Choix du secteur :
Se connecter :
 

A Bois d’Amont, les responsables du musée de la Boissellerie ne cache pas leur satisfaction. Un an après sa réouverture, le site a enregistré 20.000 visiteurs, désireux de découvrir notamment le résultat des travaux de modernisation et de rénovation, menés durant plus de 16 mois. Ce qui représente presque 31.000 entrées. Pour tout savoir sur ce musée, crée en 1978 pour valoriser le patrimoine artisanal et historique du territoire : www.museedelaboissellerie.com

Jusqu’au 5 janvier prochain, le musée du Temps de Besançon vous propose une expérience immersive inédite. Equipé d’un casque de réalité augmentée, le public est invité à plonger au cÅ“ur du plan-relief de Besançon et d’explorer des facettes méconnues du palais Granvelle. Une technologie, au service de la mise en valeur du patrimoine bisontin, développée par deux entreprises locales. Pour réserver votre place : https://vosdemarches.grandbesancon.fr/billetterie/mat

A compter du 14 décembre, et jusqu’au 20 avril, le Musée Courbet d’Ornans présente une exposition consacrée à la jeunesse de l’artiste, entre 1835 et 1844, date du 1er tableau du peintre franc-comtois  accepté au Salon officiel et exposé au Louvre. Il s’agit d’un portrait, baptisé « Courbet au chien noir Â». L’exposition proposée permet au public de découvrir la personnalité artistique de Courbet, son cheminement, ses recherches, ses tâtonnements,… .

Un véritable travail scientifique a été mené pour construire cette exposition. La réflexion a été portée par Benjamin Foudral et ses équipes du Musée d’Ornans, mais également Carine Joly, conservateur de l’Institut Gustave Courbet, et Bruno Mottin, conservateur honoraire du centre de recherche et de restauration des Musées de France. Plusieurs salles sont réservées à l’exposition « devenir Courbet Â». Elles reçoivent une trentaine d’œuvres, mais également de nombreux documents : correspondances, cahiers d’école, passeports, témoignages, carnets à dessin…

L'interview de la rédaction : Benjamin Foudral, directeur et conservateur du musée et Pôle Courbet

L'interview de la rédaction : Benjamin Foudral, directeur et conservateur du musée et Pôle Courbet

Le parcours de l’artiste

L'interview de la rédaction : Benjamin Foudral, directeur et conservateur du musée et Pôle Courbet

Durant cette exposition, le public se voit relater la jeunesse de l’artiste et son objectif manifeste de devenir artiste peintre. Alors qu’il s’apprête à rejoindre Paris, en 1839, « pour poursuivre sa destinée Â», on peut lire sur son passeport : Courbet, Jean Désiré Gustave, âgé de 20 ans, « profession de peintre Â». De sa scolarité classique à Ornans, puis au collège royal de Besançon, en passant par son aventure parisienne, où il fera des rencontres prépondérantes et enrichira sa culture et sa pratique, une décennie est ainsi déclinée. La  reproduction de tableaux et la fréquentation des expositions officielles et des ateliers de maîtres de l’époque concourront à la formation du peintre et lui permettront de nourrir son art.

L’exposition « Devenir Courbet Â» est à découvrir tous les jours, du mercredi au dimanche de 10h à 12h et de 14h à 17h. Le lundi de 14h à 17h. Plein tarif : 6 euros. Tarif réduit : 4 euros. Moins de 18 ans : gratuit.   

A compter de ce week-end, l’Espace des Mondes Polaires Paul-Emile Victor de Prémanon lance sa nouvelle saison. De quoi mettre l’eau à la bouche aux locaux et touristes à une semaine des vacances de Noël. Le public pourra venir au Musée et, à partir du 14 décembre, profiter de la patinoire. Pour tout savoir sur les évènements à venir : www.espacedesmondespolaires.org

C’est sans doute LE film qu’il ne faut pas manquer ce mercredi 11 décembre. Les salles obscures proposent « Vingt Dieux Â» de Louise Courvoisier, qui raconte la vie et le quotidien de la jeunesse rurale. Dans les rôles principaux :  Maïwène Barthélémy (22 ans) et Clément Flaveau (19 ans) qui incarnent Marie-Lise et Totone, les héros de ce long métrage. Après un accident, Totone se retrouve obligé de gagner sa vie et de s’occuper de sa petite sÅ“ur.

Le film, tourné dans le Jura,  a d’ores et déjà conquis la critique, en s’illustrant notamment dans les Festivals de Cannes et Angoulême. Précisons le mérite de ces deux jeunes acteurs, qui n’avaient jamais joué dans un film. Maïwène fait partie des 16 actrices présélectionnées pour le César de la révélation féminine, qui sera décerné le 28 février. Clément, quant à lui, a refusé cette proposition pour la révélation masculine.

 

La programmation s’annonce des plus riches en cette fin d’année à la Citadelle de Besançon. Avant la traditionnelle fermeture de la période hivernale, les visiteurs pourront s’immerger dans le patrimoine local, en découvrant les histoires des marionnettes bisontines, du 20 au 29 décembre.

Deux spectacles de marionnettes seront également proposés, le mercredi 11 décembre, sur l’œuvre d’Antoine de Saint-Exupéry, le Petit Prince. A ne pas manquer également la découverte du nouveau Musée de la Résistance et de la Déportation et ses riches collections, dont un fonds exceptionnel d’art en déportation. Pour tout savoir sur l’actualité du site bisontin : www.citadelle.com

La Citadelle de Besançon invite le public à découvrir l’exposition interactive « Citadelle 3D, réalité fortifiée ». Jusqu’au 5 janvier, les visiteurs peuvent vivre une expérience immersive inédite rendue possible grâce au minutieux travail de numérisation et modélisation, menée par une entreprise locale.

L’exposition propose un voyage dans le temps grâce à la réalité virtuelle. Pour accompagner l’exposition, des ateliers sont proposés aux enfants. Ils se hisseront dans la peau d’un bâtisseur et apprendront à recréer des fortifications et des voûtes grâce à des matériaux ludiques. Inscription en ligne sur www.citadelle.com

La fin de la saison culturelle approche sur le territoire de la Communauté de Communes du plateau du Russey. Ce mardi soir, sera joué le spectacle théâtral « Dracula Â». Cette soirée, organisée avec le Parc Naturel Régional, fera référence à des thématiques liées à l’environnement, telles que la transition écologique. Le rendez-vous est fixé à 20h à la salle des fêtes du Barboux.

L'interview de la rédaction : Valérie Pagnot.

Pour Valérie Pagnot, la maire de Bonnétage et Vice-présidente de la communauté de communes, en charge de la culture, la culture n’est pas que l’apanage des citadins, les ruraux doivent y accéder. C’est tout l’objectif de cette programmation, qui a accueilli des centaines spectateurs, à travers cinq dates, programmées entre le printemps et l’automne 2024. Cinéma en plein air, théâtre, escape game, … ont été proposés cette année. En 2025, d’autres évènements seront proposés. La collectivité travaille avec ses partenaires et financeurs, dont le Conseil Départemental du Doubs, sur de nouveaux évènements en 2025. Des dates supplémentaires pourraient être proposées pour le plus grand plaisir des familles de ce territoire du Haut-Doubs.

L'interview de la rédaction : Valérie Pagnot.

C’est une découverte à la fois marquante et inédite qui est survenue  il y a un an dans les greniers de la bibliothèque d’études et de conservation de Besançon. Longtemps tenues secrètes, pour ne pas porter préjudice à l’intéressé, leur publication n’avait pas encore vu le jour. Il aura fallu attendre 150 ans. C’est désormais chose faite. Ce mercredi matin, Anne Vignot, maire de Besançon, et ses équipes ont mis en lumière l’existence de 130 correspondances, écrites ou reçues par Gustave Courbet. 116 d’entre elles, rédigées entre novembre 1872 et mai 1873,  relatent une communication très intime, jugée « sulfureuse et érotique ,  entre le peintre doubiste et Mathilde Carly de Svazema, son amante.

L'interview de la rédaction : Henri Ferreira Lopez, directeur de la bibliothèque de Besançon

Faire savoir, communiquer

Dès qu’elle en a eu connaissance, la Ville de Besançon et ses experts ont tout de suite senti l’importance de ces missives, témoin d’un trait de personnalité du peintre et d’une réalité de l’époque, le 19è siècle. Parce que l’envie de communiquer cette histoire intime, cette audace et cette liberté est bien réelle, plusieurs temps forts sont d’ores et déjà prévus. Cela se traduira par l’édition d’une publication de ces lettres chez Gallimard en mars 2025. Une exposition est également prévue au sein de la bibliothèque bisontine, entre le 21 mars et jusqu’aux journées du patrimoine, en septembre prochain. 36 lettres, parmi les 116, seront alors présentées. Une mise en ligne de ces missives et leur recontextualisation, lors de conférences, est également au programme. Un parcours touristique ne manquera pas également de venir compléter cette richesse culturelle.

L'interview de la rédaction : Henri Ferreira Lopez, directeur de la bibliothèque de Besançon

L'interview de la rédaction : Henri Ferreira Lopez, directeur de la bibliothèque de Besançon

 

Le chapitre 3 du chantier de la grande bibliothèque de Besançon a officiellement été lancé. Les fouilles archéologiques sont terminées. Les entreprises vont désormais s’atteler à rendre le terrain aménageable. La construction, en plein cÅ“ur du centre-ville, démarrera dès le début de l’année 2025. D’ici 2028, c’est un établissement unique en France qui sortira de terre.  D’un montant de 90 millions d’euros, ce projet réunira en un seul lieu trois entités : une bibliothèque publique, un lieu d’étude et de conservation et une bibliothèque universitaire.

BIBLIOTHEQUE 3

L'interview de la rédaction : Anne Vignot, président de Grand Besançon Métropole

 BIBLIOTHEQUE 1

660.000 ouvrages

Les chiffres sont éloquents 660.000 ouvrages et un million de documents seront concentrés en son sein. L’ensemble proposera 1.550 places, sur une superficie de près de 9.500 m2. Cet équipement culturel s’adressera à tous les publics, avec des horaires d’ouverture étendus et proposera une offre de service élargie, avec, à disposition, des livres, revues, abonnements numériques, jeux vidéo, … . Ce projet exceptionnel a pu voir le jour grâce à la mobilisation des collectivités (conseil régional, conseil départemental, Grand Besançon), mais également l’Etat et l’Europe. Chacun y voit un lieu de savoir, de transmission, de réflexion, mais également un espace de culture, de détente, de partage, de vie et d’inclusion. Tout ce dont notre société a bien besoin.  

L'interview de la rédaction : Macha Woronoff, présidente de l'université de Franche-Comté

 

grande bibliotheque grand besancon

 

grande bibliotheque grand besancon 2