Les parents d’élèves espèrent pouvoir être reçus par les services de l’Education Nationale afin de  trouver une solution à cette situation qu’ils déplorent.

Journée de mobilisation ce samedi à l’Education Nationale. A l’appel de l’intersyndicale, une action est prévue ce samedi 25 mai, à 10h30, sur l’Esplanade des Droits de l’Homme. Le collectif dénonce « l’ensemble des mesures du choc des savoirs, du premier degré au second degré Â».

Un appel est lancé aux familles, aux enseignants, aux personnels éducatifs, aux militants des associations d’éducation populaire et à celles et ceux qui se sentent concernés par cette action à rejoindre le mouvement.