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Le Suisse Jason Rüesch et la Française Coralie Bentz ont remporté ce dimanche l’épreuve historique de la Transjurassienne, longue de 47 kilomètres, entre Lamoura et Les Rousses. On notera la deuxième place du fondeur français Maurice Magnificat pour son retour à la compétition. L’ancienne internationale biathlète Anaïs Bescond prend la 10è position de la course féminine. Vainqueur l’an dernier, Émilien Louvrier a connu une journée plus délicate et a préféré abandonner.

Le Club Sauvegarde à Besançon est bien connu depuis des années, autant pour ses performances sportives que pour ses actions d’inclusion. Une fois de plus, le Club Sauvegarde a brillé en 2022 avec des athlètes au sommet et de très bons résultats obtenus aussi bien en France qu’à l’international. Une fierté et un accomplissement pour Fodé Ndao, le président, investi au plus haut point auprès des sportifs et de ses équipes. A l’aube de cette année 2023, la rédaction s’est entretenue avec l’ancien champion, pour faire le bilan de l’année passée et évoquer les ambitions de 2023.

 

Une année encore, vous avez porté le Club Sauvegarde au sommet, avec de très nombreuses performances sportives et de très bons résultats. Quel bilan tirez-vous de cette année 2022 ?

Si on parle de bilan sportif, 2022 était une année extraordinaire. Déjà, avec la médaille européenne de Laura Sivert. Mais aussi des nombreux podiums nationaux que nous avons faits. Et puis, cette saison, nous avons 8 athlètes qui sont inscrits sur liste ministérielle, donc des sportifs de haut niveau. Cela montre le travail qui a été fourni. Mais on allie énormément le sportif et le cadre éducatif. Cela passe par l’éducation populaire, avec la caravane des pieds d'immeubles, le rapprochement police/population, la venue du Raid aventure, notre partenaire centre loisirs jeune de la police nationale, etc. On a aussi été inscrit dans le cadre de la cité de l'emploi avec une action qui s'appelle « Du sport à l'emploi Â». Tout ça pour dire que la saison était pleine, aussi bien sur l'aspect sportif que socioprofessionnel. Et puis, l'année n'était pas que du karaté. On a aussi eu pas mal de médailles en boxe, kick-boxing, et full contact. L'année a été remplie, de joie, de travail, d'abnégation, de rebonds. C'était une année excellente.

 

Championnat du monde, Coupe de France, vous avez aussi bien brillé sur le sol français qu’à l’étranger. Vous devez être fier, aujourd’hui, de tout ce travail réalisé au sein du Club Sauvegarde et des bons résultats obtenus ?

Bien sûr. Et cette année nous avons les championnats d'Europe senior. On attend de savoir si Laura Sivert se qualifie ou pas. On a aussi démarré cette saison avec des médailles. Nous pouvons évoquer la Coupe de France sénior, qui pour la première fois de l'histoire de la Franche-Comté, est remportée par une équipe locale. On a été a été vainqueur de la Coupe de France chez les filles, et une médaille de bronze chez les garçons en équipe. Ce qui montre cette solidarité qui est dans cette équipe, et que ce soit au niveau local et international.

 

Le Club Sauvegarde c’est aussi l’inclusion, l’accès au sport pour toutes et tous. Vous donnez des conférences, participez à des à des ateliers de handikaraté, au téléthon. On peut aussi parler de la caravane des pieds d’immeuble. Tout cet aspect-là doit être très important.

Oui c'est très important. Nous avons initié beaucoup de choses dans le cadre de l'extra sportif. On a un agrément éducation populaire. Nous avons aussi signé le pacte pour l'émancipation des jeunes de Planoise qui réunit de très nombreux partenaires. Le Club Sauvegarde doit participer à l'image positive de Planoise. On ne s'arrête pas, on se sert toujours de l'année d'avant pour rebondir. Nous devons continuer dans cette lancée pour pouvoir être accompagné, non seulement dans le cadre du sportif, mais aussi dans le cadre d'éducation populaire. Parce que le club c'est d'abord ça. J’en profite pour lancer un appel aux financeurs : penser au haut niveau c’est bien, mais la part de l'éducation populaire a toute sa place aussi. Nos licenciés, mais aussi des personnes en dehors du club, des habitants, bénéficient de nos actions. Nous sommes tous ensemble, et c'est ensemble que le Club Sauvegarde peut grandir. On reste humble, et puis on continue à travailler, beaucoup, encore et toujours.

 

J’imagine que vous avez quand même les Jeux Olympiques dans un coin de la tête, même si le karaté n’en fait plus partie. Deux ans après les Jeux de Paris, il y aura les JO de la Jeunesse à Dakar. Vous avez un groupe soudé, performant, avec cette génération 2006. J’imagine que ça va être un rendez-vous très attendu ?

Effectivement, c'est beaucoup dans la tête, dans le sens où le karaté ne sera malheureusement pas au programme. Mais il sera bien aux Jeux Olympiques de la Jeunesse 2026, à Dakar. Il faut qu'on puisse se dire « cap 2026 Â», en étant ambitieux. D'ailleurs nous avons une génération qui s'appelle « génération 2026 Â». Il faudra qu'on arrive à travailler, à être tous ensemble. Les JO 2024 seront aussi le thème de la Caravane des pieds d’immeuble qui se tiendra en avril, puis cet été.

 

Que peut-on souhaiter au Club Sauvegarde pour l’avenir ?

Qu’il puisse s'identifier encore plus par rapport à la communication interne et externe. Que les gens se disent que ce n’est pas seulement un club de karaté, ou de kick boxing, mais bien le Club Sauvegarde de Besançon. Il est né sous l'impulsion de mon père, qui a créé ce club en lien avec le ministère de la justice pour des enfants en difficulté. Le sport était un alibi. C'était un moyen pour essayer d'accompagner les familles, femmes, hommes, enfants, tout le monde. Mais qu’on puisse se dire que le sport peut faire beaucoup. À travers le sport, il y a l'inclusion, l'insertion, l'émancipation, et encore tant de choses. Ce qu'on peut nous souhaiter aujourd’hui, c'est de mettre ça en avant, de se dire que le sport au Club Sauvegarde n'est qu'un prétexte pour réussir des avenirs meilleurs.

 

Quels vont-être les prochains rendez-vous importants pour le Club Sauvegarde ?

Déjà, nous avons les championnats de France minimes qui seront à Besançon du 29 au 30 avril 2023 ! Ça va être un gros boulot niveau organisation. Il y a également, au mois de mars, les championnats d'Europe qui se tiendront en Espagne. Et puis, nous avons aussi des enjeux avec la caravane des pieds d’immeuble en avril. Enfin, le scoop, c'est que nous fêtons cette année les 20 ans du Club Sauvegarde ! Tout se passera au centre Mandela, je n’en dis pas plus pour l’instant, mais il y aura beaucoup de surprises !

 

En sport. Hier soir, dans le cadre de la 23è journée de nationale 1 masculine de basket, le BesAC s’est incliné sur le score de 89 à 74 face à Caen. La belle série de match sans défaite s’est arrêtée. A trois journées de la fin de la saison  régulière, les Bisontins apparaissent en septième position, avec 35 points.

Une bonne nouvelle en provenance du Palais des Sports de Besançon. Hier soir, l’ESBF s’est qualifiée pour les demi-finales de la Coupe de France. Le groupe de Sébastien Mizoule a vaincu Nice sur le score de 27 à 26. Les Bisontines ont connu des difficultés durant cette période. A la mi-temps, elles étaient menées 11 à 17. Place désormais à la Coupe d’Europe, avec un déplacement ce dimanche en Allemagne face à Dortmund.

Face à la fronde qui le visait, le FC Sochaux Montbéliard est revenu sur  la décision qu’il avait prise plus tôt dans la journée. Il a finalement accepté l’idée de reporter la rencontre de samedi contre Caen, comptant pour la 19è journée de championnat. Dans un premier temps, le FCSM avait choisi de ne pas répondre favorablement à la demande de Caen, son adversaire. Le club normand ayant sollicité un report du match car il devait se tenir le même jour que les obsèques de l’épouse de son coach Stéphane Moulin. Finalement, l’opposition se disputera le vendredi 20 janvier à 18h30.

La décision peut paraître surprenante. On a appris cet après-midi que le FC Sochaux Montbéliard avait refusé de répondre à la demande de Caen pour déplacer la rencontre de ce samedi, prévue à 15h, et comptant pour la 19è journée de Ligue 2.  Le club normand avait formulé cette demande car les obsèques de l’épouse de Stéphane Moulin, l’entraîneur caennais, ont lieu ce jour. Dans un communiqué de presse, le club doubiste met  en avant « des difficultés logistiques Â».

C’est un jour très particulier pour le peuple brésilien et la planète football. Après une veillée funèbre ouverte au public, ce mardi, dans la plus stricte intimité, se dérouleront les obsèques du roi Pelé. Seuls la famille et les proches de ce grand champion ont été conviés. Dans le Haut-Doubs, Junior Miranda, l’actuel entraîneur-joueur de l’ES Doubs, originaire du Brésil, et dont la famille vit encore là-bas, ne cache pas sa nostalgie et tient à rendre hommage à celui qui fait la fierté de toute une nation et d’un sport.

Il  le confirme : « Pelé est une véritable icône, qui a réussi et a donné toutes ses lettres de noblesse au Brésil Â». Il fait partie de ces personnalités auxquelles la population se raccroche dans un quotidien difficile. Junior Miranda n’a pas connu le roi Pelé, mais il a eu la chance d’évoluer avec un entraîneur qui avait joué avec lui en Seleção. « Je me souviens qu’il nous avait dit qu’il avait 50 ans d’avance sur ses coéquipiers et ses adversaires Â» se remémore-t-il.

Junior Miranda, constamment en contact avec les siens, suit à distance l’hommage que le peuple brésilien rend à sa star. Branché également sur les chaînes brésiliennes, il partage ses moments d’émotion sur ses terres du Haut-Doubs. Encore plus que les Maradona, Platini et autres Zidane, le roi Pelé restera à jamais graver dans le cœur de ce passionné de football et pratiquant émérite.

L'interview de la rédaction / Junior Miranda

 

 

Handball : L’ESBF veut poursuivre son épopée européenne

À Besançon, les handballeuses de l’ESBF ont décroché le mois dernier leur ticket pour la phase de groupes de l’European Ligue. Elles affronteront trois formations lors de six matchs aller-retour, entre le 7 janvier et le 17 février. Il s’agit d’équipes provenant des mêmes pays que la saison dernière, où les Engagées avaient réalisé un beau parcours jusqu’en quarts de finale. Cette année, les bisontines devront faire face à Molde Elite, actuelles 3èmes du championnat norvégien, le Borussia Dortmund, 3èmes de Bundesliga, ainsi que Siofok, 7èmes du championnat hongrois, mais le meilleur championnat d’Europe de handball féminin. La première échéance aura lieu ce dimanche au Palais des Sports, où l’ESBF recevra le KFC Siofok à 18h.

 

Cyclisme : Le Tour de France à nouveau dans le Jura

Pour la deuxième année consécutive, le Tour de France passe par le Jura. La 19ème étape de la Grande Boucle reliera Moirans-en-Montagne à Poligny le 21 juillet prochain. Un parcours 100% jurassien avec une ligne droite de près de 8km qui amènera les coureurs pour une arrivée spectaculaire sur la route de Dole, près du centre commercial Triange d’Or. Un final à priori réservé aux sprinteurs.

 

Football : Deux équipes franc-comtoises encore en lice en Coupe de France

Jura Sud a obtenu son billet pour la suite de la compétition après avoir rejoué son huitième de finale contre le FC Limonest. Les hommes de Valentin Guichard se sont imposés au terme de la séance de tirs au but (1-1, 4 tab à 2) contre les pensionnaires de National 3. Ils recevront donc l’AC Ajaccio, actuellement en Ligue 1, dans leur stade de Moirans-en-Montagne. Dans le même temps, l'ASM Belfort sera opposé à l'Olympique Saint-Quentin. Un tirage plutôt clément pour les Belfortains, qui auraient pu tomber sur une équipe de Ligue 1. Les rencontres seront à suivre ce dimanche à partir de 15h30.

 

Coupe du Monde de Combiné nordique et de Ski de fond : Deux étapes dans la région

Et puis, concernant les sports d’hiver, la Coupe du Monde de combiné nordique fera son retour à Chaux-Neuve et son tremplin de la Côte Feuillée les 21 et 22 janvier prochains. Au programme le samedi : saut d’essai HS118 (12h30), saut de compétition (13h40) et ski de fond (16h). Pour enchaîner le dimanche à nouveau par le saut d’essai HS118 (9h), suivi du saut de compétition (10h) et du ski de fond (13h). Et puis, le Stade Nordique des Tuffes situé à Prémanon dans la station des Rousses accueillera une étape de la Coupe du Monde de ski de fond du 27 au 29 janvier 2023. Au programme : individuel skate le vendredi, sprint classique le samedi, et mass start classique le dimanche.

 

Ce début d’année 2023 est marqué par de nombreux évènements sportifs. La quatrième manche de la Coupe du Monde de biathlon débute le 5 janvier prochain à Pokljuka en Slovénie. Le sprint 7,5 kilomètres dames lancera les hostilités jeudi.  Le Jurassien Quentin Fillon Maillet reste sur un début de saison difficile. Il occupe actuellement la huitième place au classement général. Chez les filles, Lou Jeanmonnot apparaît à la 15è place. La Meuthiarde Caroline Colombo est 25è.

Le programme de ces quatre jours de compétition :

5/01 :

Sprint 7,5 km

6/01 :

Sprint 10 km

7/01 :

Poursuite : 10 km

Poursuite : 12,5 km

8/01

Relais mixte simple hommes et femmes

Relais mixte hommes et femmes