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Ce matin s’est tenue la très attendue troisième édition de la Classic Grand Besançon. Le rendez-vous avait été donné sur l’esplanade des Droits de l’Homme, pour la présentation des différentes équipes avant un départ fictif à 11h30. Jusqu’à 16h, les spectateurs ont pu supporter les coureurs sur les routes du Grand Besançon, avant de saluer la victoire de Victor Lafay à son arrivée, au belvédère de Montfaucon.  

C’est sous un soleil timide, en début de matinée, que de nombreux spectateurs sont venus ce matin, sur l’Esplanade des Droits de l’Homme , saluer la dernière prestation de Thibault Pinot sur cette course, en raison de sa retraite sportive en fin de saison. Après les chaleureuses présentations de toutes les équipes présentes, l’équipe tant attendue, Groupama – FDJ, dont fait partie le champion franc-comtois, s’est vue acclamer par le public,  peu avant le départ fictif.  

A 11h30, Abdel Ghezali,  élu en charge des sports, Anne Vignot, maire de Besançon,  ainsi que Thibault Pinot ont coupé le ruban, signant le départ de cette course effrénée ! Le public, au-delà du bord des routes, a pu suivre tout au long de la journée, l’évolution des coureurs en direct sur la chaine “l’ Équipe”.

Le reportage de la rédaction :

Chaque année, la semaine olympique et paralympique participe à la promotion de la pratique sportive chez les jeunes et à la mobilisation de la communauté éducative autour des valeurs citoyennes et sportives. Dans le prolongement de la Journée nationale du sport scolaire, la Semaine olympique et paralympique est un moment clé pour éveiller les élèves aux bienfaits de la pratique sportive régulière. Elle participe également à mobiliser les parents autour de cet enjeu. Dans ce cadre, une journée olympique a été organisée ce mercredi à l’UFR STAPS en présence de Tony Estanguet, le président du comité d’organisation des Jeux Olympiques et Paralympiques de Paris 2024.

 

Dans le cadre de cette Semaine Olympique et Paralympique se tenait une journée olympique à l’université de Franche-Comté, sur le campus de la Bouloie à l’UFR STAPS. Elle se déclinait en plusieurs temps, en proposant, dans la matinée, le vernissage de l’exposition sur l’olympisme labelisée « olympiade culturelle », puis une conférence de Tony Estanguet, ayant comme thème « parcours de vie, valeurs et enjeux de l’olympisme dans le cadre des JO de Paris 2024 ». Un peu plus tard, dans l’après-midi, les étudiants et plus de 70 athlètes de haut niveau de l’université, comprenant des champions d’Europe et des champions du monde, ont été mis à l’honneur. Enfin, de nombreuses démonstrations sportives mixtes ont été proposées, avec la participation de l’équipe de France de boxe savate, de hockey sur gazon, et de goalball (un sport de ballon pratiqué par des sportifs déficients visuels).

 

 

Pour cette édition 2023, la Semaine Olympique et Paralympique met en avant les Jeux de Paris 2024 avec pour thème l’inclusion. Les élèves et les jeunes peuvent ainsi découvrir l’histoire des Jeux, les disciplines sportives, les athlètes et les valeurs qui sont portées par cet événement mondial. La SOP 2023 est également l’occasion de promouvoir l’égalité entre les genres, la diversité culturelle et l’inclusion des personnes en situation de handicap. Les événements et les activités proposées sont ouverts à tous, quels que soient leur âge, leur genre, leur origine ou leur condition physique. L’Université de Franche-Comté participe à cette initiative avec un programme riche et varié en s’appuyant notamment sur le CEROU, le centre d’études et de recherches olympiques universitaires.

 

Eric Monnin, vice-président de l’université de Franche-Comté et directeur du centre d’étude et de recherches olympiques universitaires est au micro de la rédaction : 

 

Même si le résultat n’a pas d’incidence sur la suite de la saison pour le BesAC. Les basketteurs bisontins ont réussi une belle prestation hier soir à Toulouse dans le cadre de la 7è journée de championnat en poule médiane, qualificative pour les play-offs de nationale 1 masculine.

Le groupe de Joseph Kalambani s’est imposé sur le score de 78 à 84.  Cette victoire et les éventuelles autres à venir ne seront pas suffisantes pour accrocher la salvatrice septième place. Vendredi soir, le BesAC recevra Challans au gymnase des Montboucons.

Le Montbéliardais Jean-Pierre Dartevelle, ancien vice-président de la Fédération Française de Tennis, est renvoyé aux assises de Montbéliard pour viol. Le septuagénaire est soupçonné par la justice d'avoir profité de son emprise sur une joueuse de 17 ans entre 2016 et 2018. L’individu va faire appel de cette décision. Il évoque des rapports consentants. Rappelons qu’il avait été placé en garde à vue en septembre 2018 pour "corruption de mineur et atteinte sexuelle sur mineur de plus de 15 ans".

Après une saison au sein du Grand Besançon Doubs Handball, l’assistant coach, Guillaume Crepain va rejoindre le club de Saran Loiret, actuel 2è du championnat de ProLigue,  la saison prochaine. Après 16 saisons en tant que joueur professionnel et plus de 400 matchs dans l’élite du handball français, le technicien avait décidé de mettre un terme à sa longue carrière de joueur pour commencer sa formation d’entraîneur professionnel en rejoignant Besançon.

Tout au long de cette période hivernale, Apach'Evasion accueille de nombreuses personnes en situation de handicap à la station de Métabief. Grâce à du matériel spécifique, l’association et ses accompagnateurs font découvrir les sports de glisse à leurs visiteurs. En fonction du handicap, la pratique s’effectue avec plus au moins d’autonomie. La rédaction a rencontré Céline et Arthur.

 « Ce n’est pas parce que l’on est en situation de handicap que l’on ne peut pas faire comme tout le monde » explique Céline. Pour atteindre cet objectif, la structure bénéficie de matériels, type dual, tandem piloté, uniski et kart-ski. Elle forme des bénévoles à l’utilisation de ces engins adaptés. Arthur en fait partie. Dans le cadre d’un stage, qu’il doit mener avec son école de commerce, sur le thème de l’humanitaire, le jeune homme encadre des sorties. Ce lundi après-midi, il doit assurer une activité en kart-ski. « Cela m’apprend énormément de choses. Cela me permet d’avoir une ouverture d’esprit, de mieux comprendre les personnes en situation de handicap et développer une meilleure empathie » explique l’étudiant. Et de continuer : « La pratique du kart-ski s’adresse aux personnes qui ont une mobilité au niveau du corps. Elles sont plus autonomes que les autres. Je me déplace derrière. Elles m’indiquent la direction qu’elles souhaitent prendre. Je dirige ensuite la sortie grâce à une ligne de vie ».

Partager une activité

En plus de leurs compétences techniques, les pilotes d’Apache Evasion doivent savoir développer de bonnes relations humaines avec leur public, instaurer de la confiance et rassurer. Ils doivent constamment s’adapter en fonction du handicap présent. « Nous devons se mettre à leur place et essayer d’apprécier ce qu’elles ressentent. Il faut beaucoup communiquer. Même si la personne ne peut pas le faire à son tour. C’est important de lui expliquer comment les choses vont se dérouler pour qu’elle puisse être en confiance et à l’aise pour la descente » conclut Céline.

L'interview de la rédaction / Arthur et Céline

 

 

Du 21 février au 5 mars, Planica, en Slovénie, reçoit les championnats du Monde de ski  nordique. C’est la première fois que ce pays accueille cet évènement. Au programme : ski de fond, combiné nordique et saut à ski. Le ski de fond et le saut à ski lanceront officiellement la compétition mercredi.

Nous suivrons avec intérêt le combinés Laurent Muhlethaler du SC Prémanon, Mattéo Baud de l’Olympic Mont d’Or et Gaël Blondeau du Mont Noir. En saut à ski, on notera la présence de la sauteuse Joséphine Pagnier, originaire de Chaux Neuve.

C’est avec un groupe décimé par les blessures et la maladie que l’ESBF  se présentera,  ce mercredi soir, au Palais des Sports, face à Metz, le leader incontesté de ce championnat de D1 féminine. Le club sait que la confrontation à venir sera difficile, mais, en même temps, le collectif  doit se montrer à la hauteur dans ce genre de match pour tenter d’accéder à une place européenne. Rien n’est impossible, quatre points séparent la formation bisontine de la cinquième place. L’équipe doit être capable de « faire un coup » face à ces formation de haut du tableau.

« Metz est la meilleure équipe européenne, donc du monde. Nous n’abordons pas cette confrontation, comme un match à la vie à la mort, mais comme un moment où on ne peut que se sublimer dans ces moments-là » explique Sébastien Mizoule, le coach bisontin. Et de poursuivre : « si on ne se sublime pas, on va prendre une fessée. Metz, c’est l’Everest. Ce n’est pas le Mont Blanc ». Le technicien attend de ses joueuses, « un engagement total », mais aussi qu’elles soient également en capacité d’aborder cette rencontre « avec plaisir et envie ». Sébastien Mizoule explique que lorsque l’on dispute un tel match, la seule technique n’est pas suffisante. « D’autres ingrédients sont nécessaires ».  « Une ambiance collective peut masquer les manques quantitatifs que nous connaissons actuellement. Il va falloir que l’on se serre les coudes » conclut-il.

Le coup d’envoi de cette rencontre sera donné à 20h au Palais des Sports Ghani Yalouz.

L'interview de la rédaction : Sébastien Mizoule

 


Le Suisse Jason Rüesch et la Française Coralie Bentz ont remporté ce dimanche l’épreuve historique de la Transjurassienne, longue de 47 kilomètres, entre Lamoura et Les Rousses. On notera la deuxième place du fondeur français Maurice Magnificat pour son retour à la compétition. L’ancienne internationale biathlète Anaïs Bescond prend la 10è position de la course féminine. Vainqueur l’an dernier, Émilien Louvrier a connu une journée plus délicate et a préféré abandonner.

Le Club Sauvegarde à Besançon est bien connu depuis des années, autant pour ses performances sportives que pour ses actions d’inclusion. Une fois de plus, le Club Sauvegarde a brillé en 2022 avec des athlètes au sommet et de très bons résultats obtenus aussi bien en France qu’à l’international. Une fierté et un accomplissement pour Fodé Ndao, le président, investi au plus haut point auprès des sportifs et de ses équipes. A l’aube de cette année 2023, la rédaction s’est entretenue avec l’ancien champion, pour faire le bilan de l’année passée et évoquer les ambitions de 2023.

 

Une année encore, vous avez porté le Club Sauvegarde au sommet, avec de très nombreuses performances sportives et de très bons résultats. Quel bilan tirez-vous de cette année 2022 ?

Si on parle de bilan sportif, 2022 était une année extraordinaire. Déjà, avec la médaille européenne de Laura Sivert. Mais aussi des nombreux podiums nationaux que nous avons faits. Et puis, cette saison, nous avons 8 athlètes qui sont inscrits sur liste ministérielle, donc des sportifs de haut niveau. Cela montre le travail qui a été fourni. Mais on allie énormément le sportif et le cadre éducatif. Cela passe par l’éducation populaire, avec la caravane des pieds d'immeubles, le rapprochement police/population, la venue du Raid aventure, notre partenaire centre loisirs jeune de la police nationale, etc. On a aussi été inscrit dans le cadre de la cité de l'emploi avec une action qui s'appelle « Du sport à l'emploi ». Tout ça pour dire que la saison était pleine, aussi bien sur l'aspect sportif que socioprofessionnel. Et puis, l'année n'était pas que du karaté. On a aussi eu pas mal de médailles en boxe, kick-boxing, et full contact. L'année a été remplie, de joie, de travail, d'abnégation, de rebonds. C'était une année excellente.

 

Championnat du monde, Coupe de France, vous avez aussi bien brillé sur le sol français qu’à l’étranger. Vous devez être fier, aujourd’hui, de tout ce travail réalisé au sein du Club Sauvegarde et des bons résultats obtenus ?

Bien sûr. Et cette année nous avons les championnats d'Europe senior. On attend de savoir si Laura Sivert se qualifie ou pas. On a aussi démarré cette saison avec des médailles. Nous pouvons évoquer la Coupe de France sénior, qui pour la première fois de l'histoire de la Franche-Comté, est remportée par une équipe locale. On a été a été vainqueur de la Coupe de France chez les filles, et une médaille de bronze chez les garçons en équipe. Ce qui montre cette solidarité qui est dans cette équipe, et que ce soit au niveau local et international.

 

Le Club Sauvegarde c’est aussi l’inclusion, l’accès au sport pour toutes et tous. Vous donnez des conférences, participez à des à des ateliers de handikaraté, au téléthon. On peut aussi parler de la caravane des pieds d’immeuble. Tout cet aspect-là doit être très important.

Oui c'est très important. Nous avons initié beaucoup de choses dans le cadre de l'extra sportif. On a un agrément éducation populaire. Nous avons aussi signé le pacte pour l'émancipation des jeunes de Planoise qui réunit de très nombreux partenaires. Le Club Sauvegarde doit participer à l'image positive de Planoise. On ne s'arrête pas, on se sert toujours de l'année d'avant pour rebondir. Nous devons continuer dans cette lancée pour pouvoir être accompagné, non seulement dans le cadre du sportif, mais aussi dans le cadre d'éducation populaire. Parce que le club c'est d'abord ça. J’en profite pour lancer un appel aux financeurs : penser au haut niveau c’est bien, mais la part de l'éducation populaire a toute sa place aussi. Nos licenciés, mais aussi des personnes en dehors du club, des habitants, bénéficient de nos actions. Nous sommes tous ensemble, et c'est ensemble que le Club Sauvegarde peut grandir. On reste humble, et puis on continue à travailler, beaucoup, encore et toujours.

 

J’imagine que vous avez quand même les Jeux Olympiques dans un coin de la tête, même si le karaté n’en fait plus partie. Deux ans après les Jeux de Paris, il y aura les JO de la Jeunesse à Dakar. Vous avez un groupe soudé, performant, avec cette génération 2006. J’imagine que ça va être un rendez-vous très attendu ?

Effectivement, c'est beaucoup dans la tête, dans le sens où le karaté ne sera malheureusement pas au programme. Mais il sera bien aux Jeux Olympiques de la Jeunesse 2026, à Dakar. Il faut qu'on puisse se dire « cap 2026 », en étant ambitieux. D'ailleurs nous avons une génération qui s'appelle « génération 2026 ». Il faudra qu'on arrive à travailler, à être tous ensemble. Les JO 2024 seront aussi le thème de la Caravane des pieds d’immeuble qui se tiendra en avril, puis cet été.

 

Que peut-on souhaiter au Club Sauvegarde pour l’avenir ?

Qu’il puisse s'identifier encore plus par rapport à la communication interne et externe. Que les gens se disent que ce n’est pas seulement un club de karaté, ou de kick boxing, mais bien le Club Sauvegarde de Besançon. Il est né sous l'impulsion de mon père, qui a créé ce club en lien avec le ministère de la justice pour des enfants en difficulté. Le sport était un alibi. C'était un moyen pour essayer d'accompagner les familles, femmes, hommes, enfants, tout le monde. Mais qu’on puisse se dire que le sport peut faire beaucoup. À travers le sport, il y a l'inclusion, l'insertion, l'émancipation, et encore tant de choses. Ce qu'on peut nous souhaiter aujourd’hui, c'est de mettre ça en avant, de se dire que le sport au Club Sauvegarde n'est qu'un prétexte pour réussir des avenirs meilleurs.

 

Quels vont-être les prochains rendez-vous importants pour le Club Sauvegarde ?

Déjà, nous avons les championnats de France minimes qui seront à Besançon du 29 au 30 avril 2023 ! Ça va être un gros boulot niveau organisation. Il y a également, au mois de mars, les championnats d'Europe qui se tiendront en Espagne. Et puis, nous avons aussi des enjeux avec la caravane des pieds d’immeuble en avril. Enfin, le scoop, c'est que nous fêtons cette année les 20 ans du Club Sauvegarde ! Tout se passera au centre Mandela, je n’en dis pas plus pour l’instant, mais il y aura beaucoup de surprises !