Les syndicats et les opposants à la réforme des retraites ne veulent pas en rester là . Pas question de donner à Emmanuel Macron l’impression que le combat contre la réforme des retraites est terminé. Ils ne veulent pas « passer à autre chose », comme le Président de la République le laissait entendre dernièrement. C’est la raison pour laquelle l’intersyndicale bisontine appelle à la mobilisation, ce lundi soir, comme partout en France, pendant l’allocution télévisée du Chef de l’Etat. Le rendez-vous est fixé, à 20h, sur la place du 8 septembre, devant l’Hôtel de Ville.
« Une provocation »
Le collectif dénonce l’attitude du Président de la République, que rien ne semble arrêter dans l’application de sa réforme. La promulgation de la loi au journal officiel, peu après la décision du Conseil d’Etat, est prise comme « une nouvelle provocation ». « Qui est-il pour savoir tout seul, mieux que toute cette frange de la population mobilisée, ce qui est bon pour le pays ? ». C’est insupportable » s’insurge Karine Laurent du syndicat FSU. Pour la responsable, « cette politique en faveur des plus riches doit cesser ». Elle craint que d’autres décisions soient prises dans l’objectif « de remettre en cause toutes les mesures de solidarité qui existent en France ».
L'interview de la rédaction / Karine Laurent du syndicat FSU
La mobilisation contre la réforme des retraites se poursuit. La promulgation de la loi, samedi matin, par Emmanuel Macron n’a pas sifflé la fin des rassemblements et n’a pas mis fin non plus à la colère. Loin de là . Ainsi, en parallèle de l’allocution télévisée du Président de la République, ce lundi soir, à 20h, un rassemblement est annoncé, à la même heure, à Besançon, sur la place Pasteur, au centre-ville.
C’est allé très vite. On a appris, ce samedi matin, que la loi sur la réforme des retraite avait été promulguée au journal officiel. Cette décision rapide fait suite à la validation de l’essentiel de la réforme par le conseil constitutionnel vendredi en fin d’après-midi. L’Elysée avait promis une promulgation rapide sous quarante-huit heures. La promesse a été tenue.
Hier, les sages ont décidé d’invalider également le RIP, le Référendum d’Initiative Partagée, souhaitée par les opposants à la réforme. A Besançon, un rassemblement et une manifestation se sont organisés vendredi en fin d’après-midi et début de soirée. La déception est réelle, même si personne ne s’attendait vraiment à un retournement de situation.
Pour les syndicats, le combat continue. L’intersyndicale nationale se réunira ce lundi pour statuer sur la suite du mouvement. A Besançon, les syndicats ont également prévu de préparer la suite. La rencontre est programmée mardi matin.
La décision tant attendue est tombée ce vendredi, à 18h. Le conseil constitutionnel a choisi de valider l’essentiel de la réforme des retraites. Dans le même temps, les sages ont décidé d’invalider le RIP, le Référendum d’Initiative Partagée, souhaitée par les opposants à la réforme. A Besançon, un rassemblement et une manifestation se sont organisés en fin d’après-midi et début de soirée. La déception est réelle, même si personne ne s’attendait vraiment à un retournement de situation.
Pour les syndicats, le combat continue. L’intersyndicale nationale se réunira ce lundi pour statuer sur la suite du mouvement. A Besançon, les syndicats ont également prévu de préparer la suite. La rencontre est programmée mardi matin.
L'interview de la rédaction / Julien Juif ( syndicat Solidaires)
Le Grand Besançon Métropole a annoncé ce jeudi 13 avril la future acquisition de nouvelles rames de tramways, mises en place dès la rentrée scolaire de septembre 2025. Au nombre de cinq, elles viendront s’ajouter aux 19 autres, un changement qui viendra améliorer la fréquence de passage de ceux-ci ainsi que leur capacité de transport.
Ce jeudi 13 avril s’est tenu un vote au Conseil communautaire au cours duquel l’entreprise ALSTOM s’est vu attribuer le marché d’acquisitions des nouvelles rames de tramway. La décision avait été prise par l'ensemble des élus du Grand Besançon Métropole en 2021, afin d’atténuer la saturation fréquente des lignes T1 et T2 aux heures de pointe. Après mûres réflexions, un choix de groupement de commandes avec d’autres collectivités fut avancé, en l’occurrence avec les villes de Brest et de Toulouse. C’est lors du second appel d’offre, que le candidat français ALSTOM a réussi à rafler la mise, en négociant efficacement 3,6 millions d’euros le prix d’une seule rame de tramway. Bien plus que le prix des premières rames achetées lors des débuts du tramway bisontin, qui était à cette époque d’environ 2 millions d’euros. Une hausse importante due à l’inflation des prix des matières premières mais aussi, à la taille des nouvelles rames de tram qui est plus importante.
Le temps, c'est de l’argent
Ces nouvelles rames françaises et éco-conçues, livrées entre mars 2025 et juin 2025, seront bien plus performantes que celles déjà en service. Celles-ci mesurant 24 mètres environ et pouvant transporter 150 voyageurs au maximum, les nouvelles rames de tramway feront elles, 32 mètres de long avec une capacité de transport de plus de 200 voyageurs. À terme, cette acquisition va ainsi permettre de passer d’un tram toutes les 12 minutes à un tram toutes les 10 minutes sur chaque ligne, raccourcissant le temps d’attente maximum des usagers à 5 minutes sur le tronc commun des Hauts du Chazal jusqu’à Parc Micaud.
Pas de nouvelles infrastructures pour l’instant mais de nouvelles rames dont les matériaux sont français. En effet, les moteurs seront fabriqués à Ornans, les bogies et amortisseurs au Creusot, les transformateurs et système de traction à Petit-Quevilly, la chaine de traction électrique à Tarbes, l’électronique ferroviaire à Villeurbanne, l’assemblage des rames et l’intégration des équipements se feront à La Rochelle. Par ailleurs, ALSTOM prend également en compte l’empreinte environnementale de son nouveau matériel roulant dès sa conception pour la minimiser. Notamment grâce à des éclairages 100% LED, l’intégration de 25% de matériaux recyclés ainsi qu’une réduction de la consommation globale de traction de 33%.
L'interview de la rédaction : Marie Zehaf, en charge des transports à Grand Besançon Métropole
Une douzième journée de mobilisation contre la réforme des retraites est programmée ce jeudi en France. A Pontarlier, l’intersyndicale fixe un rendez-vous à 16h30 sur la place d’Arçon. Les participants sont invités à venir manifester avec une cloche pour répondre au thème choisi : « Il y a quelque chose qui cloche avec cette réforme ».
Olivier Becht, le ministre délégué chargé du commerce extérieur, de l’attractivité et des Français de l’étranger, sera dans le Doubs ce vendredi 7 avril. Il rencontrera et échangera avec des chefs d’entreprises afin de les encourager à se tourner davantage vers l’export.
Il visitera ainsi deux entreprises qui se développent dans ce domaine : Mantion, implantée à Besançon, et Mécanique Baumoise de Précision, installée à Autechaux. Il terminera ce déplacement par un déjeuner, à la préfecture du Doubs, avec la Team France Export.
Le député doubiste Eric Alauzet accompagne actuellement Emmanuel Macron lors de son voyage d’état de quatre jours en Chine. Rappelons qu’en début d’année, M. Alauzet est devenu le président du groupe Amitiés France Chine au Parlement. L’élu « espère impulser une nouvelle dynamique aux relations France-Chine », dans un contexte international tendu.
C’est un projet qu’Anne Vignot et son équipe avaient décliné dans leur programme de campagne. En complément des actions menées par le Centre Régional Information Jeunesse, la Ville de Besançon veut implanter un pôle jeunesse au sein de son centre-ville. Autrement dit un lieu ressource et de projets, à dominance numérique. La culture y aura également toute sa place.
Il verra le jour dans l’annexe de la médiathèque Pierre Bayle. L’élu écologiste bisontin Nathan Sourisseau travaille depuis de nombreux mois sur ce nouvel espace. Il consulte les jeunes et tous ceux qui sont à leur contact. Le coût de cette initiative s’élève à 400.000 euros. Son ouverture est prévue pour la fin de l’année 2024.
L'interview de la rédaction / Anne Vignot, Maire de Besançon
Une nouvelle session du conseil municipal de Besançon se tiendra ce jeudi 6 avril. Les élus échangeront notamment sur le budget primitif 2023 et les près de 18 millions d’euros consacrés aux tranches annuelles. C’est-à -dire, pour ces dépenses consacrées à la réhabilitation et la rénovation des bâtiments communaux ( écoles, équipements sportifs et culturels, patrimoine, …). L’objectif est bien entendu de moderniser ces moyens, d’améliorer le cadre de vie et répondre aux enjeux sociaux et environnementaux du moment.
L'interview de la rédaction / Anne Vignot, maire de Besançon
L’entretien des bâtiments représente une part très importante. Plus de 5 millions d’euros sont prévus pour lutter contre les fortes chaleurs, l’accessibilité des bâtiments communaux, améliorer les conditions de travail des agents de la ville et du public ou encore mettre à disposition des infrastructures sportives sécurisées et de qualité. La création de lien social fait également partie des valeurs que veut initier la collectivité. Tout comme assurer le financement d’actions en direction des espaces verts et de la biodiversité.
Les écoles, les crèches et le patrimoine sportif sont au cœur de ces investissements. Plusieurs chantiers sont en cours ou seront lancés cette année : la création d’un pôle jeunesse à l’annexe Pierre Bayle, une deuxième aire d’ébat pour chiens ( rue des Traits), la réfection du square Cusenier, la mise en place de brise soleil dans les écoles, le maintien d’une plantation massive d’arbres sur les espaces publics, le renouvellement du parcours sportif de Bregille, le déploiement de nouvelles tablettes numériques pour les écoles élémentaires,….
L'interview de la rédaction / Anne Vignot, maire de Besançon