Demain, à Besançon, se déroulera le conseil municipal de rentrée. En ce mois de septembre, il retrouve son lieu originel, à savoir l’hôtel de ville. Les débats porteront notamment sur le nouveau projet des Vaîtes, pour lequel, l’assemblée municipale devra se positionner. Anne Vignot en profitera également pour dresser le bilan des dernières activités estivales et de la rentrée des classes. Elle déclinera également certains enjeux à venir. L’insécurité routière en fait partie.
Implantation de radars carrefour
Les autorités et la Ville de Besançon ont constaté une nette augmentation des comportements dangereux au volant ces derniers mois. C’est la raison pour laquelle Anne Vignot travaille actuellement avec le Préfet, le Procureur de la République et la police nationale sur la mise en place d’actions répressives pour sanctionner ces comportements inconcevables, qui ont coûté la vie à une automobiliste il y a une dizaine de jours. Ainsi, la ville vient de formuler au ministère de l’intérieur une demande pour acquérir cinq radars carrefour qui pourraient être déployés sur quinze sites référencés. La vitesse, associée à une consommation d’alcool et de stupéfiants, sont clairement dénoncées. Par ailleurs, la Ville de Besançon forme actuellement une dizaine de policiers municipaux à l’usage d’une caméra spécifique, qui permet de repérer et d’intercepter les chauffards. En parallèle, elle va déployer dans la cité une campagne d’affichage « la Ville n’est pas un circuit ».
Le périscolaire du midi
La situation est encore très tendue pour l’accueil des enfants durant la pause méridienne. Près de 500 petits bisontins se retrouvent sans prise en charge. Et ce, malgré les places créées par la Ville à la rentrée. Ce calcul s’explique par les 187 enfants, qui n’avaient toujours pas de place début septembre, auxquels s’ajoutent les 114 places laissées vacantes par des familles pour des impayés et l’arrivée de nouveaux enfants sur le territoire bisontin. Cette situation, déplorée par la Ville, s’explique notamment par un manque d’animateurs. Une trentaine manque à l’appel. Ce qui oblige la cité à réduire son offre. D’où ce nouvel appel au recrutement.
Les chiffres de l’été
Anne Vignot ne cache pas sa satisfaction d’avoir pu, malgré le contexte sanitaire incertain, maintenir les animations estivales proposées. A Besançon, nous avons « l’esprit de résistance » déclare-t-elle. L’édile bisontine et ses équipes ont cependant constaté encore une frilosité des locaux à participer aux animations prévues à l’intérieur. Néanmoins, les chiffres sont éloquents et montrent sans aucun doute l’envie de sortir et renouer avec les grands évènements. Ainsi, la cité comtoise a recensé 11.000 visiteurs à Vital’été. Près de 93.000 personnes ont été comptabilisées, entre juin et fin août à la Citadelle. Soit une augmentation de 10% par rapport à la même période en 2019. Sur les mois de juillet et août, le musée des Beaux-Arts et d’Archéologie a vu sa fréquentation progressée de 5%, pour atteindre 13.500 visiteurs. En revanche, le public a baissé au musée du Temps. La Maire de Besançon s’est également félicitée du millier de jeunes qui ont participé au Festival « Ici, c’est Besac », qui aura sans doute une prochaine édition. On notera également les 25.000 curieux qui ont franchi les portes de « Livres dans la Boucle ». Ils étaient 30.000 en 2019. 7.000 visiteurs se sont rendus le week-end dernier à l’act 3 de Grandes Heures Nature et Tout Besançon Bouge.
L'interview de la rédaction : Claudine Caulet, adjointe aux écoles et à l'éducation
Ce mardi matin, à l’initiative de Sud Collectivités Territoriales, les travailleurs sociaux du CCAS de Besançon, de la Ville et de Grand Besançon Métropole se sont rassemblés devant le kursaal, où se tient le séminaire annuel des cadres. Ils étaient environ une trentaine.
Les manifestants demandent une reconnaissance par leur hiérarchie de leur métier correspondant au statut de la catégorie A. C’est-à-dire, une rémunération qui tient compte de ce statut, et la possibilité d’aménager leur temps de travail sur 4,5 jours par semaine ( ou 9 jours par quinzaine). Selon eux, l’application du protocole sur les 1607 heures et le nouvel aménagement du temps de travail qui en découle ne correspondent pas à la réalité de leur mission au quotidien. « Leur retirer cet aménagement du temps de travail, c’est aggraver l’usure professionnelle des agents sans tenir compte de la spécificité du travail social, dans un secteur où la collectivité peine à recruter » expliquent-ils.
Ils pointent également, un nouveau protocole qui « prévoit un plafonnement des récupérations des travailleurs sociaux « alors que les rendez-vous tardifs avec un usager en difficulté ou les actions programmées en soirée ou le week-end sont fréquents ».
Pour l’occasion, les manifestants avaient organisé une haie d’honneur devant le Kursaal. Ils ont pu échanger quelques minutes avec Anne Vignot et leur direction générale, qui leur a rappelé qu’elle « appliquait la loi en vigueur et ne pouvait différencier les traitements entre les agents des différents services ». Pat ailleurs, des représentants du collectif en colère ont été invités à participer au séminaire du jour.
Jeudi soir, le conseil municipal de Besançon se prononcera sur le nouveau projet des Vaîtes. Nicolas Bodin, le président du groupe socialiste / société civile, qui espère que les dispositifs mis en place, pour aboutir à ce nouveau visage, à savoir le GEEC, composé d’experts, et la conférence citoyenne, auront contribué à instaurer de la « pédagogie, de l’écoute et de l’apaisement ». Nicolas Bodin indique que « les élus du groupe socialiste voteront favorablement ce nouveau projet mais resteront exigeants et vigilants quant aux réponses apportées aux besoins en logements de tout type au service des familles, des étudiants, des précaires, des jeunes actifs... »
Afin d’obtenir la reconnaissance de leur métier et le maintien du droit d'aménager leur temps de travail hebdomadaire, les travailleurs sociaux du CCAS de Besançon, de la Ville et de Grand Besançon Métropole seront en grève ce mardi 28 septembre. Ils manifesteront à 8h30 devant l’entrée du Kursaal pour accueillir avec les honneurs leur Présidente-Maire Anne Vignot et leur Direction Générale en ouverture du séminaire annuel des cadres où « on a « oublié » de les convier » précis le communiqué de presse.
Ce samedi, la Ville de Besançon organise une « journée sans voiture ». A cette occasion, la Boucle et le quartier Battant seront fermés à la circulation automobile de 11h à 22h. Dans le même temps, des opérations promotionnelles seront mises en place : le ticket journée vélocité sera gratuit et le réseau Ginko proposera un tarif à 2 euros la journée. L’accès aux parkings souterrains sera assuré.
A travers cette manifestation, qui s’inscrit dans le cadre de la semaine européenne de la mobilité, la Ville de Besançon et sa maire écologiste Anne Vignot veulent inciter et sensibiliser les usagers au choix de mobilités durables et faire vivre les alternatives à la voiture.
Pour l’actuelle majorité bisontine, il est temps de « repenser la place de chacun au sein de la cité ». A ce sujet, elle mène actuellement une réflexion sur l’organisation des livraisons, la sécurisation autour des école, la vitesse et rendre la signalisation plus cohérente. La réduction de la pollution, du bruit et de la sécurité font clairement partie des objectifs identifiés à moyen et court terme.
L'interview de la rédaction / Anne Vignot
Ce mercredi, Besançon commémorait le 77è anniversaire de sa libération. Chaque année, le 8 septembre, la cité comtoise rend hommage aux forces armées et aux civils qui se sont mobilisés pour sauver les Bisontins de l’envahisseur allemand.
A cette occasion, Anne Vignot, la Maire de Besançon, a fait lire par les élus de la Ville des extraits d’ouvrages évoquant les enfants et adolescents durant la Guerre. Des écrits qui font aussi écho à l’actualité du moment. « Plus que jamais, nous avons un devoir d’aider les enfants dans les pays en guerre » a déclaré Mme Vignot, en présence des autorités civiles et militaires.
L'interview de la rédaction : Anne Vignot
Ce dimanche, aux Prés de Vaux, à Besançon, dans le parc de la Rhodia, un premier module, en l’occurrence une rampe, a été inaugurée. Pour les jeunes pratiquants, cette installation est la bienvenue car elle permet de développer des techniques différentes que celles que les modules du skate parc de Chamars proposent. Cela faisait deux ans que les jeunes pratiquants l’attendaient vivement. Cette demande avait été formulée à la mairie de Besançon après la fermeture du site de l’espace Canot, devenu vétuste et dangereux. Le coût de cette opération s’élève à près de 70.000 euros. La Ville de Besançon et le Conseil Régional de Bourgogne Franche-Comté ont apporté les financements nécessaires à son achat.
Les jeunes skateurs concertés
Pour répondre au mieux aux attentes des jeunes utilisateurs, la Ville de Besançon s’est entourée des conseils et compétences de l’association Sirocco, qui avait déjà été consultée lors de la création du Centre des Cultures Urbaines aux Torcols. « On a quelque chose de nouveau. Quelque chose qui nous manquait depuis deux ans. On va pouvoir s’éclater » disent les jeunes utilisateurs. Chacun apprécie cette nouvelle opportunité, mais espère que d’autres éléments viendront s’ajouter. « Il maque pas mal de choses et notamment des courbes. Il n’y a que des plans inclinés » explique Olivier Jeannerot, le vice-président de l’association Sirocco. Pour Abdel Guezali, l’adjoint aux sports à la Ville de Besançon, « les sports urbains se développent. Il est de notre responsabilité de pouvoir offrir des outils qui répondent à cette demande ».
Le reportage de la rédaction
Ce mercredi 1er septembre à 13 h, le Festival international de musique de Besançon ouvre les guichets de sa billetterie. Le grand public peut désormais se rendre au Kursaal (salle Proudhon) pour réserver ses places et faire son choix parmi la quarantaine de rendez-vous musicaux proposés pour cette 74e édition qui se tiendra du 10 au 25 septembre, avec notamment les épreuves finales du 57e Concours de jeunes chefs d'orchestre.
Pour les personnes malvoyantes, en fauteuil roulant ou ayant des difficultés de déplacement, une ligne téléphonique est également ouverte (03 81 82 08 72) aux horaires d'ouverture des guichets. Les ventes en ligne sur festival-besancon.com restent possibles 7/7j et 24/24h, de même que les réservations par courrier (au plus tard une semaine avant le 1er concert choisi).
Les guichets sont ouverts du lundi au vendredi de 13h à 18h.
L’état de catastrophe naturelle est reconnu pour la ville de Besançon suite à la sécheresse et à la réhydratation des sols survenues entre le 1er juillet 2020 et le 30 septembre 2020 dans la cité comtoise. Désormais, il appartient aux victimes de ce phénomène météorologique de saisir leurs assureurs dans les 10 jours, à la date du 31 août, pour faire valoir leurs droits.
C’était une belle journée sportive ce samedi à Besançon. Après de nombreux mois d’inactivité, en raison de la pandémie, la ville de Besançon et l’office municipale des sports ont choisi de donner la possibilité aux clubs sportifs du territoire de montrer toute la gamme de leur savoir-faire et de retisser du lien avec la population locale. Une soixantaine d’associations a répondu présent. Gymnase Bersot, complexe Léo Lagrange, Piscines Mallarmé et Port Joint, Malcombe,… , de nombreux sites accueillaient le public. Les pratiques étaient nombreuses : lutte, boxe, musculation, haltérophilie, volley-ball, basket, plongée, gymnastique, … . L’offre sportive est riche à Besançon et chacun peut y trouver son compte.
Des bénévoles et professionnels satisfaits
Il n’y a pas de doute, les responsables et techniciens des clubs sportifs bisontins engagés dans cette journée avaient le sourire. Si certains auraient aimé que la Ville communique davantage, tous se félicitent de cette initiative. Une journée heureuse qui permet de sensibiliser et d’informer le grand public. Parfois, ce sont les anciens licenciés qui sont venus confirmer leur retour, mais parfois, souvent même, des petits nouveaux sont apparus. « On a fait le plein » confirme Patrick Mazzolini, le vice-président du club de gym la Saint-Claude. Même enthousiasme à la piscine Mallarmée, où le club de plongée reprenait vraiment son activité après neuf mois d’interruption. « On fait découvrir notre passion » explique Jean-Marie, ravi de pouvoir transmettre ses connaissances aux petits comme aux grands. Cédric Ambs, le responsable technique du Besançon Volley-Ball est rassuré également. D’autant plus que les Jeux Olympiques de Tokyo et le sacre de l’équipe de France ont suscité de l’intérêt chez de nouveaux jeunes, désireux de découvrir ce sport collectif.
Le pass sanitaire
Le reportage de la rédaction
A compter de lundi, le pass sanitaire sera de rigueur lorsque l’on pratique une discipline sportive en club. Pour le boxeur Morrad Hakkar, « c’est le seul moyen de pouvoir reprendre une activité normale. Il faut respecter les décisions de la République ». Au club de gymnastique rythmique et Sportive, on se fait du souci. « Certaines pratiquantes pourraient ne pas reprendre. Leurs familles étant encore indécises sur le bienfait du vaccin » explique cette maman bénévole. « Dès lundi, nous devons nous conformer à la réglementation » confirme Abdel Ghezali, 1er adjoint à la Ville de Besançon et responsable des sports. Et de conclure : « nous sommes aux côtés des associations pour les accompagner au mieux dans la mise en place de cette obligation ».