Avec une incidence en population générale en baisse continue (moins de 60 pour 100 000 habitants), la Bourgogne-Franche-Comté s’inscrit dans la tendance nationale de repli de l’épidémie. Cette trajectoire favorable s’observe également sur la charge hospitalière, avec un peu plus de 150 personnes admises pour des formes graves de la COVID-19 à l’échelle régionale, dont une trentaine en soins critiques.
Concernant la vaccination, moins de 15% des personnes vaccinables de la région (personnes âgées de 12 ans et plus) n’ont pas reçu leur première dose de vaccin et ce chiffre peut encore reculer, en particulier chez les plus jeunes avec la vaccination proposée au collège et au lycée.
C’est un véritable problème. Les territoires frontaliers peinent à accueillir des professionnels de santé. Certains secteurs manquent de médecin, mais également d’infirmier, de dentiste ou d’ophtalmologiste. La suisse voisine, avec ses rémunérations défiant toute concurrence, et parfois des conditions de travail jugées plus attractives, attire de nombreux soignants français. Ce qui fragilise les établissements de santé et l’offre qui en découle.
Soucieuses de cette situation, Annie Genevard, Députée du Doubs, et Virginie Duby-Muller, députée de Haute-Savoie, ont sollicité un entretien auprès du cabinet du ministre de la santé afin de l’alerter « sur la situation très tendue en matière de démographie médicale dans les territoires frontaliers ».
Les deux parlementaires ont ainsi proposé à Olivier Véran que soit étendu le coefficient « coût de la vie » aux territoires frontaliers avec la Suisse comme cela a été mis en œuvre en Île de France. Cette prime ayant vocation à compenser le coût de la vie en frontière. Une proposition que les conseillers du ministre ont entendu. Mme Genevard explique que ces derniers ont chargé « la Direction de la Recherche et des études en santé d’évaluer précisément la situation ». Les députées ont signalé « l’urgence de la situation qui appelle des décisions rapides ».
L'interview de la rédaction
Concernant l’épidémie de Covid-19. Selon les chiffres communiqués par le Rectorat de Besançon, arrêtés jeudi en début d’après-midi, une structure scolaire a fermé ses portes dans l’académie. 70 classes suivent les cours à distance.
213 élèves et 9 personnels sont cas confirmés à la Covid-19 en cumul sur les 7 derniers jours. L’administration explique que chaque établissement scolaire « aura proposé d'ici la fin du mois de septembre une offre de vaccination aux élèves dans le cadre scolaire ». Dans les écoles, les campagnes de tests salivaires ont repris depuis cette semaine.
.
À compter du 1er octobre, le vaccinodrome de Besançon-Micropolis sera ouvert trois jours et demi par semaine au lieu de sept actuellement. Ce nouveau fonctionnement se fera progressivement sur les trois semaines à venir. Les horaires resteront les mêmes : 9h – 18h30. A noter que les personnes sans rendez-vous peuvent être reçues pour se faire vacciner.
L’obligation vaccinale pour les soignants et le personnel de santé au contact de patients fragiles (pompiers, ambulanciers, aides à domicile) est entré définitivement en vigueur ce mercredi 15 septembre. Pour dénoncer cette situation, un rassemblement s’est tenu à 13h sur le parvis de l’hôpital Jean Minjoz à Besançon. 600 personnes selon les syndicats, 300 selon la police se sont rassemblées à Besançon pour dénoncer cette mesure.
Dans un communiqué de presse, le CHU de Besançon indique que plus de 90% du personnel ont transmis leur justificatif vaccinal à ce jour. Rappelons que le site bisontin compte 7200 professionnels. On écoute Laurence Mathioly de Sud Santé au micro de la rédaction.
L'interview de la rédaction :
L’obligation vaccinale pour les soignants et le personnel de santé au contact de patients fragiles (pompiers, ambulanciers, aides à domicile) entre définitivement en vigueur ce mercredi 15 septembre. Pour dénoncer cette situation, un rassemblement se tiendra à 13h sur le parvis de l’hôpital Jean Minjoz à Besançon.
Dans le Jura. L’union départementale CGT a déposé un préavis de grève courant du 14 septembre au 15 novembre. Il est porté par des agents du public et du privé. Les effets du pass sanitaire et les répercussions sur l'emploi inhérentes à sa mise en place sont à l’origine de cette action.
Après une première journée de sensibilisation, menée le 11 juin dernier, la Ville de Morteau propose une nouvelle action grand public sur le thème de la mobilité douce ce mercredi 15 septembre. La cité du Haut-Doubs et son CCAS, en partenariat avec l’association Unis-Vers-Selle, proposent deux ateliers de remise en selle. Pour les adultes, le rendez-vous est fixé à 10h30 au champ de foire. Les enfants seront accueillis à 13h30.
Cette initiative à plusieurs objectifs : rassurer les futurs cyclistes en leur permettant de (re)prendre en main le vélo, favoriser la pratique d’une activité physique, fluidifier le trafic en ville et participer à la préservation de l’environnement. Cette opération s’inscrit bien évidement dans le cadre d’une politique locale favorisant l’usage du vélo. Ainsi, des bandes cyclables ont été tracées, à la demande des élus, sur les secteurs de la rue de la Louhière et l’avenue Charles de Gaulle,. Elles facilitent les déplacements et permettent aux usagers de pouvoir évoluer en toute sécurité. Il est également prévu l’installation de points d’accroche en ville. La municipalité n’entend pas en rester là. D’autres initiatives devraient voire le jour prochainement.
Pour s’inscrire aux ateliers, n’hésitez pas à contacter le CCAS de la ville de Morteau au 03.81.68.56.86
L'interview de la rédaction / Marie Bonnet, Conseillère Municipale déléguée aux affaires sociales et services à la population
Dans le Jura. L’union départementale CGT annonce qu’elle a déposé un préavis de grève courant du 14 septembre au 15 novembre. Il est porté par des agents du public et du privé. Les effets du pass sanitaire et les répercussions sur l'emploi inhérentes à sa mise en place sont à l’origine de cette action.
Depuis ce lundi, le passe sanitaire est étendu en Suisse. Désormais, il est requis pour entrer au restaurant ou dans un bar, mais également dans un cinéma, un musée et assister à une épreuve sportive en intérieur.
Cette décision a été prise par nos voisins face à la situation critique dans les hôpitaux et l’occupation des lits en soins intensifs. Cette mesure concerne les personnes de plus de 16 ans. Elle est en vigueur jusqu’au 24 janvier prochain. Concernant l’entrée sur le sol suisse de personnes non immunisées et non vaccinées, le Conseil fédéral se prononcera le 17 septembre.
Un millier de personnes se sont rassemblées cet après-midi sur la place de la Révolution à Besançon pour dénoncer l’extension du pass sanitaire dans le pays. Une nouvelle mobilisation est annoncée ce mercredi avec l’obligation vaccinale pour les soignants, qui devront être en mesure de présenter la preuve d’au moins une injection de vaccin contre le covid-19 s’ils veulent continuer d’exercer. Un rassemblement se tiendra à cette occasion devant l’hôpital Minjoz à Besançon.
Rappelons également que 15 jours plus tard, le 30 septembre, les ados âgés de 12 ans et 2 mois devront également posséder un passe sanitaire ou un test négatif s’ils veulent avoir accès à certains lieux publics comme les cinémas, les restaurants ou prendre le train et participer à des activités extrascolaires