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La toile estivale de la Citadelle s’installe de nouveau cette année au cœur du monument Vauban. Les spectateurs sont attendus chaque mardi soir du 11 juillet au 29 août dans le parc Saint-Etienne de la Citadelle pour découvrir un film par semaine, avec une vue panoramique sur la ville. La programmation fera en grande partie écho à la réouverture du Musée de la Résistance et de la Déportation, avec des films évoquant ou se déroulant pendant la Seconde Guerre mondiale. Au programme, Retour vers le futur, OSS117, La grande vadrouille, ou encore La guerre des boutons. Toute la programmation est à retrouver sur https://www.citadelle.com/

Pour les besoins d’un prochain film de cinéma, tourné en partie à Lons-le-Saunier et ses alentours, la production recherche des figurants. Pour y participer, il faut être âgé de plus de 16 ans et être domicilié à moins d’une heure de la capitale jurassienne. Aucune expérience n’est exigée. La prestation sera rémunérée en cas de sélection. Le rendez-vous est fixé ce vendredi 16 juin au Carrefour de la communication, dans l’Espace Galilée, place du 11 novembre, de 10h à 12h30 et e 13h30 à 17h. Prévoir une heure de casting.

Les amoureux de cinéma seront aux anges. A compter de ce lundi 5 juin, et pour au moins deux semaines, le Centre de Ressources Iconographiques pour le Cinéma des Amis du Musée de Pontarlier présente, à l’Olympia, une exposition des affiches de films des plus grandes productions de la Warner Boss.   Cette initiative voit le jour alors que l’une des plus grandes sociétés de production et de distribution au monde fête ses 100 ans. Le public pourra se souvenir de « La fureur de vivre Â», « La fureur du dragon Â», « Rio Bravo Â», « Bullit Â», « Harry Potter Â», … Soit une trentaine d’affiches proposées.

L'interview de la rédaction / Claude Bertin Denis, président du Centre e Ressources Iconographiques pour le Cinéma des Amis du Musée de Pontarlie

Jusqu’au 24 juin prochain, le Centre de Ressources Iconographiques pour le Cinéma des Amis du Musée de Pontarlier rend hommage à l’actrice et comédienne Jacqueline Maillan, qui aurait eu 100 ans cette année.

 Durant ces trois semaines, le public peut découvrir une vingtaine d’affiches des plus grands films de ce personnage haut en couleur. « J’étais ravi de pouvoir remettre en lumière cette femme. Elle a fait rire toute la France, avec une bonhomie et une truculence incroyable. Sans oublier, son phrasé assassin. C’est quelqu’un qui a marqué le monde du spectacle des années 50 aux années 80 Â» explique Claude Bertin Denis, le Président de l’association pontissalienne. Au programme, les plus grands succès de cette grande Dame : « Ah ! les belles bacchantes Â», qui avait fait hurler la critique catholique, « Pouic-Pouic Â», aux côtés de Louis de Funès, ou encore « Papy fait de la résistance Â».

En 38 ans de carrière, Jacqueline Maillan compte une trentaine de films. Elle joua son dernier spectacle en 1991. Elle décéda le 12 mai 1992, à l’âge de 69 ans, des suites d’une hémorragie interne.

L'interview de la rédaction : Claude Bertin Denis

 

 

 

A l’occasion du 90e anniversaire de Jean Yann, disparu le 23 mai 2003),  le Centre de Ressources Iconographiques pour le Cinéma a souhaité lui rendre hommage à travers une exposition d’affiches de ses films. Celle-ci se déroule dans le Hall de l’Hôtel de Ville de Pontarlier du 3 au 30 mai.

Chansonnier, humoriste, écrivain,  animateur de télévision et de radio,  comédien, réalisateur,…  Jean Yann présente un riche  parcours professionnel. On retiendra « Tout le monde il est beau, tout le monde il est gentil Â», « Deux heures moins le quart avant Jésus-Christ Â», « Le Pacte des Loups Â» ou encore la comédie policière « Gomez et Tavarès Â» parmi sa riche filmographie.

Ce mercredi 19 avril, un hommage sera rendu à Jeanine Dessay, l’infirmière pontissalienne poignardée à 19 reprises dans les toilettes de l’hypermarché casino, le 15 avril 2019, à Pontarlier. Ses proches organisent une soirée durant laquelle sera diffusée le  film « Des nouvelles d’ici-bas Â», tournée par le réalisateur François Royet. Pendant six ans, le cinéaste  a suivi cette femme passionnée, engagée, empathique, humaine et responsable. Il a ainsi donné naissance au film « Des nouvelles d’ici-bas », qui raconte le parcours de Jeannine aux côtés des plus démunis.

L'interview de la rédaction / François Royet

Une fois la confiance instaurée, Jeannine Dessaye, un peu suspicieuse sur le bienfondé de cette démarche au départ, y a trouvé un intérêt. La capacité de ce film d’1h30 a rassemblé, a créé du lien avec les spectateurs et a provoqué le débat l’a rassurée. Face aux réactions du public, ces craintes ont été dépassées et ont laissé place à un autre regard. La futilité d’une telle démarche et la peur de donner une image fausse et peu valorisante de ses patients se sont effacées.  L’idée de faire comprendre ce qu’est la souffrance, la pauvreté et la fragilité  lui a plu. Le professionnalisme du réalisateur et  sa démarche humaniste, honnête et vraie ont apaisé l’infirmière, facilité les échanges et  rendu la collaboration plus aisée. « Jeanine a compris ce que l’on pouvait faire émerger chez les gens avec un film Â» conclut François Royet.

L'interview de la rédaction / François Royet

 

Le film « Des nouvelles d’ici-bas Â» sera diffusé ce mercredi soir,  Ã  20h, au théâtre Bernard Blier.

 

Le CRIC, le Centre de Ressources Iconographiques pour le Cinéma des Amis du Musée de Pontarlier rend hommage à l’acteur inoubliable qu’était Bourvil à travers une exposition rétrospective de sa filmographie en affiches. Il est possible de retrouver quasiment toutes les affiches de ses films exposées à la Chapelle des Annonciades à Pontarlier pendant deux semaines.  

« J’avais envie, depuis un bon moment, de rendre hommage à Bourvil, un acteur emblématique du cinéma français Â» indique Claude Bertin-Denis président du CRIC, une des sections des Amis du Musée de Pontarlier. Cet amoureux du cinéma collectionne les affiches depuis son enfance, si bien qu’il possède sans doute aujourd’hui la plus grosse collection d’affiches et de photos de films en France. « Je suis resté complètement amoureux de l’art pictural lié à l'affiche. Quand j’étais gosse, j'allais au cinéma pour l'affiche. Mon père m'emmenait au cinéma le dimanche après-midi, et il m’arrivait de faire le tour des trois cinémas de Pontarlier pour essayer de le convaincre de m'emmener où l'affiche était belle Â» raconte le sexagénaire.

« Bourvil était un homme extraordinaire, tant par ses qualités humaines, sa droiture, et le respect qu’on lui accordait pour sa rigueur au travail Â» souligne Claude Bertin-Denis. Le passionné a donc rassemblé quasiment toutes les affiches de sa filmographie, pour monter cette exposition avec les Amis du Musée de Pontarlier. Par ailleurs, Dominique Raimbourg, le fils de Bourvil, était l’invité d’honneur de cette exposition lors de son ouverture et ce dernier a même assisté à la projection « Le cÅ“ur sur la main Â» d’André Berthomieu, diffusée le vendredi 10 mars au cinéma de Pontarlier, dans une salle comble. Dominique Raimbourg en a profité pour passer trois jours dans la cité du Haut-Doubs. « C’était formidablement sympa Â» confie Claude Bertin-Denis.

 

 

« Bourvil savait tout faire. C’était un excellement musicien, il écrivait toutes les paroles de ses chansons. C’était aussi un danseur remarquable, un acteur magnifique, et même un athlète capable de réaliser des numéros assez incroyables. C’était vraiment un comédien et un artiste complet Â» raconte Claude Bertin-Denis. A travers cette exposition, on peut suivre sa carrière dans le temps, du début jusqu’aux années 50 avec des affiches remarquablement belles, réalisées par des artistes affichistes, souvent des peintres. « Et en fin de carrière, avec des affiches plus épurées à cause de la nouvelle vague » explique Claude Bertin-Denis.

 Il est possible d’assister gratuitement à cette exposition du lundi au samedi de 10h à 12h, et de 14h à 18h le dimanche.

 

Claude Bertin-Denis : 

 

 

 

La 48è cérémonie des César, qui récompense le cinéma français, se déroulera ce soir à l’Olympia à Paris. Elle sera diffusée sur Canal +.  Rappelons que cette année, la soirée est présidée par le Belfortain Tahar Rahim. Il sera aux côtés des neuf maîtresses et maîtres de cérémonie qui rythmeront cette grande messe du septième art. 24 catégories seront récompensées. Parmi les plus attendues, celles du meilleur film, de la meilleure réalisation, du meilleur acteur et de la meilleure actrice. Le coup d’envoi sera donné à 21 heures.

Dans le cadre du tournage du film « Les Truites Â», qui s’effectuera dans le Doubs, entre Ornans et Besançon, en juin et juillet prochain, la production recherche une fille caucasienne, âgée de 9 ou 10 ans, « vive et frondeuse Â», qui incarnera Louise, la petite sÅ“ur de Léo, le personnage principal du film. Aucune expérience de jeu n’est requise.  

Pour obtenir de plus amples informations : : https://castprod.com/poste/casting-jeune-fille-meme-debutante-pour-un-role-dans-le-film-les-truites-realisee-par-lucie-prost-en-bourgogne-franche-comte/

À l’occasion de la journée mondiale des zones humides qui s’est tenue jeudi dernier, le conservatoire botanique organisait un événement dédié aux libellules, sous la forme d’une ciné-conférence au Scénacle de Besançon. Après une projection du film « L’appel des libellules Â», quelques naturalistes ont échangé avec le public d’une salle comble pour en dire un peu plus sur ces insectes, tout en présentant leur travail en faveur de la préservation.

À l’intersection de la rue de la Vieille Monnaie et celle d’Ernest Renan, après un porche en pierre débouchant sur une cour intérieure, se situe le Scénacle, cet espace pluridisciplinaire et pluriculturel, au sein duquel se trouve une petite salle de théâtre. Jeudi dernier, elle accueillait des étudiants, des familles et de nombreuses personnes âgées, venus assister à cette projection sur les libellules. Les spectateurs était bien au rendez-vous, à tel point que des bancs et chaises ont été rajoutés au fond de cette salle pouvant accueillir à l'accoutumée une centaine de personnes. Devant une salle comble, un naturaliste s’avance aux côtés de Magali Crouvezier, chargée de mission au Conservatoire d’espaces naturels de Franche-Comté, afin de présenter en quelques mots cette ciné-conférence.

 

Les zones humides, terre sacrée des libellules

Il n’est pas meilleures ambassadrices des zones humides que les libellules. Aussi gracieuses que redoutables, ces chasseresses peuplent les mares, étangs, tourbières et cours d’eau de notre territoire. Entièrement dépendante des zones humides et de la qualité de l’eau, les libellules ont besoin de cette ressource pour pondre, et que leurs larves s’y développent. Les pressions exercées sur ces milieux naturels menacent directement la survie de ces populations. Sur les 95 espèces présentes en France, la Franche-Comté en abrite 67, dont 25% sont aujourd’hui considérées comme menacées, et trois en danger critique d’extinction. La responsabilité du territoire dans la préservation de ces insectes est particulièrement forte, c’est la raison pour laquelle était organisé cet événement de sensibilisation à destination du grand public.

 

Le destin des libellules lié à celui de l’eau

Marie Daniel et Fabien Mazzocco sont les réalisateurs de « L’appel des libellules Â». Ils travaillent ensemble depuis plus de 13 ans, et selon eux, il était impossible de parler de libellules sans traiter de la problématique de l’eau. « Pour comprendre ce qui arrive aux libellules, nous avons rencontré plusieurs personnes différentes : des naturalistes qui nous ont guidés jusqu’aux spécimens rares, mais aussi d’autres spécialistes qui nous ont permis de prendre conscience de ce lien si fort, si essentiel entre ces animaux et l’eau. Le constat est dur et nous ne voulions pas le cacher. Au contraire » indiquent les réalisateurs. Le défi de ce film était de ramener des images de comportements, dont certains quasiment inédits. C’est pourquoi ce documentaire a été tourné sur deux saisons, afin de réussir à capter certaines séquences, comme la ponte sous l’eau, les loopings, ou encore les courses poursuites de ces libellules.

 

Magali Crouvezier, chargée de mission au Conservatoire d’espaces naturels de Franche-Comté :