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Ce mercredi soir, vers 18h30, un rassemblement s’est tenu sur le parvis de la Cité des Arts à Besançon pour dénoncer la dissolution du collectif « Les Soulèvements de la Terre Â» le même jour en conseil des ministres. Pour Alternatiba et Action non-violente COP21, il s’agit d’une « répression irresponsable Â» et « une grave atteinte aux libertés associatives Â». Il est rappelé que les mobilisations se sont tenues alors que « des projets néfastes pour le  climat et (les) conditions de vie sur Terre Â» sont menés. A Besançon, cette mobilisation a obligé France 3 Franche-Comté, qui était en direct à l’endroit précité, à cesser la diffusion de son journal télévisé.

Ce mardi 20 juin, à l’occasion de la journée mondiale des réfugiés, Alain Régnier, Délégué Interministériel à l’accueil et à l’intégration des réfugiés, sera en déplacement officiel à Besançon. Depuis 2021, la Ville de Besançon a intégré la liste des « Territoires d’Intégration » en étant signataire d’un contrat d'accueil et d'intégration des étrangers primo-arrivants. M. Régnier assistera au bilan des saisons 2021 et 2022 et aux perspectives de l’année 2023. Le rendez-vous est fixé à 11h30 à l’Hôtel de Ville de Besançon.

Pour faire face à l’augmentation du nombre de demandes de carte d’identité et de passeports au niveau national, l’état met en Å“uvre, avec les mairies compétentes, des actions pour améliorer et fluidifier l’accès des citoyens à ces démarches. Comme l’an dernier, la commune de Saône s’est montrée intéressée. Ce lundi, marquait l’ouverture d’un centre multi-accueil. A travers ce nouveau dispositif, la préfecture du Doubs espère diminuer considérablement les délais d’attente. C’est-à-dire réduire les délais de délivrance de ces documents à moins de 30 jours. Dans le département, l’objectif est déjà presque atteint, puisqu’une moyenne de 27 jours a été enregistrée la semaine dernière. « Nous sommes dans des délais qui deviennent presque raisonnables. Nous sommes en passe de tenir notre pari. Autrement dit, nous avons réussi à raccourcir de façon sérieuse les délais d’obtention Â» explique Jean-François Colombet, le Préfet du Doubs.

L'interview de la rédaction : Jean-François Colombet

PREFET VUILLEMIN SAONE 4

Dix espaces créés

A Saône, dix espaces ont été créés pour l’occasion. Ils sont tenus par du personnel formé, recruté par le Premier Magistrat de la commune. Il s’agit d’étudiants, de demandeurs d’emploi et de retraités, désireux de s’investir durant cette période de quatre mois. Pour Benoît Vuillemin, les Maires « doivent être en capacité de se tenir aux côtés de l’état pour solutionner ce genre de problèmes Â». Et d’expliquer : « le binôme état/commune fonctionne bien. Ce sont les piliers essentiels de notre démocratie, qui ont d’ores et déjà prouvé leur efficacité par le passé Â». L’édile  y voit plusieurs objectifs atteints : assurer un meilleur service public, facilité le quotidien de la population et soutenir commerces locaux.

L'interview de la rédaction : Benoît Vuilemin, Maire de Saône

PREFET VUILLEMIN SAONE 3

Les réservations en ligne peuvent être effectuées, via le lien suivant : https://www.grandbesancon.fr/demarche-administrative/carte-nationale-didentite-et-passeport/

Après le bilan, à mi-mandat, effectué par la majorité bisontine lundi, un collectif d’associations militantes, qui avaient demandé aux listes candidates de se positionner sur le pacte pour la transition écologique, a rendu ses analyses ce mercredi. Avec précision, ces bénévoles, pleinement engagés dans la cause climatique, ont scruté les réponses formulées par la nouvelle municipalité en place, en 2020, et la réalité trois ans plus tard. Rappelons que cette initiative émane de soixante organisations, qui avaient pensé un questionnaire autour de 32 thématiques et plus de 450 questions.  L’objectif étant d’apprécier la capacité des collectivités à prendre les décisions qui s’imposent et mener les politiques nécessaires pour répondre aux urgences climatiques et sociales du moment.

A Besançon, les collectifs mobilisés ( Alternatiba, ANV-Cop21, Zéro Déchet, Association Vélo Besançon, Trottoirs libres, …) ont souhaité personnalisé le document. Trois ans plus tard, il en ressort que la cité comtoise « mène une politique encourageante en la matière Â», mais que l’engagement reste encore « insuffisant Â». Pour appuyer ce constat, le mouvement associatif local pointe des insuffisances dans les domaines des transports en commun, de la place de la voiture, du développement des mobilités douces, des pistes cyclables, de la restauration collective, les migrants ou encore la tolérance appliquée pour le stationnement illégal … . Elles adressent même un zéro pointé quant à certains projets comme le doublement de la RN57, entre Beure et Micropolis et l’urbanisation des Vaîtes.

Des actions positives

Le collectif constate que « des avancées se font dans tous les secteurs, mais « ce n’est pas à la hauteur des enjeux écologiques et sociaux Â». La diversification des financements, en écartant les banques les plus nocives, l’utilisation de la Pive, le bio dans les cantines scolaires, le triplement du budget pour le développement de l’usage du vélo en ville ou encore « les petites avancées concernant les tarifs étudiants Â» dans les domaines des transports publics sont quelques-uns des points positifs repérés.

L’opposition municipale et le Grand Besançon

Les militants reconnaissent que la majorité écologiste bisontine éprouve des difficultés à convaincre d’autres élus sur le territoire du Grand Besançon. Ils dénoncent également l’état d’esprit des oppositions municipales et de ses chefs de file Laurent Croizier et Ludovic Fagaut. Il est pointé les propos contradictoires de ce dernier. « Capable de renseigner, plus que de raison, le document d’avant élection, et de tenir des propos extrêmes et très éloignés en conseil municipal depuis Â». « Comme s’ils n’avaient pas pris réellement conscience que l’urgence climatique c’est maintenant Â» conclut Jean-Pierre, représentant de l’association ANV-COP21.

L'interview de la rédaction : Jean-Pierre, militant à l'association ANV COP21

L’info est relatée par nos confrères du journal « Le Progrès Â». On apprend ce mercredi, dans les colonnes du journal, que depuis deux ans, les conflits ont envahi les rangs du conseil municipal de Mignovillard. « Huit démissions ont été déposées en moins de trois mois Â» explique le quotidien jurassien. Pour des raisons de santé, l’édile avait pris ses distances, à la demande également de ses collègues élus. A son retour, la tension demeure. Ce dernier se dit « prêt à démissionner Â». S’il fait son mea-culpa et reconnait quelques incompréhensions, Florent Serrette ne croit pas en une amélioration de la situation.  


Dans le cadre du contrat P@C 2022/2028, le Département du Doubs alloue une somme de près de 15 millions d’euros au territoire du Grand Besançon, auxquels s'ajoutent près de 2 million d’euros de crédits non consommés entre 2018 et 2021. Les thèmes retenus concernent la jeunesse et l’enfance, avec notamment la réhabilitation et la construction d’équipements scolaires, périscolaires, de crèches et micro-crèches, les bâtiments et les espaces publics, les équipements sportifs, la préservation et la mise en valeur du patrimoine UNESCO et la grande bibliothèque.

A l'occasion de la présentation ce jeudi devant les députés de la proposition de loi du groupe LIOT abrogeant la réforme des retraites, l’intersyndicale bisontine appelle à un rassemblement devant l’Hôtel de Ville, place du 8 septembre, à partir de 17h, « pour manifester un large soutien à cette initiative de parlementaires qui n’acceptent pas les passages en force du gouvernement et du Président de la République Â».

Le mardi 6 juin marquera la 14ème journée de mobilisation contre la réforme des retraites. L’intersyndicale appelle les manifestants à se rassembler une dernière fois avant l’examen du projet de loi du groupe LIOT visant à abroger cette mesure. Des rassemblements auront lieu en Franche-Comté mais également sur le territoire français.

Le combat continue

Malgré toutes les journées de manifestation, qui n’ont connu aucun aboutissement jusqu’ici, les manifestants souhaitent continuer leur combat. L’espoir de voir cette loi disparaître n’est pas totalement éteint. Faire pression sur le gouvernement avant l’Assemblée nationale du 8 juin est une volonté pour l’intersyndicale.  Les contestataires dénoncent « un gouvernement néo libéral qui ne donne pas la priorité aux sujets les plus importants Â». Le laxisme du président concernant les précédentes mobilisations agace les syndicats. Les concernés refusent donc de céder et continueront à exprimer leur mécontentement, même si l’issue de l’assemblée du 8 juin n’est pas favorable.

La mesure de trop 

Les dernières mesures prises par le gouvernement sont décrites comme étant injustes et injustifiées. Le système est aussi critiqué et on demande de redéfinir l’ordre des priorités. Les contestations seront toujours aussi fortes. Ce projet n’est pas le seul élément déclencheur de ces mouvements, mais un ensemble d’autres mesures, allant à l’encontre des volontés des manifestants, qui pousse  Ã  la mobilisation.

 

L’interview de la rédaction : Julien Juif, secrétaire du syndicat Solidaires 25

 

Mardi 6 juin, différents rassemblements auront lieu dans toute la région afin de manifester contre la réforme des retraites. Il s’agit de la 14ème journée de mobilisation organisée par l’intersyndicale. Au programme de cette journée, des rendez-vous dans le Doubs, à 14h au parking Battant à Besançon, à 14h30, place du champ de foire à Montbéliard et à  16h30, place d’Arçon à Pontarlier.

Concernant le Jura, les mobilisations se feront à 10h, place de l’abbaye à St Claude, 10h30 Avenue de Lahr à Dole et enfin place de la Liberté à Lons le Saunier à 15h. Le 8 juin sera marqué par l’examen du projet de loi du groupe LIOT visant à abroger la réforme. Le gouvernement souhaite que cet épisode marque la fin de la séquence des retraites. C’est pourquoi les manifestants continuent d’exprimer leur mécontentement.

Ce samedi, une partie de la gauche se réunira à Besançon à l’occasion de la fête de l’Humanité. Pour cette occasion, le parti communiste du Doubs a délocalisé son rassemblement annuel. Cette année, il se déroulera dans le parc de la Rodia. Des temps de réflexion et des rendez-vous plus festifs et populaires sont programmés durant cette journée. L’élu communiste bisontin Christophe Lime y voit un moment Â« de partage, de rencontre et de création de lien social Â». C’est la raison pour laquelle le monde associatif et les autres forces politiques de gauche ont été invités à participer à cet évènement. « Nous avons besoin aujourd’hui, dans les différentes crises que nous pouvons avoir, de se parler, d’échanger malgré nos différences, et travailler autour de ce qui peut nous rassembler Â» Explique M. Lime.  Et de poursuivre : « Il faut rassembler cette gauche qui en a bien besoin aujourd’hui Â».

Le site ouvrira ses portes à partir de 10h, et jusqu’à 18h. Au programme : des débats, avec notamment la présence de Yannick Monnet, député communiste de l’Allier, Aline Chassagne, élue bisontine, et le Professeur Laurent Thines, des rencontres avec 14 autrices, auteurs et illustrateurs, des stands politiques et associatifs, un concert, un tournoi de pétanque, …

L'interview de la rédaction : Christophe Lime