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Ce n’est pas qu’un mal pontissalien, les hôpitaux de Besançon et Nord Franche-Comté connaissent également ces difficultés. Depuis quelques semaines, le Centre Hospitalier Intercommunal de Haute-Comté de Pontarlier doit gérer un manque de médecins au sein de son service. Ce qui n’est pas sans poser problème. A la crise des vocations des médecins urgentistes, s’ajoutent d’autres impondérables, comme des congés maternité et des maladies. Actuellement, il manque six médecins sur les treize que comptent les urgences pontissaliennes. Un contexte qui a conduit l’hôpital à revoir le fonctionnement et l’accueil de patients, mais pour Jean-David Pillot, le directeur de l’établissement, pour gérer cette situation qui perdurera, il faut porter une réflexion plus large et s’appuyer sur les professionnels de santé du territoire.

Le directeur pontissalien reconnaît les aides consenties  par les établissements voisins de Besançon et de Dole, mais il souligne également « l’engagement fort des médecins généralistes de la Communauté Professionnelle de Territoire du Haut-Doubs Forestier », qui assure pleinement leur mission dans la prise en charge des personnes ayant besoin d’une consultation de médecine générale. M. Pillot compte également sur l’ouverture, en juin prochain,  de la maison médicale de garde, en face de l’hôpital de Pontarlier, dans un premier temps, et qui devrait permettre de décharger les urgences. « Dans cette maison, exerceront, à partir de 18/20h, et jusqu’à minuit,  les médecins généralistes, en lien étroit avec les médecins des urgences. Il y aura une réorientation systématique des patients » conclut le responsable.  

L'interview de la rédaction : Jean-David Pillot

On a appris ce mercredi après-midi que la Haute Autorité de Santé avait certifié les trois établissements sanitaires et médico-sociaux du Grand Besançon. Le Centre de Long Séjour de Bellevaux a obtenu la mention « Haute qualité de soins », avec plus de 99% de satisfaction aux 131 critères évalués. Les centres d’Avanne et des Tilleroyes atteignent respectivement 95 et 93%. L’évaluation, qui s’est déroulée entre mai et juillet dernier,  se décline en trois chapitres que sont : le patient, les équipes de soins et l’établissement et sa gouvernance.

Comme nous vous l’annoncions en début de semaine, le Centre Hospitalier Intercommunal de Haute Comté de Pontarlier connaît de grosses difficultés, en raison d’un manque de médecins urgentistes, qui impacte considérablement son fonctionnement.

Dans ce contexte, la direction de l’hôpital rappelle qu’il convient d’appeler en premier lieu son médecin traitant ou de composer le 15 ou le 39.66, qui sauront orienter les patients en fonction des urgences. Toutefois, il est précisé que le SMUR est maintenu 24 heures sur 24, de même que l’accueil des urgences nécessitant une prise en charge à l’hôpital.

Selon le dernier baromètre de Santé Publique France, le nombre de 18-24 ans ayant pensé au suicide a doublé en dix ans. Selon cette étude, 7,2% de cette classe d’âge ont eu des pensées suicidaires au cours de l’année 2021, alors qu’ils étaient 4,2% en 2017 et 3,3% en 2014. Selon  ces mêmes données, les jeunes femmes sont plus nombreuses que leurs homologues masculins. Une jeune personne sur 10 est concernée, 5% chez les garçons.

Le Centre Hospitalier Intercommunal de Haute-Comté de Pontarlier connaît des difficultés au sein de ses services hospitaliers, et en particulier aux urgences. Le manque de médecin handicape fortement le bon fonctionnement de l’établissement. Dans ces conditions, il est appelé la population à contacter, en priorité, son médecin traitant ou de composer le 15 ou le 39.66. Enfin, le centre hospitalier pontissalien précise que toutes les consultations de médecine générale, c’est-à-dire qui ne nécessitent pas le recours au plateau technique de l’hôpital, seront réorientées vers les cabinets de médecine générale des secteurs de garde en journée et la nuit. Il en sera de même pour les habitants du Jura.

Dans le Jura, à Montmorot, Marie Hélène Girard vient de lancer un collectif pour dénoncer les dysfonctionnements de l’hôpital lédonien dont sa famille a été victime. La dernière personne à avoir souffert de ces manquements est la maman de Mme Girard, mais  elle-même a été confrontée à de graves décisions.

Il y a quelques années, elle a été renvoyée manu militari de l’hôpital jurassien, alors que son état de santé exigeait un prolongement de sa  convalescence hospitalière.  Quelques mois plus tard, c’est la prise en charge de sa maman qui interpelle. Après quelques mois d’incertitudes, il est constaté que cette dernière souffre de graves maux. « Alors qu’il n’y avait rien le 30 octobre, au mois de décembre, les médecins diagnostiquaient des lésions à la rate, au foie et,  suite à son décès, on m’a même parlé d’un lymphome » explique Mme Girard.

Transférée à Champagnole, sans diagnostic

Malgré la situation et l’incapacité de l’établissement jurassien à poser un diagnostic, il est proposé à sa famille de transférer la patiente à l’hôpital de Champagnole, en soins de suite et réadaptation. « Alors que les résultats définitifs des bilans de santé n’étaient pas connus ». Sa famille, éloignée et ne pouvant se déplacer facilement, a très précisément « 30 minutes pour prendre une décision », sans pouvoir apprécier la situation et s’organiser. L’établissement, proposant même un retour à la maison, sans s’engager administrativement dans cette démarche. « Je n’ai pas eu le choix. Ma maman est partie en colère contre moi. Elle était persuadée que je la mettais à Champagnole pour m’en débarrasser. J’en pleure toutes les nuitsn» ajoute  Mme Girard. « Elle est partie à Champagnole sans savoir ce qu’elle avait. Nous-mêmes, nous ne savions pas ce qu’elle avait. Elle est décédée le 7 janvier dans sa chambre ».

« Votre maman s’écoute »

Dans un premier temps, l’équipe médicale émet des doutes sur la dangerosité de l’état de santé de l’octogénaire. Elle pense davantage à une dépression. «  Je ne sais toujours pas de quoi ma maman est décédée, mais, une chose est certaine, cela ne se passait pas dans sa tête. Ce n’était pas de la dépression ».  

« On s’est trompé de patient »

Les problèmes, et leurs conséquence douloureux, et les dysfonctionnements n’en resteront pas là. L’été dernier, un cadre de santé met faussement en souci la famille, en l’alertant sur un AVC dont l’octogénaire aurait été victime. Ce qui s’est avéré faux, puisque quelques minutes plus tard, sourire aux lèvres, ce même interlocuteur reconnaîtra son erreur. « On s‘est trompé de patient. C’est plutôt une bonne nouvelle » déclara-t-il, sans aucun scrupule.

« Il faut que cela cesse »

Une quarantaine de personnes, qui sont passées par l’hôpital de Lons-le-Saunier, composent désormais le collectif. Dans quelques semaines, le 2 mars prochain, une réunion sera organisée à Montmorot, avec la présence de Fabrice Di Vizio, pour savoir quelles suites pourraient être données à toutes ces affaires. « Je pense qu’aujourd’hui, on n’écoute pas le patient et que l’on oublie qu’il a des droits » conclut Mme Girard.  

Pour contacter le collectif : 06.99.01.54.11

L'interview de la rédaction / Marie-Hélène Girard

 

Les instances représentatives des directeurs, doyens et médecins ont réclamé des mesures d’urgence pour les 32 centres hospitaliers universitaires français, qui ont atteint un déficit cumulé de 1,2 milliard d’euros fin 2023. Un contexte qui s’est aggravé par rapport à 2022. Soit une situation trois fois plus élevée par rapport à cette période de référence.

A quelques jours  de la journée mondiale de lutte contre les cancers qui se tiendra le 4 février prochain, l’Institut national du cancer (inca) et l’Assurance Maladie appellent les Français à davantage se faire dépister. Dans une prise de parole commune, ils leur demandent de « mettre les bouchées doubles ». Les cancers du sein , colorectal et du col de l’utérus sont cités. L’objectif est d’atteindre les 1 millions de dépistages supplémentaires à l’horizon 2025.

Le CHU de Besançon est désormais doté de trois IRM de pointe. Ces équipements permettent d’accélérer les prises en charge et les diagnostics, notamment au sein de la filière AVC, de la pédiatrie et des urgences pédiatriques et de la cancérologie. Ces acquisitions s’accompagnent d’une rénovation du service existant. Par ailleurs, dans un souci de rendre ces examens les plus confortables possibles, rappelons que le plateau technique d’imagerie médicale propose une solution immersive et la possibilité de visionner une vidéo pendant le temps de la prise en charge.

Les difficultés en approvisionnement de médicaments se sont encore aggravées en 2023 dans l’Hexagone. Selon un bilan de l’Agence de sécurité du médicament, le seuil des 5.000 signalements a pratiquement été atteint. L’augmentation est de 30,9%. C’est plus du double qu’en 2021. Toutes les classes de médicaments sont concernées, mais les médicaments cardio-vasculaires, les médicaments du système nerveux, les anti-infectieux et les anti-cancéreux sont majoritairement touchés.

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