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La banque alimentaire du Jura regrette l’initiative personnelle du président national des « Restos du CÅ“ur Â». Elle le fait savoir dans un communiqué de presse ce mercredi. L’écrit reconnaît que « toutes les associations de l’aide alimentaire sont confrontées aux mêmes difficultés Â». Elle appelle a davantage de solidarité entre les différentes composantes. Par ailleurs, elle tient à souligner les partenariats et les soutiens qui existent sur le territoire jurassien. Elle appelle d’ores et déjà à la mobilisation pour les 24 et 25 novembre prochains, dates de la prochaine grande collecte nationale.

Les Restos du CÅ“ur sont en difficulté. Une situation qui inquiète. L’association de Coluche a vu ses coûts de fonctionnement augmenter ainsi que le nombre de ses bénéficiaires. Il lui manque 35 millions d’euros pour clore l’année 2023 à l’équilibre. Dans ces conditions, l’état  a décidé de lui ovtroyer une aide spécifique de 15 millions d’euros. Tout comme le milliardaire Bernard Arnault qui a annoncé verser une aide de 10 millions d’euros.

La précarité alimentaire est telle en France que personne ne souhaite voir l’association disparaitre. Durant l’exercice 2022/2023, la structure a distribué 170 millions de repas, contre 142 millions l’année précédente. Parmi les bénéficiaires, de nombreux étudiants font appel à ses services pour subvenir à leur besoin les plus primaires. « Cette situation nous préoccupe énormément. Les étudiants font partie des catégories de la population qui vont le plus recourir à l’aide que procurent les Restos du CÅ“ur Â» explique Timo président de l’AEB, le 1er syndicat étudiant à Besançon. Et de poursuivre : « C’est un grand appui d’avoir les Restos du CÅ“ur pour pouvoir fournir les premières denrées de nécessité aux étudiants. Si les Restos du CÅ“ur sont dans une situation qui est défavorable, nous savons que ce sont les bénéficiaires qui le seront aussi, et donc les étudiantes et les étudiants Â».

L’aide de Bernard Arnault ?

« Ca lui donne bonne conscience. Il va pouvoir dormir sur son oreiller en soie Â» explique l’étudiant. Timo accuse Bernard Arnault d’être « responsable Â» de la situation de précarité actuelle. « Ces gens sont les premiers responsables de cette crise. Cela vient de leur gestion extrêmement bourgeoise et capitaliste. Ils ne peuvent pas d’un côté créer une inflation de toute pièce en augmentant les prix et rendre la vie impossible aux citoyens et, de l’autre, venir faire les beaux, en faisant des dons. Ils se nourrissent sans cesse de la misère des gens Â».

La rentrée universitaire ? 

Cette année encore les étudiants ne sont pas épargnés par la précarité. Besançon, comme de nombreuses villes françaises, connaît une tension locative pour les logements étudiants. Alors que 25% des étudiants bisontins sont boursiers, le Crous Bourgogne Franche-Comté n’est pas en mesure de répondre à leurs besoins en termes d’hébergement. « Cela représente 10 étudiants boursiers pour un logement Crous Â» précise le responsable syndical. L’alimentation est également un vrai problème. « Le repas à un euro pour toutes et tous nous a été retiré. Ce dispositif coûte 90 millions d’euros par an à l’état. Les profits de Total pour l’année 2022/2023 représentent 36 milliards. Avec une année de profits de Total, on finance 400 ans de repas à un euro. De Molière jusqu’à nous, tous les étudiants de France auraient pu manger le repas à un euro Â» conclut l’étudiant bisontin.

L'interview de la rédaction / Timo, président de l'AEB, premierr syndicat étudiant à Besançon

La gestion du périscolaire est un véritable problème pour les municipalités. A Besançon, la situation n’est pas nouvelle. En cette rentrée 2023/2024, de nombreux enfants n’ont pas accès à la cantine scolaire. Un problème de recrutement d’animateurs explique cette situation.

L'interview de la rédaction : Jennifer, une maman désemparée

A Besançon, 250 enfants sont, pour l’heure sans solution. Ce qui représente 6% des petits bisontins, dont les familles sont intéressées par ce mode de garde. La ville se mobilise pour trouver ces moyens humains qui manquent à l’appel. Elle compte sur le retour des étudiants pour compléter ses effectifs. Une vingtaine d’animateurs manquent pour assurer un meilleur service et répondre aux besoins des familles.

L'interereview de la rédaction : Claudine Claudet, en charge de l'éducation, des écoles et de la restauration scolaire à la ville de Besançon

Ce dimanche, Patrice Douret, le président des Restos du CÅ“ur, a lancé un appel aux forces politiques et économiques pour « un plan d’urgence alimentaire Â». « Si rien n’est fait, on pourrait fermer d’ici trois ans Â» a-t-il expliqué. En difficulté financière, l’association, créée par Coluche en 1985 va devoir réduire le nombre de bénéficiaires cet hiver. Ce sont 150.000 personnes qui ne pourront plus accéder à ses aides. Il manquerait 35 millions d’euros d’ici la fin de l’année. L’état a d’ores et déjà promis 15 millions d’euros supplémentaires.

Ce dimanche, Patrice Douret, le président des Restos du CÅ“ur, a lancé un appel aux forces politiques et économiques pour « un plan d’urgence alimentaire Â». « Si rien n’est fait, on pourrait fermer d’ici trois ans Â» a-t-il expliqué. En difficulté financière, l’association, créée par Coluche en 1985 va devoir réduire le nombre de bénéficiaires cet hiver. Ce sont 150.000 personnes qui ne pourront plus accéder à ses aides.

Selon les derniers chiffres provisoires communiqués samedi par le ministère de l’Intérieur, 118 femmes ont été tuées en 2022 en France par leur conjoint ou ex-conjoint. Des données qui sont quasiment stables par rapport à 2021. En France, en moyenne, un féminicide survient tous les trois jours. Des chiffres qui sont dévoilés alors qu’un nouveau féminicide a été

Après les violences urbaines de juin dernier, Gérald Darmanin, le ministre de l’Intérieur a annoncé jeudi l’expulsion des logements sociaux des délinquants condamnés par la justice en France. Des instructions ont été données en ce sens aux préfets. Son objectif que « les personnes délinquantes ne puissent pas bénéficier de la solidarité nationale Â».

Hier, en déplacement à Rouen,  Elisabeth Borne a annoncé 1,1 milliard d’euros pour les soignants au bénéfice de la revalorisation salariale, en particulier pour le travail de nuit et le dimanche. 600 millions d’euros correspondent à des revalorisations précédemment annoncées et 500 millions à de nouvelles mesures qui seront inscrites dans le projet de loi de financement de la Sécurité sociale (PLFSS) 2024. Dans ce contexte, le travail de nuit à l’hôpital sera revalorisé de 25 % et le tarif des gardes augmenté de 50 %. En parallèle, la Première Ministre  a également indiqué que les patients pourront bientôt se faire remettre des antibiotiques pour traiter angines et cystites sans passer par la case médecin.

« Naf Naf Â» a demandé son placement en redressement judiciaire « pour faire face à des arriérés de paiement de loyer durant le covid » a expliqué un porte-parole. L’enseigne emploie 660 salariés en France. Elle détient 131 magasins dans le Pays, dont deux structures à Besançon et une à Pontarlier.

Selon une étude du cabinet Altares et GSC (Garantie Sociale du Chef d’Entreprise), le nombre de chefs d'entreprise se retrouvant au chômage a bondi de plus de 36% entre janvier et juin dernier en France. Soit plus de 25.000 personnes.  Il s’agit majoritairement d’entrepreneurs à la tête de petites structures.

Néanmoins, le nombre de chefs d’entreprises de plus de 20 salariés a doublé sur cette  même période. Les patrons d’entreprises de grandes tailles, sont plus nombreux également. Ce sont les entrepreneurs de la construction et du commerce qui arrivent en tête. Précisons que la plupart des patrons français n’ont aucune forme de protection en cas de perte de leur emploi.