Ce mardi 31 mai, c’est la journée mondiale sans tabac. Son objectif est d’alerter sur les dangers du tabagisme sur la santé et défendre les politiques visant à réduire efficacement la consommation de tabac. Selon des chiffres de l’OMS, le tabac tue chaque année plus de huit millions de personnes.
A Pontarlier, l’enseigne LaserOstop développe une technique efficace qui permet de stopper la consommation de tabac chez les fumeurs. Florian Pelcat reconnaît que le nombre de fumeurs a augmenté. La période anxiogène que nous avons vécue ces deux dernières années n’y est pas étrangère. La santé arrive en tête des préoccupations, avant l’aspect financier. C’est dans ce contexte que M. Pelcat a importé en Franche-Comté une technique qui a prouvé son efficacité depuis une dizaine d’années. Actuellement, 90 entités la proposent dans l’Hexagone. Le concept se décline en deux temps : l’utilisation du laser pour traiter la dépendance et une séance de coaching pour une prise en charge psychologique.
Suppression de l’état de manque
Avec le laser, le praticien intervient au niveau des pavillons auriculaires et stimulent les terminaisons nerveuses liées à la dépendance. Une seule intervention est pratiquée, mais l’enseigne pontissalienne propose une garantie de 12 mois en cas de rechute. « Parfois les gros fumeurs ont besoin d’un accompagnement plus poussé » explique le responsable. Le coût d’une séance s’élève à 190 euros. Cependant, journée mondiale sans tabac oblige, le coût de l’intervention est exceptionnellement fixé à 160 euros ce jour.
Pour tout savoir sur cette pratique et prendre rendez-vous : www.laserostop.com
Parler de la maladie autrement et Sensibiliser le plus grand nombre, dont notamment les jeunes, a une bonne hygiène de vie et aux dangers du tabac tels sont les objectifs de la Color Life de Besançon, organisée par une équipe d’étudiants de l’IMEA et les bénévoles de la ligue contre le cancer dans le parc de la Gare d’Eau.

Pour le professeur Bosset, le président de la ligue contre le cancer du Doubs, l’objectif est « de ne pas dramatiser la maladie ». Certes, les décès sont une réalité, mais il est important de porter aussi des messages d’espoir et de prévention ».

1600 personnes

1600 personnes ont participé à cette course colorée. Plusieurs départs étaient au programme. Un vrai défi pour les plus téméraires, dont l’objectif était de présenter à l’arrivée le t-shirt et le visage les plus colorés possibles. C’est dans une belle ambiance festive, après deux années d’interruption, en raison de la crise sanitaire, qui s’est déroulée cet évènement haut en couleur.
Le reportage de la rédaction : paul, de l'équipe d'organisation et le Professeur Bosset
La circulation virale a encore nettement diminué sur la dernière période de 7 jours, dans les départements franc-comtois. Le taux d’incidence en population générale est légèrement inférieur à 300 cas pour 100 000 habitants en Bourgogne-Franche-Comté. Le taux de positivité des tests est proche de 20%.
Les tiques, parasites de petites tailles, présentes d’avril à octobre dans les régions riches en massifs forestiers, en zones boisées et végétalisées, comme la Bourgogne-Franche-Comté, peuvent transmettre de très nombreuses maladies à l’homme, notamment la maladie de Lyme.
Des gestes simples qui permettent de réduire les risques
Anne Colin l’explique, des actions sont à réaliser avant, pendant, et après une sortie en pleine nature.
- Bien s’équiper de vêtements longs et clairs, couvrant la peau et les parties du corps exposées, et se munir de pinces à tiques. Les répulsifs qui disposent de l’autorisation de mise sur le marché (AMM) peuvent être utilisés.
- Rester sur les chemins et ne pas s’en éloigner, éviter les hautes herbes, et ne pas s’asseoir directement dans l’herbe.
- Vérifier ses vêtements, examiner très soigneusement son corps, même les parties les plus dures à observer (s’aider de deux miroirs une d’une personne). Recommencer les jours qui suivent.
En cas de piqûre, consulter un médecin si une plaque rouge apparaît autour de la plaie après 48h et jusqu’à 30 jours après la piqûre, et si des symptômes tels que maux de tête, fièvre ou grande fatigue se manifestent. Désinfecter la zone de piqûre après avoir extrait la tique et lavez-vous les mains. Pour l’extraire, n’utilisez surtout pas de produits type éther, alcool, flamme, ou autre. Utilisez un crochet à tique sans compresser le corps de la tique pour éviter qu’elle régurgite sa salive qui contient tous les agents pathogènes.
Anne Colin, présidente de Lym'Pact :
Après 7 années passées à la direction générale du CHU de Besançon, Chantal Carroger quittera ses fonctions le 23 mai prochain pour partir en retraite. L’intérim sera assuré par Emmanuel Luigi, actuel directeur général adjoint, jusqu’à la nomination d’un nouveau directeur général dont la prise de fonction débutera au 1er janvier 2023.
C’est une découverte porteuse d’espoir dans la lutte contre le cancer du sein triple négatif. Le laboratoire de l’université EPILAB vient d’isoler deux nouvelles souches d’infection à CMV (le cytomégalovirus), provenant de cancers du sein triple négatif. Ce type de cancer du sein est très agressif, plus résistant aux traitements, et représente 15 % des cas de cancer du sein, soit environ 9 000 femmes par an en France.
La découverte revient au laboratoire bisontin de Georges Herbein, médecin biologiste et virologue au CHU de Besançon et à l’université de Franche-Comté. Son équipe a découvert un lien de causalité direct entre le CMV et le cancer du sein. Des traitements anti-CMV sont actuellement utilisés en Suède pour le cancer du cerveau. Ce qui laisse penser que ces mêmes traitements pourraient être utilisés pour les cancers du sein triple négatif.
La diminution de la circulation du virus se poursuit en Bourgogne-Franche-Comté, avec un taux d’incidence désormais inférieur à 400 cas pour 100 000 habitants et un taux de positivité des tests un peu au-dessus de 20%. En dépit de leur net repli, ces indicateurs se situent encore bien au-dessus des seuils d’alerte (50 cas pour 100 000 habitants. 10% concernant le taux de positivité).
Le samedi 21 mai prochain aura lieu au Russey le deuxième forum de la Santé du Pays Horloger. Organisé dans le cadre du Contrat Local de Santé, ce forum permettra au grand public de venir à la rencontre des acteurs locaux de la santé, mais aussi des partenaires tels que l’Assurance Maladie,… .
Des stands d’informations permettront aux visiteurs de découvrir les actions mises en place sur le territoire. Des animations seront proposées tout au long de la journée et un espace Forum des métiers de la santé permettra à ceux qui le souhaitent de rencontrer les recruteurs du Pays Horloger.
Suite à l’amélioration du contexte sanitaire, le CHI de Haute-Comté, l’hôpital de Pontarlier, autorise à nouveau les visiteurs. Néanmoins, une organisation spécifique est mise en place en fonction des services. Ces allègements ne doivent pas faire oublier que le port du masque est obligatoire et que les gestes barrière doivent être respectées. Concernant les consultations et hospitalisations programmées, un test PCR négatif de moins de 48h reste obligatoire et le port du masque est obligatoire également.
Bon à savoir :
Médecines, Chirurgies : Visites autorisées à raison de 2 visiteurs maximum par patient par jour avec contrôle du pass sanitaire et port du masque obligatoire de 13h30 à 20h.
Grandvallier : Visites autorisées avec contrôle du pass sanitaire et port du masque obligatoire de 14h à 18h.
Maternité : Visites autorisées pour le papa ou co-parent une seule fois par jour par maman en isolement dans la chambre (toute sortie est définitive) avec contrôle du pass sanitaire et avec port du masque obligatoire. Une seule visite autorisée de la fratrie pendant la durée du séjour de la maman en isolement dans la chambre.
Pédiatrie & Néonatologie : Uniquement les parents avec contrôle du pass sanitaire et port du masque obligatoire et contrôle du pass sanitaire.
Chambre funéraire : Visites autorisées uniquement auprès des défunts non-covid avec port du masque obligatoire
Ce lundi soir, au palais des sports Ghani Yalouz, la délégation régionale académique à la jeunesse et aux sports organisait une soirée de prévention et de lutte contre les violences dans le sport. Cette initiative avait pour but premier d’informer et de sensibiliser les éducateurs sportifs et dirigeants des clubs du Doubs sur les violences sexuelles, morales et physiques, le racisme et le bizutage au sein des pratiques. Les intervenants, dont Patrice Durand, inspecteur d’académie, directeur des services de l’éducation nationale du Doubs, ont voulu porter cette réflexion avec les premiers concernés et les doter d’outils leur permettant de repérer d’éventuelles mauvaises conduites et connaître les démarches à mener et les institutions à contacter en cas de besoin
Tout sauf des éducateurs
Si dans leur très grande majorité, et heureusement, les éducateurs bénévoles et professionnels sont respectueux des jeunes qu’ils encadrent et conscients de l’importance de leur rôle et de leurs missions, certains agissent étrangement, oubliant leur responsabilité ou se montrant de véritables prédateurs. Sachant cibler leurs proies, notamment les jeunes les plus vulnérables, ils utilisent toutes sortes de brimades, sévices et violences pour asseoir leur autorité, semer la terreur, obtenir de meilleurs résultats ou attirer des mineurs dans les mailles de leur filet
Des langues qui se délient
Depuis les témoignages de quelques sportifs de renom, évoquant notamment les viols et agressions sexuelles dont ils ont été victimes, les autorités n’ont pas tardé à réagir. Chaque année, la justice condamne et éloigne des terrains de sport des individus dangereux, menaçants et agressifs. La lutte contre les violences exercées dans le milieu du sport est devenue une priorité des pouvoirs publics et des fédérations sportives. Des contrôles inopinés ou suite à des signalements sont effectués par les organismes et administrations en charge de cette mission. « Les valeurs du sport ne doivent pas être bafouées. Il est tellement déterminant dans l’épanouissement et le développement physique, intellectuel et social et moral d’un jeune que les agresseurs doivent être sortis et condamnés » rappelle Madame Saint-Jean, conseillère d’animation sportive, en charge de la réglementation à la délégation régionale académique à la jeunesse.
Le reportage / Patrice Durand et Florence Saint Jean