Claude Guéant (77 ans), l’ancien préfet du Doubs et très proche de Nicolas Sarkozy, est toujours en détention à la prison de la santé. Il est incarcéré depuis le 13 décembre dernier. L’ex-ministre de l’Intérieur devra attendre le 7 février prochain pour savoir si sa demande de remise en liberté sera acceptée.
C’est à cette date que la décision du juge d’application des peines sera connue. En janvier 2017, Claude Guéant avait notamment été condamné à deux ans d’emprisonnement, dont un an ferme, dans le dossier des primes en liquide du ministère de l’Intérieur. Il lui est reproché de ne « pas respecter les décisions de justice ». Son incarcération fait suite au retard de paiement des sommes auxquelles il avait été définitivement condamné en 2019.
Ce mercredi, alors qu’Emmanuel Macron prenait la présidence de l’Union Européenne, le collectif ANV-COP21 Besançon a mené une action pour « dresser le bilan calamiteux de son quinquennat face à l’urgence climatique et aux besoins de justice sociale ».
Dans ce contexte, des activistes ont souillé des portraits officiels du président. Ils ont ensuite été abandonnés devant la Maison de l'Europe, « tout comme le Président Macron a abandonné toute ambition dans les mesures à prendre au niveau social et environnemental » expliquent les militants dans leur communiqué de presse.
Du 27 au 30 janvier, à l’initiative de militants se déroulera la primaire populaire, qui désignera le candidat de la gauche qui participera à la présidentielle d’avril prochain. Sept candidats sont en lice, mais tous ne sont pas vraiment décidés à se plier au résultat de ce vote qui prendra la forme d’un « jugement majoritaire ». Actuellement, 250.000 personnes sont déjà inscrites. D’ici le 23 janvier, date de clôture des inscriptions, les organisateurs espèrent pouvoir rassembler 300.000 votants.
Sept candidats seront sur la ligne de départ : Christiane Taubira, Anne Hidalgo, Yannick Jadot, Jean-Luc Mélenchon, Charlotte Marchandise, Anna Agueb-Porterie et Pierre Larrouturou. Ces derniers se verront attribuer une appréciation (Très Bien, Bien, Assez Bien, Passable et insuffisant). Celui ayant obtenu les meilleures et les moins mauvaises sera alors désigné vainqueur. Seul problème, pas sûr que les autres le suivent. Pour les organisateurs bisontins ou nationaux, cette primaire populaire a surtout valeur de test et de sondage pour apprécier celle ou celui qui arrivera en tête et peut être décider les autres à se retirer. Les organisateurs en sont convaincus : « les valeurs de gauche ne peuvent figurer au 2è tour et l’emporter que si leurs représentants ne partent pas divisés ».
Quatre jours de vote électronique
Les personnes qui souhaitent participer à ce vote ont jusqu’au 23 janvier pour s’inscrire sur https://primaire-populaire.com . Les citoyens, âgés de 16 ans et plus, partageant les valeurs de gauche sont invités à s’inscrire. Ils pourront ensuite participer à ce scrutin électronique qui se tiendra du 27 au 30 janvier.
L'interview de la rédaction :
Gérald Darmanin, le ministre de l’Intérieur, est attendu dans le Jura ce lundi après-midi. Il ira à Domblans et Lons-le-Saunier. A Domblans, il sera accueilli, à 15h, sur le chantier de la nouvelle brigade de gendarmerie. Un temps d’échanges est prévu avec les gendarmes de la brigade. A Lons-le-Saunier, Gérald Darmanin visitera le commissariat et rencontrera les effectifs de police des différents services.
Sur sa page Facebook, le député jurassien Les Républicains Jean-Marie Sermier annonce qu’il ne briguera pas un nouveau mandat de député. Le parlementaire ne veut pas faire « le mandat de trop ».
Pour les prochaines élections législatives, qui se dérouleront en juin, M. Sermier passe le relais à Justine Gruet (32 ans). Mariée et maman d’un enfant, cette kinésithérapeute est adjointe au Maire de Dole depuis 8 ans. Elle sera accompagnée par Gérôme Fassenet, Conseiller départemental, Président de la communauté de communes Jura Nord, agriculteur de profession.
Ce vendredi, Aurélie Trouvé, ex présidente de ATTAC et présidente du Parlement de l'Union populaire, sera à Besançon pour un débat avec le journaliste Edwy Plenel, président et co-fondateur de Médiapart, salle Proudhon, à 20h30.
Ce jeudi, environ un millier de personnes ont participé à la manifestation qui s’est tenue à Besançon sur la place de la Révolution. Pour les enseignants, soutenus notamment par la FCPE, l’association des parents d’élèves, la coupe est pleine. Ils dénoncent les protocoles sanitaires à répétition mis en place par le gouvernement pour lutter contre la diffusion du virus.
Les tâches administratives sont devenues tellement imposantes dans le quotidien, que les enseignants disent « ne plus avoir l’impression de faire classe, mais garderie ». Ils exigent la démission de Jean-Michel Blanquer et des moyens matériels et humains à la hauteur de la situation.
Interview de la rédaction : Karine Laurent (SNES-FSU)
Valérie Pécresse, candidate Les Républicains à l’élection présidentielle d’avril prochain, et Xavier Bertrand, l'un de ses conseillers, seront dans le Doubs ce jeudi. A 10h15, ils visiteront une exploitation agricole à Villers-le-Lac. Puis une table ronde est prévue, en présence d’Annie Genevard, vice-présidente de l’Assemblée Nationale, et des acteurs du secteur sur le thème de l’agriculture, à la salle des fêtes de la commune du Haut-Doubs. Au programme l’après-midi, un déplacement dans une exploitation agricole à Pelousey, avant une réunion publique en présence d’Annie Genevard et du sénateur Jacques Grosperrin, à 18h30, à Micropolis.
Dans un communiqué de presse, Anne vignot, la maire bisontine fait savoir qu’elle apporte son soutien au mouvement de grève des enseignants de ce jeudi 13 janvier. L’édile bisontine indique qu’elle sera au rassemblement prévu, en début d’après-midi, sur la place de la Révolution. A Besançon, 19 écoles sur 63 seront fermées. 47 sont impactées et 13 accueils périscolaires seront fermés.
Comme l’an dernier, à la demande du préfet du Doubs, mais aussi parce que les maires sont des gens responsables, les traditionnelles cérémonies des vœux sont annulées en 2022. La situation sanitaire s’est dégradée et les rassemblements de personnes ont été annulés. A l’image de Cédric Bole, le maire de la ville de Morteau, certaines municipalités ont choisi un format vidéo, certes beaucoup moins convivial, mais qui permet néanmoins de ne pas rompre la communication et le lien avec la population.
Le Maire mortuacien consent que cette option a ses limites, mais qu’il était difficile de faire autrement cette année encore. « C’est dommage. Cette période de vœux est un moment privilégié avec les habitants et les acteurs d’un territoire » explique M. Bole. Et de poursuivre : « C’est aussi un temps d’échanges qui nous permet de présenter les projets pour l’année qui débute ».
A Morteau, les habitants pourront très prochainement découvrir les bons vœux de leur édile sur les réseaux sociaux et le site internet de la cité du Haut-Doubs.
L'interview de la rédaction / Cédric Bole