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Il y a quelques jours, les élus du Grand Besançon et des représentants de la Fédération Régionale des Travaux Publics de Bourgogne-Franche-Comté se sont rencontrés. A cours de cet échange, les élus ont pu réaffirmer leur soutien à ce secteur professionnel.

En 2021, la collectivité consacrera 100 millions d’euros à l’investissement global, chiffre qui monte à 200 millions si on y ajoute les investissements des 68 communes qui la composent. « Les échanges ont permis de préciser les intentions d’investissements à venir sur le territoire de Grand Besançon Métropole et d’assurer que les niveaux d’engagements futurs seraient toujours très volontaristes » explique le communiqué de presse.

Par ailleurs, « les participants ont émis le souhait de se rencontrer très régulièrement pour mettre en concordance autant que possible les souhaits politiques d’adaptation des infrastructures et aménagements aux changements climatiques avec les possibilités techniques que peuvent offrir les entreprises ».

Cinq membres du gouvernement se déplacent en Haute-Saône ce vendredi 23 juillet. Il s’agit du Premier ministre Jean Castex, Gérald Darmanin ( ministre de l’Intérieur), Jacqueline Gourault (ministre de la Cohésion des territoires et des Relations avec les collectivités territoriales, Amélie de Montchalin (ministre de la Transformation et de la Fonction publique et Olivier Dussopt, ministre délégué auprès du ministre de l’Economie, des Finances et de la Relance, chargé des Comptes publics. Ce déplacement s’effectue dans le cadre du 6è Comité interministériel de la transformation publique, qui sera présidé par Jean Castex à la préfecture du département.

A Mélisey, le Premier ministre inaugurera l’établissement France Services de la commune. Il se rendra ensuite à la sous-préfecture de Lure, engagée dans un projet de densification permettant d’accueillir et de pérenniser plusieurs services publics et de répondre aux attentes de la population et des élus locaux.
Enfin, dans le cadre de la mise en œuvre de nouvelles mesures sanitaires et notamment l’extension de l’utilisation du pass sanitaire, M. Castex assistera au départ de la 3e étape de la course cycliste Tour Alsace, pour lequel les spectateurs doivent présenter leur pass. Il se verra également présenter le Vaccibus, une opération de vaccination de proximité mise en place par les services de l’Etat.

L’arrivée ministérielle est prévue à 8h30 à Mélisey. Le départ est prévu à 13h.

Si le Tour de France ne dure que trois semaines, le sien s’effectue sur cinq mois. Bosco Dumon, fraîchement diplômé en économie à HEC Paris, s’est lancé en avril dans la découverte de tous les départements métropolitains français.

A 24 ans et après six ans d’études, Bosco Dumon, est parti de la capitale mi-avril avec pour objectif de pédaler sur plus de 10 000 kilomètres. Il réalise ce parcours grâce au financement participatif et à un sponsor. Le trajet, l’hébergement, la recherche de matériel, le cycliste a tout prévu tout seul. “Je me suis bien occupé cette année”, dit-il le sourire aux lèvres. Celui qui n’a eu que quatre jours de pause après les examens ne part pas sans entraînement : “En vacances l’été dernier pendant un mois, je parcourais cent kilomètres par jour pour jauger mes capacités”.

Découverte des paysages et rencontre avec des élus

Deux objectifs, en plus de la performance sportive, motivent Bosco Dumon : la découverte des paysages français et les rencontres avec les élus. Il découvre le décor franc-comtois pour la première fois, même s’il “regrette de ne passer que quelques jours dans chaque département”. Cette expérience lui permet également de discuter avec les élus territoriaux “de tout bord politique”, précise-t-il. Il leur montre les résultats de son mémoire sur l’hétérogénéité du choc lié à la crise du Covid, avant d’aborder des sujets plus larges. Le jeune diplômé confie que les échanges portent beaucoup sur “le lien entre l’Etat et les collectivités marqué par un fort jacobinisme, où tout est concentré à Paris”. Il aborde aussi les problèmes posés par la gestion uniforme de la crise du Covid par l’Etat alors que les territoires locaux sont touchés différemment par le virus.

Après avoir franchi la ligne d’arrivée de son tour de France fin août, Bosco Dumon envisage de postuler pour un travail en tant qu’économiste dans une institution qui relève de l’Etat ou des collectivités territoriales.

Le député du Doubs Frédéric Barbier condamne avec la plus grande fermeté les actes malveillants commis à l’encontre de centres de vaccination, notamment à Audincourt. « Nous ne pouvons tolérer que des soi-disant défenseurs des libertés individuelles bafouent notre République et cherchent à saboter notre démocratie » écrit-il

Et de poursuivre : « Chacun est libre de se forger sa propre opinion sur le vaccin, c’est justement le principe même d’une démocratie, mais cela ne peut en aucun cas servir de prétexte à une quelconque forme de violence et cela ne saurait entraver la liberté de ceux qui veulent se faire vacciner, ou pour qui la vaccination est la protection absolue, compte tenu de leur état de santé ».

« Une chose est certaine, pour l’heure et les chiffres l’attestent, nous ne disposons que d’un seul outil de lutte contre cette pandémie mondiale et c’est le vaccin. En tant qu’élu, je défends l’intérêt collectif et donc la vaccination » conclut Mr Barbier.

On a appris ce dimanche après-midi qu’Anne Vignot, la maire de Besançon, avait porté plainte contre les personnes qui ont décroché le drapeau français de la mairie lors de la manifestation antivax. « Les manifestations sont un droit parce que nous sommes dans un pays où les droits et les devoirs sont garantis par les valeurs républicaines de notre constitution. Le drapeau français en est la représentation. Nous ne pourrons tolérer un tel acte » écrit Mme Vignot.

Gérald Darmanin, ministre de l’intérieur, est attendu ce vendredi matin à Montbéliard. Il vient assister à la cérémonie de sortie de la 259è promotion de gardiens de la paix. Son arrivée est prévue à 9h55 dans la cité des Princes. Son départ est prévu en fin de matinée après avoir échangé avec des élèves gardiens de la paix.

Lors de l’assemblée départementale de ce jeudi, les délégations des vice-président(e)s ont été présentées. Plein Air fait le point.

Ludovic FAGAUT, 1er vice-président en charge du retour à l’emploi, de l’insertion et de l’action sociale ;
Florence ROGEBOZ, 2e vice-présidente en charge des mobilités et infrastructures ;
Philippe ALPY, 3e vice-président en charge du développement territorial, de l’attractivité et des affaires européennes et transfrontalières ;
Béatrix LOIZON, 4e vice-présidente en charge de la gestion et de la préservation du patrimoine naturel, de la transition climatique et du tourisme ;
Denis LEROUX, 5e vice-président, en charge de l’autonomie des personnes âgées et handicapées, du développement et des usages du numérique ;
Chantal GUYEN, 6e vice-présidente, en charge des collèges ;
Jean-Luc GUYON, 7e vice-président, en charge du sport, de la culture, de la jeunesse, de la lecture publique et des archives départementales ;
Patricia LIME-VIEILLE, 8e vice-présidente en charge de l’enfance et de la famille ;
Serge RUTKOWSKI, 9e vice-président en charge des ressources humaines, des bâtiments et des moyens généraux ;
Jacqueline CUENOT-STALDER, 10e vice-présidente en charge de l’habitat et du logement ;
Olivier BILLOT, 11e vice-président en charge de la gestion et de l’optimisation financière ;

Les conseiller(e)s délégué(e)s :

Valérie MAILLARD, conseillère déléguée au handicap ;
Priscilla BORGERHOFF, conseillère déléguée à la jeunesse, à la citoyenneté et à l’éducation populaire
Marie-Paule BRAND, conseillère déléguée à l’espace rural et périurbain ;
Romuald VIVOT, conseiller délégué à la modernisation de l’action publique.

Un an après son élection à la tête de la ville de Besançon, Anne Vignot, la maire écologiste, a tenu une conférence de presse ce matin pour faire le point sur sa politique, sa méthode et les projets qu’elle défend avec son équipe. Les grands projets, la crise sanitaire, la sécurité, l’éducation, la sport, la transition écologique, … autant de thèmes que la Maire de Besançon a évoqué avec franchise, sincérité et détermination. A ses côtés, Abdel Ghezali, son 1er adjoint en charge des sports, Elise Aebischer, en charge des relations aux usagers, des ressources humaines, de l’égalité femmes-hommes, Pascale Billerey, en charge du projet éducatif de territoire, Hasni Alem, adjoint référent des quartiers Palente, Orchamps, Clairs Soleils et Vareilles et Anthony Poulin, en charge notamment des finances, de la commande publique et de la mise en œuvre des objectifs de développement durable.

ANNE VIGNOT 3

Tout d’abord, Anne Vignot a conscience que sa façon de gérer la ville et d’appliquer la politique pour laquelle elle a été élue a « bousculé » les habitudes. Néanmoins, elle se félicite de cette méthode de travail, faite de transparence et d’ouverture sur l’extérieur. « Avec le faible taux de participation lors des dernières élections municipales, nous devons mener une politique qui soit comprise par nos concitoyens » explique-t-elle. Et de continuer : « J’écoute. Je consulte. Je tranche ». Mme la Maire évoque « une année dense et intense », largement perturbée par la crise sanitaire. L’organisation sanitaire, ses conséquences économiques, sociales et financières ou encore le maintien des services publics et administratifs de la ville ont mobilisé pleinement les élus et les agents depuis plus d’un an.

ELISE AEBISCHER 2

La patte Anne Vignot

« Je n’ai aucun regret » explique Anne Vignot, lorsqu’on lui demande de faire un point sur cette première année aux responsabilités. Et de conclure : « Je ne suis pas une femme de regret ». L’implication de la société civile et de la population dans la vie municipale, ses choix contestés concernant le doublement de la RN57 et la Grande Bibliothèque sur le site Saint-Jacques, la création d’une convention citoyenne et d’un GEEC pour le projet d’écoquartier des Vaîtes sont assumés. L’augmentation du budget du Centre Communal d’Action Sociale, la création d’une réserve sanitaire pour assurer la continuité des services périscolaire et scolaire, l’aide à la création de centres de dépistage et de vaccination, l’instauration d’une plateforme téléphonique, l’appel à l’état pour la création de postes supplémentaires de policiers nationaux pour la lutte contre l’insécurité, les trafics de drogue et les rodéos, une nouvelle convention entre la police nationale et la police municipale, l’augmentation constante du nombre de repas et de places dans les cantines scolaires, la prise en compte de la précarisation des animateurs périscolaire, la rénovation énergétique des écoles et des gymnases, la lutte contre les îlots de chaleur, le soutien aux acteurs associatifs et économiques,… font partie des grandes actions poursuivies par la nouvelle majorité municipale.

ABDEL GHEZALI 2

Poursuivre la feuille de route

La réhabilitation du quartier de Planoise, la poursuite de la déconstruction des derniers bâtiments aux 408, la création de nouvelles pistes cyclables, la modernisation des équipements sportifs, la mise en place d’un nouveau projet éducatif, engageant tous les partenaires locaux, l’accompagnement dans les quartiers populaires de la ville, … font partie des projets que la Ville poursuivra et mettra en œuvre. Une politique tournée vers « la transformation de la ville de Besançon » en ciblant les enjeux de demain.

PASCALE BILLEREY

D’autres annonces

Un travail sur la gratuité des transports urbains pour les moins de 26 ans sera engagé dès le mois de septembre. Il portera également sur le transport ferroviaire. Dès la rentrée, la majorité municipale formulera des propositions pour faire cesser les incivilités qui nuisent à la tranquillité des personnes. Enfin, lors du conseil municipal du 30 septembre prochain, Anne Vignot, suite aux différents documents qui lui ont été remis, fera des propositions concrètes pour réorienter le projet d’écoquartier des Vaîtes.

HASNI ALEM 2

Ce lundi soir, Emmanuel Macron a tenu sa huitième allocution télévisée liée à la crise sanitaire du moment. On fait le point sur les principales mesures annoncées.

Le Président de la République a annoncé que la vaccination sera « obligatoire » pour les personnels soignants et non soignants des hôpitaux, cliniques, maisons de retraite, des établissements pour personnes en situation de handicap, pour tous les professionnels ou bénévoles qui travaillent au contact des personnes fragiles, y compris à domicile ». Ces personnels auront jusqu’au 15 septembre pour se faire vacciner. Des contrôles seront ensuite opérés et des sanctions seront prises. Emmanuel Macron a également précisé que le temps viendra de « se poser la question de la vaccination obligatoire pour tous les Français ». Pour l’heure, il fait le choix de la « confiance ». Par ailleurs, des campagnes de vaccination seront menées dans les collèges, lycées et universités à la rentrée.

Le Président a également notifié qu’une campagne de rappel sera mise en place pour les personnes âgées vaccinées en janvier et février 2021. Ils bénéficieront alors d’une nouvelle injection, selon le même système et dans les mêmes conditions que la ou les premières doses.

Le pass sanitaire

Il sera étendu aux lieux de loisirs et de culture rassemblant plus de 50 personnes, et pour toutes les personnes de plus de 12 ans. Cette obligation entrera en vigueur à partir du 21 juillet. Par ailleurs, Emmanuel Macron souhaite étendre le pass sanitaire aux cafés, restaurants, centres commerciaux et hôpitaux, ainsi qu’aux voyages en avions, trains et cars pour les trajets de logue distance à partir du mois d’août.

Les test PCR

A partir de cet automne, ils seront rendus payants, sauf prescription médicale, « et ceci afin d’encourager la vaccination plutôt que la multiplication des tests ».

 

Ce lundi, Jean-François Colombet, le nouveau Préfet du Doubs a rencontré la presse régionale pour échanger, faire le point et présenter ses ambitions pour le département du Doubs.

Arrivé de Mayotte samedi, le représentant de l’état s’est rapidement mis au travail. Il a notamment rencontré des élus et les responsables des services de l’état placés sous sa responsabilité. Mr Colombet s’est tout d’abord dit « heureux d’arriver dans le Doubs ». Un département qu’il ne connaissait pas. Au cours de ce temps de parole convivial, le préfet a expliqué qu’il voulait « s’inscrire dans un pacte de confiance avec les élus ». Il souhaite instaurer « un véritable partenariat » avec eux, en impliquant pleinement les services de l’état et de la préfecture. « Je veux être dans la facilitation et dans l’action. Je veux conjuguer le verbe faire au verbe dire » a-t-il précisé.

 

PREFET DOUBS COLOMBET

Les enjeux

Le préfet du Doubs axera sa gouvernance autour de trois enjeux principaux.

La sécurité publique, en prolongeant ou renforçant certaines actions. L’objectif étant d’instaurer une vraie « sérénité républicaine » dans les quartiers. Le Ministre de l’intérieur est d’ailleurs attendu en fin de semaine à Besançon pour la signature d’un contrat de sécurité intégré.

Le plan de relance. « Il faut faire vivre ce plan de relance » a déclaré Mr Colombet, qui va intensifier ses rencontres avec les élus. L’automobile, l’horlogerie et le bois font partie des domaines qu’il juge important de soutenir. 23 millions d’euros ont d’ores et déjà été alloués au département.

Les territoires ruraux. Pas question d’oublier le monde rural. Cela passe notamment par l’implantation de maisons France Service « pour faciliter la vie et l’accès aux services publics » et l’amélioration de la couverture internet fixe et la téléphonie.

 

PREFET DOUBS COLOMBET 3

La vaccination

« Seul le vaccin nous permettra de retrouver une vie normale » a expliqué Mr Colombet. Et de poursuivre : « le passeport vaccinal, c’est la liberté ». Le Préfet a demandé à l’ARS de mener une politique de sensibilisation en direction des publics et des professions dont le taux de vaccination est « trop faible », comme les agriculteurs par exemple.

L’expulsion des étrangers en situation irrégulière.

Le Préfet du Doubs s’est dit « intransigeant avec ceux « qui portent atteinte au contrat social, qui sortent de prison et qui troublent l’ordre public ». Mr Colombet explique qu’il agit « dans le cadre de la loi ». « Il faut de la fermeté républicaine et de l’humanité’. Pour les personnes « méritantes », il les invite à utiliser les moyens juridiques existants, comme par exemple « la circulaire Valls », qui accorde des autorisations dans un cadre bien précis.