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Le Besançon Football et le Racing Besançon poursuivent leur recrutement pour la nouvelle saison à venir. Ainsi, Ismail Oumakhou (28 ans), qui a fait toutes ses classes au DFCO, vient de s’engager avec le BF. Le milieu de terrain passé par Selongey et Montceau-les-Mines en nationale 2 viendra renforcer le secteur offensif.

nathan epaillard

 

Du côté du Racing Besançon, on annonce la venue de Nathan Epaillard, en provenance de Vannes. Il officiera au poste de milieu de terrain.


Ce lundi soir, à 21h, à Bucarest, la France et la Suisse s’affrontent pour le compte des 8è de finale de l’Euro 2020 de football. Comme à chaque grand rendez-vous sportif opposant ces deux nations, les supporters français et helvètes n’hésitent pas à se taquiner. Les entreprises franco-suisses n’échappent pas à la règle.

Chacun apportant les arguments qu’il faut et son chauvinisme pour justifier son soutien . David, originaire de Morteau, confirme cette rivalité seine. Plus que la défaite, c’est sans doute le retour au travail qui est le plus redouté.

C’est promis les perdants devront affronter les sarcasmes des autres. Des paris ont été lancés. Qui de Benzema et Shaqiri l’emportera ? A la rédaction de Plein Air, nous sommes tombés sur un consensus intégral. Affaire à suivre.

L'interview de la rédaction

Le Racing Besançon annonce la venue de deux nouveaux renforts. Il s’agit de deux attaquants. Riyad Mannkour arrive de Saint-Appolinaire. Quant à Reiny Santos, il portait l’an dernier les couleurs de l’Ain Sud Football.

Après Abdel Ghezali et Marvin Martin, troisième épisode aujourd’hui de l’Euro de Plein Air. Cette fois, c’est l’ancien arbitre professionnel Michel Vautrot, qui s’est prêté au jeu. Ce dernier connaît bien la compétition pour y avoir notamment arbitré la finale en 1988.

Michel bonjour. Tout d’abord, comment es-tu entré dans le monde du football ? Quels en sont tes premiers souvenirs ?

Bonjour. Il faut savoir que je suis arrivé de manière un peu étrange dans le monde du foot. Enfant, j’étais malade, j’ai raté 2 ans de scolarité, et je ne pouvais pas faire de sport. J’étais autant fait pour être arbitre que pour être curé, et pourtant je me suis retrouvé arbitre international après un parcours pour le moins hors du commun.

Tu n’avais pas d’idoles ou de souvenirs de football plus jeune ?

Tu sais, j’ai grandi dans la ferme familiale avec mes grands-parents. Personne ne parlait de football à la maison. Cependant, les gens m’amenaient des revues de sport quand j’étais malade. C’est comme ça que je me suis passionné pour le football mais surtout pour le cyclisme. J’ai rêvé à travers mes lectures des idoles de l’époque.

Tu entames par la suite une brillante carrière d’arbitre qui t'amène jusqu’à la Coupe du Monde en 1982 puis en 1990. Comment as-tu vécu ces moments ?

Ce sont des événements exceptionnels qui nous marquent. Jamais je n’aurais imaginé avoir la chance de vivre ça de l’intérieur. J’ai beaucoup appris notamment en 1982, où peu le savent mais j’étais 4ème arbitre de la finale. Vivre une finale de Coupe du Monde comme ça, de l’intérieur, ce fut un souvenir extraordinaire.

Tu arbitres au total 5 matchs de Coupe du Monde dont 2 de l’Argentine en 1990. À cette époque, je crois que l’Albiceleste tient dans ses rangs un petit joueur, pas vraiment connu, du nom de Diego Maradona. Plus sérieusement, quel souvenir gardes-tu de lui ?

J’en ai un souvenir marquant puisque la demi-finale en 1990 se joue à Naples, où Diego était, et est toujours d’ailleurs, considéré comme un Dieu. Les joueurs italiens étaient particulièrement nerveux parce qu’ils étaient censés être chez eux, à domicile, mais tout le stade encourageait et vibrait pour l’Argentine de Diego Maradona, alors qu’une place en finale de Coupe du Monde était en jeu.

On connaît Maradona pour son double côté ange et démon. As-tu des anecdotes particulières sur cette légende ?

Oui tout à fait. Malgré la réputation sulfureuse qu’il avait, c’est un joueur qui n’usait pas de son statut de star pour mettre la pression sur l’arbitre. Je n’ai jamais eu de soucis avec lui. Je me souviens même d’un quart-de-finale de Coupe d’Europe entre Naples et le Bayern Munich où il s’est fait remplacé à la 75e minute. Il donne son brassard de capitaine à un coéquipier, sort du terrain, puis revient vers ma direction. Je me suis demandé, « Qu’est-ce qu’il veut ? Il vient ronchonner ou se plaindre ? Â». Il est juste venu me serrer la main et me remercier, puis il est parti en direction du banc.

Outre la Coupe du Monde, tu as aussi arbitré à l’Euro, et notamment en 1988 lors de la finale entre les Pays-Bas et l’URSS. On parle souvent de la pression des joueurs avant une finale, mais j’imagine que c'est pareil lorsqu’on doit l’arbitrer ?

Évidemment, la pression est énorme. La marge d’erreur qu’on admet aux joueurs, on ne l’admet pas à l’arbitre. Je me souviens de l’atmosphère de ce match. Il faut savoir que l’URSS a peu de supporters qui se déplacent à l’époque, donc on se retrouve avec un stade olympique de Munich totalement orange acquis à la cause des Pays-Bas. C’était impressionnant, mais il faut tout de suite se re-mobiliser afin de faire le moins d’erreurs possibles.

33 ans plus tard, suis-tu l’Euro actuel ? Qu’en penses-tu pour le moment ?

Pour être honnête, je ne l’ai que survolé. Pour moi, la compétition ne commence toujours qu’à partir des matchs à élimination directe, encore plus depuis le passage à 24 équipes où il n’y a plus de surprises, à part la Turquie peut-être qu’on attendait bien plus forte.

Tu préférais l’ancien système à 16 avec 2 qualifiés par poule ?

Tu sais, j’ai même connu l’Euro avec 8 équipes. On disait que l’Euro était plus dur à gagner que la Coupe du Monde pour cette raison. On attaquait directement par des matchs contre les meilleures équipes. Je trouve que le passage à 24 équipes a enlevé l’intérêt de  ce premier tour.

Pour parler un peu de ton domaine de prédilection, à savoir l’arbitrage. Quel regard portes-tu sur les évolutions de ces dernières années ?

Je suis de l’ancienne génération et personnellement, je n’aurais pas aimé arbitrer avec l’oreillette et le VAR. Les arbitres sont devenus des robots formatés, sans spontanéité. Ils attendent pour signaler un hors-jeu parce qu’ils ont peur de se tromper, ils attendent qu’on leur dise quelque chose dans l’oreillette. Lors du match amical de la France contre le Pays de Galle avant l’Euro, l’arbitre a mis 4 minutes à prendre une décision sur un but. Ça tue l’esprit du jeu, et on l’a encore vu avec la Belgique qui s’est vu refuser un but pour un hors-jeu de poil de mouche contre la Finlande. Le doute devrait profiter au jeu, à l’attaque.

Quels changements faudrait-il apporter ?

J’ai une philosophie qui est qu’une erreur, c’est celle qu’on peut voir à l'œil nu. Si on a besoin de 150 ralentis avec 15 angles différents, ce n’est plus une erreur pour moi. L’arbitrage vidéo devrait servir uniquement au 4ème arbitre lorsqu’il y a une erreur énorme comme la main de Dieu de Maradona ou celle de Henry contre l’Irlande. On oublie que l’arbitrage, c’est beaucoup d’interprétation. Il n’y a pas un humain sur cette planète qui a la même interprétation, la même sensibilité, le même feeling. Ce n’est pas un radar qui peut remplacer l’humain.

Une dernière question où je te demande de te mouiller, qui sera le vainqueur de cet Euro ?

Alors c’est très simple. Étant donné que je me trompe toujours dans mes pronostics, je ne vais pas dire la France ! Très honnêtement, c’est dur à ce niveau de donner un vainqueur. Il y a l’Italie qui m’a agréablement surpris. La Belgique aussi, qui à mon sens aurait déjà dû gagner la dernière Coupe du Monde. Faire un pronostic maintenant, autant faire Pic et Pic et Colégram !

Peux-tu te présenter rapidement s’il te plaît?

« Je m’appelle Fabien Doubey, je suis originaire du Jura, de la petite montagne et expatrié bisontin depuis ma scolarité dans les études supérieures. Je suis notamment passé par le pole espoir de Besançon et le lycée Jules Haag en sports études.
Depuis maintenant 4 ans je suis professionnel en cyclisme sur route. Je suis passé par le club d’Arinthod, mon club d’enfance et ensuite par le club du CC Etupes qui m’a formé pour rejoindre les rangs professionnels. J’ai signé mon premier contrat dans l’équipe belge « Wanty-Gobert Â» (aujourd’hui « Intermarché Wanty-Gobert Â») et depuis cette année j’ai rejoins l’équipe « Total Direct Energie Â» (qui vient de changer de nom pour « Total Energies Â»). Â»

 

A 27 ans tu vas participer à ton premier Tour de France, l’épreuve culminante dans le monde du cyclisme, c’est un rêve de gosse qui se réalise ?

« C’est clairement un rêve qui devient réalité. Qui, enfant, ne passait pas ces étés à aller au bord de la route pour voir passer la caravane, applaudir et acclamer les coureurs ? C’est toute une histoire. Maintenant d’en être acteur, c’est génial. Â»

 

Tu approches de l’âge où souvent un athlète a accumulé beaucoup d’expérience et prendre une autre dimension. Est-ce que c’est une chose à laquelle tu penses parfois et est-ce que ce premier Tour de France c’est peut-être une occasion ?

« Je ne me focalise pas du tout sur l’âge, j’ai un parcours totalement différent du routier de base. C’est vrai que le Tour de France peut être un tremplin dans une carrière mais je n’ai jamais brûlé d’étape, j’ai toujours passé les niveaux à mon allure. C’est comme ça que je me suis construit et que ma carrière s’est construite.
Je pense que je suis prêt, physiquement et psychologiquement, à en découdre sur une course de trois semaines. Je suis pressé de prendre le départ demain. Â»

 

Dans quel état d’esprit tu abordes ce Tour ? C’est quoi tes objectifs, aussi bien sur le plan individuel que collectif ?

« Pour l’équipe, c’est évidemment de l’emporter, la victoire est tellement magnifique… et encore plus sur le Tour. Personnellement, j’ai l’envie de bien faire et de pratiquer le vélo que j’aime. C'est-à-dire, aller à l’avant et en tant que baroudeur essayer d’aller le plus loin possible sans me faire rattraper par le peloton.
C’est aussi ça le vélo, surtout en ce moment avec la période qu’on a pu vivre, c’est redonner du plaisir aux gens. On sent qu’à travers le Tour les gens veulent retrouver le sourire. Â»

 

Il y a cette 8ème étape qui part d’Oyonnax, pas très loin d’où tu viens, jusqu’au Grand-Bornand. Ça fait quoi d’être un local de l’étape ?

« Je n’ai pas eu la chance d’avoir une étape 100% jurassienne cette année mais Oyonnax c’est tout près de mon attache natale, de mes parents, là où j’ai passé toute mon enfance. Bien sûr que ça a une valeur particulière, c’était mes routes d’entraînements quand j’étais jeune. Le départ sera particulier avec beaucoup d’émotions et avec des gens que j’apprécie et que j’aime qui seront là. Ça va être un beau moment de partage grâce au Tour. Â»

Le pole performance, situé au COPS (Complexe d’Optimisation de la Performance Sportive) à Besançon est dirigé par Frédéric Grappe, également chercheur en sciences du sport et enseignant à l’université des sports de Besançon. L’objectif de ce pole est d’optimiser la forme des coureurs et l’ensemble du matériel (tenues, chaussures…) avant les courses. Une intervention scientifique nécessaire avec un matériel de haute technologie et sur un sport très technique et mécanique dans le but d’être performant.

« Sans dénigrer ce que font les autres, je pense que l’on a quelques longueurs d’avance Â»

Au total, ce sont 30 coureurs professionnels de l’équipe Groupama-FDJ et 12 coureurs de l’équipe de formation située à Besançon qui  voient leur matériel et leurs performances suivis de près. Le suivi s’effectue à hauteur de 70% en distanciel et 30 % en présentiel, majoritairement sur les courses. Les données recueillis sont rentrées sur une plateforme privée avec des datas analysées quotidiennement dans un but d’accompagnement des coureurs.

Ce suivi s’effectue dans le cadre d’une logique de recherche et développement très poussée avec pour objectif d’apporter des gains et de l’optimisation dans les différents secteurs de la performance. Ce pôle unique en France travaille en collaboration avec le laboratoire des sports « C3S Â» de l’université de Franche-Comté. Une partie de ce travail est financée par « liner Â», l’agence nationale de la recherche.

« En mutualisant les forces de l’équipe Groupama FDJ et du laboratoire C3S de l’université des sports de Besançon, on arrive à travailler avec une puissance supérieure. Â»

Le cyclisme a énormément évolué ces dernières années, notamment les aspects du développement du matériel et des connaissances liées à l’entraînement. C’est le sport où il y a le plus de recherches scientifiques au monde, il est donc essentiel de les utiliser à bon escient. D’ailleurs, beaucoup d’entraîneurs dans le monde du cyclisme sont doctorants dans le domaine scientifique ou formés avec des connaissances scientifiques. L’inconvénient d’une recherche aussi développée c’est que l’organisme des coureurs est poussé de plus en plus loin dans ses limites et augmente les risques  de blessures, il faut cependant les accepter car elles font partie du modèle.

L'interview de la rédaction 

Le calendrier de la nouvelle saison de Ligue 2 est connu. La compétition débutera le 24 juillet. A l’occasion de cette 1ère journée de championnat le FC Sochaux Montbéliard se déplacera à Dijon pour affronter l’ancien pensionnaire de Ligue 1. Pour leur premier match à Bonal, le 31 juillet, les Lionceaux recevront Le Havre. Pour les 3è et 4è journées de championnat, Sochaux se déplacera à Caen le 7 août et recevra Dunkerque le 14 août.

Un accord est intervenu entre le RC Lens et le FC Sochaux Montbéliard pour la venue de Tony Mauricio. Le gaucher de 27 ans, qui peut évoluer comme meneur de jeu ou ailier, s’est engagé pour trois saisons (plus une en option) avec le FCSM après avoir satisfait à la visite médicale d’usage.

 

Le Besançon Football, qui a vu plusieurs de ses joueurs cadres quitter le navire, annonce le recrutement de l’ancien racingman Danny Chi. Le milieu défensif se dit prêt à relever le nouveau défi qui s’offre à lui. « J’ai envie de faire une très belle saison » a-t-il déclaré aux dirigeants bisontins. Chi devra se montrer à la hauteur et surtout s’investir pleinement au sein de sa nouvelle formation.

Ce mercredi 23 juin avait lieu au stade Léo Lagrange, une journée olympique dans le but de remettre en lumière la vie sportive et associative bisontine. Abdel Ghelazi, l’élu en charge des aux sports à la ville de Besançon, met en avant l’importance « de la revalorisation des associations sportives après la crise sanitaire ». Il est important de profiter de la dynamique insuffler des jeux olympiques et également de l’Euro de football.

Le reportage de la rédaction 



Une soixante d’associations présentes

De nombreuses associations étaient présentes ce mercredi après-midi au stade Léo Lagrange. C’est notamment le cas du CROS (Comité Régional Olympique et sportif) de Bourgogne Franche-Comté qui veut montrer que le sport est toujours là et qu’il faut inciter les gens à prendre ou reprendre une licence au sein d’une association sportive. En raison de la crise sanitaires et des confinements à répétition, les clubs ont perdu entre 25% et 50% de leurs licenciés.
Soutenir la cause olympique
Au cours de cet après-midi, un challenge national a été mis en place. Il consistait à parcourir 2024m en référence aux JO de Paris 2024. Les jeunes sportifs avaient ainsi la possibilité de courir cette distance et remplir un bulletin afin d’avoir peut-être l’opportunité de se faire offrir une licence dans le sport souhaité. Un hashtag « #AllezLesBleus » a également fait son apparition dans le but de soutenir les équipes de France olympique et paralympique aux JO de Tokyo qui ne verront malheureusement pas de public français sur place.

 

olympisme leo lagrange 2

La torche Olympique sur place

 

OLYMPISME LEO LAGRANGE ERIC MONNIN

Éric Monnin, directeur du CEROU (Centre d’études et de recherches olympiques universitaires) et ancien judoka de haut niveau avait le « véritable honneur » de présenter la torche olympique à Besançon. Cet habitué des JO qui a, par exemple fait les JO de Sydney en 2000, s’est vu proposer la participation au relais de la torche olympique par le comité olympique hellénique avant la crise sanitaire. Tout le processus a alors été arrêté mais avec l’ouverture récente des frontières, Eric Monnin a eu l’opportunité de se rendre à Athènes afin de récupérer la torche, ainsi que le diplôme et l’uniforme. Une satisfaction et un bonheur de pouvoir la faire vivre et la partager avec les locaux.