Comme attendu, la Fédération SUD Santé Sociaux descendra ce dimanche 1er mai dans les rues de Besançon. Aux côtés d’autres syndicats, Marc Paulin et les siens iront défendre les milliers de soignants toujours suspendus par les centres hospitaliers. Une situation d’urgence pour nombre d’entre eux.
Un contexte alarmant
Chaque année, fête du Travail rime avec mobilisation pour les différents syndicats de travailleurs, qui profitent de cette journée pour faire part de leur mécontentement. Des revendications plein le mégaphone pour dénoncer des conditions de travail déplorables. Concernant la Fédération SUD Santé Sociaux, l’un des syndicats du secteur sanitaire et social, les protestations portent sur la situation « gravissime » qui règne au sein des services hospitaliers. Les soignants ne suivent plus la cadence, d’autant plus depuis la suspension de plusieurs de leurs collègues n’ayant pas souhaité participer à la campagne de vaccination contre la Covid-19. Marc Paulin, responsable du syndicat, met en garde : « On voit bien que le Ségur a ses limites et qu’aujourd’hui la situation hospitalière, nationale est gravissime. » Doutant sérieusement des intentions d’Emmanuel Macron quant au domaine de la santé publique, Marc Paulin soutient qu’il faut absolument que « le dossier de la santé des Français [soit] posé. »
Beaucoup d’incertitude
Le prochain mandat d’Emmanuel Macron suscite « de grosses interrogations » et notamment au niveau de la restructuration en profondeur du système de santé. Nombreux sont les soignants à lâcher prise, tombant dans une profonde dépression. Ainsi, la mobilisation du dimanche 1er mai sera une nouvelle possibilité de dénoncer, manifester leurs revendications, afin retrouver un sens à leur travail. « On ne travaille pas sur des machines, on travaille sur des humains », termine Marc Paulin.
L'interview de la rédaction / Marc Paulin
Ce vendredi 29 avril, à Besançon, se déroule la 11ème édition de la marche intergénérationnelle : « Y'a pas d'âge pour marcher » sur le quartier des Hauts-de-Chazal autour du thème « santé et nature, à fond la forme » Le départ est prévu à 13h30 devant le restaurant universitaire des Hauts-de-Chazal, situé 22 Rue Ambroise Paré. Les inscriptions se font au même endroit et au même jour à partir de 13 heures.
Le programme de cette journée se décline en deux temps :
Concernant l’épidémie de Covid-19. Le virus circule de manière plus modérée en Bourgogne-Franche-Comté sur la dernière période de 7 jours, mais les indicateurs épidémiologiques restent à un niveau élevé. Le taux d’incidence en population générale est de plus de 1 000 pour 100 000 habitants. Concernant la tranche d’âge des plus de 65 ans, le taux d’incidence continue d’augmenter et s’approche de 1 500 pour 100 000 habitants.
On fait un point sur l’épidémie de Covid-19. Si la progression de l’épidémie ralentit depuis la semaine dernière, la circulation du virus s’inscrit encore dans une tendance à la hausse en Bourgogne-Franche-Comté. Par ailleurs, l’épidémie de grippe en cours depuis un mois se stabilise.
La progression de l’épidémie s’est ralentie ces derniers jours en Bourgogne-Franche-Comté. Le taux d’incidence en population générale enregistre une augmentation inférieure à 10% par rapport à la semaine dernière. Le taux de positivité des tests progresse moins vite également, pour s’établir autour de 36% à l’échelle régionale. Rappelons que depuis le 7 avril dernier, les personnes âgées de 60 à 79 ans qui le souhaitent peuvent recevoir leur quatrième dose, dès 6 mois après l’injection du premier rappel ou après la dernière infection.
Concernant l’épidémie de covid-19. Selon les derniers chiffres du rectorat, datant de ce jeudi après-midi, aucune structure scolaire n'est fermée et 102 classes à distance bénéficient de la continuité pédagogique dans l'académie de Besançon. 1.411 élèves et 157 personnels sont cas confirmés à la Covid-19 en cumul sur les 7 derniers jours.
En raison du contexte sanitaire actuel, l’hôpital de Pontarlier a décidé de réactiver son plan blanc. Dans ce contexte, les visites auprès des patients sont suspendues jusqu’au 30 avril inclus à compter de ce jeudi 7 avril. Les visites par la famille seront possibles pour les fins de vie, elles seront limitées à la maternité, en pédiatrie et néonatologie au papa ou co-parent. Les visites sont également suspendues à la chambre mortuaire du site des rives du Doubs.
Dans un communiqué de presse, l’Agence Régionale de Santé de Bourgogne Franche-Comté invite la population, avant de se rendre aux urgences, à consulter son médecin traitant en première intention ou à composer le 15 pour être bien orienté. En cette période ou les virus de la grippe et de la covid-19 circulent fortement, les services d’urgence régionaux sont beaucoup sollicités. Selon l’ARS, ce contexte sanitaire particulier conduit à des tensions sur la prise en charge hospitalière.
Concernant l’épidémie de Covid-19, la circulation du virus a continué d’augmenter fortement ces 7 derniers jours en Bourgogne-Franche-Comté, où la grippe reste par ailleurs en phase épidémique pour la troisième semaine. La COVID-19 est responsable de 50 décès supplémentaires ces 7 derniers jours en Bourgogne-Franche-Comté.
Concernant l’épidémie de Covid-19, le rectorat de Besançon fait le point sur la situation sanitaire dans l’académie de Besançon. A la date de jeudi après-midi, aucune structure scolaire n'est fermée et 116 classes à distance bénéficient de la continuité pédagogique dans l'académie. 2084 élèves et 202 personnels sont cas confirmés à la Covid-19 en cumul sur les 7 derniers jours