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À l’occasion de la journée mondiale des zones humides qui s’est tenue jeudi dernier, le conservatoire botanique organisait un événement dédié aux libellules, sous la forme d’une ciné-conférence au Scénacle de Besançon. Après une projection du film « L’appel des libellules », quelques naturalistes ont échangé avec le public d’une salle comble pour en dire un peu plus sur ces insectes, tout en présentant leur travail en faveur de la préservation.

À l’intersection de la rue de la Vieille Monnaie et celle d’Ernest Renan, après un porche en pierre débouchant sur une cour intérieure, se situe le Scénacle, cet espace pluridisciplinaire et pluriculturel, au sein duquel se trouve une petite salle de théâtre. Jeudi dernier, elle accueillait des étudiants, des familles et de nombreuses personnes âgées, venus assister à cette projection sur les libellules. Les spectateurs était bien au rendez-vous, à tel point que des bancs et chaises ont été rajoutés au fond de cette salle pouvant accueillir à l'accoutumée une centaine de personnes. Devant une salle comble, un naturaliste s’avance aux côtés de Magali Crouvezier, chargée de mission au Conservatoire d’espaces naturels de Franche-Comté, afin de présenter en quelques mots cette ciné-conférence.

 

Les zones humides, terre sacrée des libellules

Il n’est pas meilleures ambassadrices des zones humides que les libellules. Aussi gracieuses que redoutables, ces chasseresses peuplent les mares, étangs, tourbières et cours d’eau de notre territoire. Entièrement dépendante des zones humides et de la qualité de l’eau, les libellules ont besoin de cette ressource pour pondre, et que leurs larves s’y développent. Les pressions exercées sur ces milieux naturels menacent directement la survie de ces populations. Sur les 95 espèces présentes en France, la Franche-Comté en abrite 67, dont 25% sont aujourd’hui considérées comme menacées, et trois en danger critique d’extinction. La responsabilité du territoire dans la préservation de ces insectes est particulièrement forte, c’est la raison pour laquelle était organisé cet événement de sensibilisation à destination du grand public.

 

Le destin des libellules lié à celui de l’eau

Marie Daniel et Fabien Mazzocco sont les réalisateurs de « L’appel des libellules ». Ils travaillent ensemble depuis plus de 13 ans, et selon eux, il était impossible de parler de libellules sans traiter de la problématique de l’eau. « Pour comprendre ce qui arrive aux libellules, nous avons rencontré plusieurs personnes différentes : des naturalistes qui nous ont guidés jusqu’aux spécimens rares, mais aussi d’autres spécialistes qui nous ont permis de prendre conscience de ce lien si fort, si essentiel entre ces animaux et l’eau. Le constat est dur et nous ne voulions pas le cacher. Au contraire » indiquent les réalisateurs. Le défi de ce film était de ramener des images de comportements, dont certains quasiment inédits. C’est pourquoi ce documentaire a été tourné sur deux saisons, afin de réussir à capter certaines séquences, comme la ponte sous l’eau, les loopings, ou encore les courses poursuites de ces libellules.

 

Magali Crouvezier, chargée de mission au Conservatoire d’espaces naturels de Franche-Comté : 

 

Suite à la disparition de l’actrice Mylène Demongeot, autrice et productrice française, le Centre de Ressources Iconographiques pour le Cinéma des Amis du Musée a souhaité lui rendre hommage à travers une exposition d’affiche de ses films. Celle-ci se déroulera dans le hall de l’hôtel de Ville de Pontarlier du 1 au 25 février.

L’info a été donnée hier soir. L’acteur belfortain Tahar Rahim  sera le président de la 48è cérémonie des César. L’évènement se tiendra le 24 février à l’Olympia à Paris. Rappelons que le quadragénaire a été révélé au public en 2019 grâce au film « Un Prophète » de Jacques Audiard. Il avait alors obtenu neuf César, dont ceux du meilleur espoir masculin et meilleur acteur.

Après son premier documentaire "Danube, en quête de la plus grande cave à vin du monde" sillonnant l'Europe de l'Est jusqu'en Moldavie, Bertrand Vinsu, réalisateur depuis quelques années, revient avec son nouveau film "L'interdite, sur les traces de l'absinthe".

 

Après un long périple le long du Danube en quête de la plus grande cave à vin du monde, tu reviens avec un projet cette fois-ci sur l’histoire de l’absinthe. Comment est née cette idée ?

C’est arrivé assez naturellement, le projet autour du film sur l’absinthe est venu très vite. Anna qui nous avait accueilli dans la plus grande cave à vin du monde en Moldavie, est venue nous rendre visite à Besançon. J’ai voulu lui faire découvrir la région, et on s’est arrêté chez les fils d’Emile Pernot à Lacluse-et-Mijoux, pour lui montrer nos alcools locaux, comme l’absinthe. On a passé un très bon moment, et de la rencontre avec les gens dans la distillerie est née l’idée d’un film. On leur a dit qu’on reviendrait la semaine prochaine pour tourner. Ils ont rigolé. La semaine d’après, quand ils nous ont vu arriver, ils se sont dit : « Ah, mais ils sont sérieux ». Tout est parti de là.

 

Combien de temps a pris la réalisation de ce documentaire, et comment s’est déroulé le tournage ?

On a eu cette idée fin décembre, autour du 28-27. On s’est concerté avec Tony, et le 3 janvier, on partait avec nos chaussures de randonnée, nos sacs à dos, nos tentes, et tout ce qu’il fallait pour affronter la froideur de l’hiver. Donc nous sommes partis une semaine, de Pontarlier jusqu’au Creux-du-Van en Suisse. On s’est arrêté à la distillerie de La Cluse-et-Mijoux, et puis chez d’autres distillateurs et anciens clandestins côté suisse. Ça nous a pris une semaine de voyage, et après il y a eu toute la partie montage, qui elle prend plus de temps. On a fait la première projection le 7 octobre à Besançon, une dizaine de mois après. Et la nouvelle projection est prévue ce soir à Pontarlier.

 

L’absinthe a une histoire très particulière sur notre territoire, c’est un sujet fascinant j’imagine.

L’absinthe est très présente dans le Haut-Doubs c’est vrai, beaucoup de gens en parle, beaucoup la connaisse et beaucoup en boive. Il y a aussi beaucoup de collections autour de ça, avec les cuillères à absinthe, les fontaines, les affiches. Effectivement, l’absinthe a été interdite pendant une centaine d’années côté français comme côté suisse. Ce qui était intéressant quand on a traversé la frontière, c’est qu’on a pu rencontrer des gens qui ont vécu cette interdiction et cette clandestinité. Donc on a pu avoir des témoignages de personnes qui faisaient de l’absinthe de façon clandestine au début des années 2000 et fin 1990. De très belles rencontres.

 

Ce documentaire se place véritablement dans l’esprit du premier finalement. Tu arpentes les routes à la recherche d’alcool, d’histoires, de personnages atypiques et passionnés !

Totalement, c’est toujours cet esprit-là que je souhaite mettre en avant. Le côté humain, les rencontres, les discussions, on boit un coup et on passe un bon moment ensemble. A peine arrivé chez un distillateur, on a fait l’embouteillage de son absinthe à ses côtés. Après on s’est retrouvé dans sa cuisine à déguster quelques spécialités. Ce sont toujours des moments forts sympathiques et très agréables.

 

Une projection est prévue ce soir à Pontarlier suivie d’une dégustation d’absinthe, orchestrée par les fils d’Emile Pernot.

 

Ce dimanche 6 novembre, le cinéma l’Atalante de Morteau diffusera le film de Jean-Michel Bertrand, « Marche avec les Loups ». La projection sera suivie d’un débat animé par Emmanuel Cretin de France Nature Environnement et de la Ligue Protectrice des Oiseaux. Le rendez-vous est fixé à 18h.

Deux années durant, Jean-Michel Bertrand a mené une véritable enquête pour tenter de comprendre le fonctionnement complexe et erratique de ces jeunes loups, leurs rencontres avec leurs semblables et les opportunités de se mettre en couple.

Après deux années de pandémie où l’évènement s’est déroulé dans des conditions particulières, « Lumières d’Afrique » est de retour dans une édition « normale » en cette automne 2022.

Pour ce nouveau rendez-vous, 71 créations seront proposées du 5 au 13 novembre. Elles mettront en lumière des films long métrages de fiction, des courts métrages de fiction et des documentaires. 22 pays seront représentés, dont la Tanzanie et le Soudan pour la première fois. Quinze invités, dont la Bisontine Ophélie Baud, ont répondu à l’invitation de l’association Afrikabesak, qui porte désormais le festival.

64 séances et de nombreux rendez-vous

En tout, ce sont 64 séances qui sont programmées dans quatre lieux bisontins : le Mégarama Beaux-Arts, le Petit Kursaal, le Foyer des Jeunes Travailleurs « les Oiseaux » et le centre Nelson Mandela. D’autres rendez-vous sont également au programme : une visite guidée thématique et une performance artistique au Musée des Beaux-Arts et d’Archéologie, des expositions aux Bains Douches et à la salle de l’ancienne Poste et des conférences. Les saveurs d’Afrique seront également présentes, avec un moment de rencontre festive autour des saveurs du continent africain ou plusieurs associations bisontines feront voyager le public au Rwanda, Sénégal, en passant par l’Algérie et le Niger.

Le jeune public

Le jeune public n’est pas oublié. Une programmation leur est dédiée. Des conteurs seront présents et deux films, accessibles à toute la famille, seront projetés. Enfin, cette année encore, des prix seront décernés par le public, un jury jeunes, composé de professionnels pour la catégorie documentaires et un autre de la diaspora africaine de Besançon pour les courts métrages de fiction.

Pour tout savoir sur cet évènement : http://www.lumieresdafrique.com/

L'interview de la rédaction / Gérard Marion, le directeur du Festival

A l’occasion du 100ème anniversaire de l’actrice française Micheline Presle, le Centre de Ressources Iconographiques pour le Cinéma lui rend hommage à travers une exposition d’affiches de ses films. Celle-ci se déroule dans le Hall de l’Hôtel de Ville de Pontarlier jusqu’au 30 novembre.

Pendant quinze jours, du 18 octobre au 1er novembre, le cinéma sera au rendez-vous à Pontarlier. Pour sa deuxième édition, le Ciné-Open revient cet automne avec plus de 60 films au programme. Né d’une fusion entre le festival du film d’animation et celui dédié au cinéma féminin, cet événement se veut pédagogique et interactif. Cette année, la première semaine sera consacrée à la thématique du cinéma d’animation, alors que la seconde sera orientée autour du cinéma féminin et mettra en lumière un pays invité d’honneur : la Belgique.

Deuxième édition pour ce rendez-vous annuel instauré depuis l’an dernier. Ciné Open retrouve de nouveau l’écran du Théâtre Blier cet automne 2022. Pendant la première semaine de ce Festival, il sera possible de découvrir des films inédits, projetés et primés en de nombreux festivals internationaux, et dont les cinéastes ne sont pas toujours connus du grand public mais ont été distingués par les critiques du 7ème Art. La volonté de cet événement est de conjuguer une compétition de courts métrages d’animation avec des projections de courts et longs métrages, qui permettent à l’animation d’être porteuse de regards singuliers sur l’histoire et la création, en France et au-delà.

Un casting 5 étoiles

Une première semaine dédiée aux films d’animation, et la seconde qui abordera une double thématique. Celle du cinéma au féminin mais aussi du cinéma belge. Le Plat Pays invité d’honneur cette année, qui succède à la Suisse. « Nous souhaitions rendre hommage au cinéma belge. Le nouveau cinéma belge avait quelque chose à nous dire » indique Patrick Colle, le président du Ciné-Club Jacques Becker. « On recevra à cette occasion trois invités cette semaine-là, Laura Wandel, Serge Mirzabekiantz et Amélie Van Elmbt, qui présentera d’ailleurs son film réalisé avec Maya Duverdier, Dreaming Walls ». Par ailleurs, six autres invités seront aussi au rendez-vous cette année et viendront à la rencontre du public pontissalien : Sandrine Stoïanov, Jean-Charles Finck, Léo Marchand, Lucrèce Andreae, Éléa Gobbé-Mévellec et Sébastien Laudenbac. « Cet événement, c’est un cadeau qui peut être fait aux spectateurs qui ont envie de se déplacer, de voir dans un des conditions idéales, avec d’autres spectateurs, et d’assister à des séances avec des clefs d’interprétation, de clefs de lecture, des questions qui peuvent être soulevées et partagées. C’est un moment génial à vivre » souligne Patrick Colle. « Avec des coûts qui défient toute concurrence. Quand on achète une place à 5€ ou trois places à 13€, j’ai envie de dire qu’on est dans ce qu’on appelle de l’éducation populaire. L’argent ne doit pas être un frein ». Un écran de 12 mètres sur 8, un son « surround » (qui englobe l'utilisateur, destiné à renforcer l'immersion et l'expérience auditive du spectateur), des acteurs et un scénario de très grande qualité, avec des spectateurs qui vibrent à vos côtés, ça ne se manque pas !

Pour avoir de plus amples informations concernant la programmation, rendez-vous sur : https://www.ccjb.fr/

 

Patrick Colle, le président du Ciné-Club Jacques Becker : 

 

 

Fabrice Hérard et Claude Bertin Denis, respectivement chargé de mission et responsable du Centre de ressources iconographiques pour le cinéma à Pontarlier, présentent actuellement à la bibliothèque municipale de Montperreux l’exposition « vache, comice et pâturage ». Cet évènement s’inscrit dans le cadre du comice agricole qui se déroulera cet automne au village.

A travers cette exposition délocalisée, messieurs Hérard et Bertin Denis, en collaboration avec la commune et sa bibliothécaire, ont voulu mettre à l’honneur un fleuron de notre territoire et les beaux paysages qui l’animent. Pour atteindre cet objectif, les deux pontissaliens ont fait appel à trois artistes dont le travail est connu et reconnu en Franche-Comté et bien au-delà. Ainsi, sur place, le public peut découvrir les tableaux de Marcel Mille et Julien Mestik,  qui ont une interprétation différente de la reine des prairies du Haut-Doubs, les photographies de Paul Stainacre et quelques affiches de films et notamment celle de « la Vache et le Prisonnier », avec Fernandel et la vache Marguerite, accompagnée de photos du long métrage.

Une approche culturelle

Depuis son lancement, cette exposition connaît un franc succès. Pour les organisateurs, le pari est réussi. Ils y voient un formidable moyen de diffuser la culture sur un large territoire et montrer qu’elle se décline dans tous les domaines et sous des angles différents.  « La culture est ouverte à tout le monde. Ce n’est pas que pour l’élite » explique Claude Bertin Denis, fervent défenseur de l’éducation populaire. Une première approche disciplinaire importante qui peut donner envie de pousser la réflexion et de développer ses connaissances en la matière.

L’exposition « vache, comice et pâturage » est à découvrir jusqu’au 15 octobre à la bibliothèque de Montperreux. Entrée gratuite.

L'interview de la rédaction / Fabrice Hérard et Claude Bertin Denis

 

Dans le cadre du 78ème anniversaire de la libération de Pontarlier, le 5 septembre 1944, le Centre de Ressources Iconographiques pour le Cinéma des Amis du Musée de Pontarlier propose au public une exposition d’affiches de films sur le thème de la résistance au cinéma qui se déroulera dans le hall de l’Hôtel de Ville du 2 au 30 septembre. Le rôle du cinéma dans la transmission et la formation des consciences sera notamment abordé à travers la sélection cinématographique effectuée.