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Les Thermes coûtent cher à la Ville de Salins-les-Bains, qui aimerait trouver des relais pour assurer un financement pérenne. Les effets de la Covid19 se font encore sentir et le prix de l’énergie n’arrange rien. Alors que les pertes de 2020 ont été prises en charge par l’état, celles de 2021, à hauteur de 400.000 euros,  ne le sont toujours pas. C’est donc avec ses fonds propres que la municipalité doit essayer de colmater la brèche.  Ce qui n’est pas aisé.

Si la Ville réfléchit à la mise en place d’une autre gouvernance, avec le projet de confier la gestion de l’établissement à un prestataire privé, via une délégation de service publique, elle poursuit ses échanges avec les parlementaires jurassiens afin de trouver une issue aux difficultés financières actuelles. Les élus salinois entreprennent les démarches nécessaires pour obtenir un nouveau soutien financier de l’état, égal à celui consenti pour l’exercice 2020.

Quel projet pour 2023 ?

Conscient que les thermes sont un atout fort pour l’attractivité de son territoire, la Ville de Salins-les-Bains n’entend ne rien lâcher. Mais jusqu’à quand ? Faute de solutions, la gestion communale sera poursuivie en 2023. Difficile de se projeter au-delà. Si les moyens de la Ville permettent, tant bien que mal, d’assurer le fonctionnement de l’établissement, ils ne permettent pas de porter un regard sur l’avenir et de poser un regard pertinent sur son développement. Le dossier des Thermes de Salins-les-Bains est loin d’être clos. Affaire à suivre.

L'interview de la rédaction : M. Foret, premier-adjoint à la Ville de Salins-les-Bains

Bruno Le Maire, le ministre de l’économie, des finances et de la souveraineté industrielle et numérique sera dans le Jura, à Arinthod plus précisément,  ce jeudi.. Une visite sur le thème de la relocalisation et au soutien de l’état en faveur des entreprises faisant face à la crise énergétique. Il visitera le site de l’entreprise Smoby, qui a bénéficié du plan France Relance, et participera à une table ronde avec les acteurs économiques locaux.


C’est une situation qui est prise très au sérieux par tous les entrepreneurs français. Des coupures de courant ne sont pas exclues sur le territoire national pour alléger le réseau et gérer les éventuels risques d’approvisionnement cet hiver. Rencontre avec Damien Tournier, le président de l’UIMM (L’Union des industries et métiers de la métallurgie) du Doubs.

 Le responsable doubiste espère éviter ce scénario qui aurait des conséquences lourdes et fâcheuses sur le bon fonctionnement des firmes françaises. Rappelons que les secteurs de l’industrie et de la métallurgie disposent de machines lourdes et qu’un simple délestage de deux heures peut annuler toute une production journalière. « Cela peut être compliqué de couper une installation durant deux heures sans préparer cette intervention. Certains process fonctionnement pour la plupart  en continu et demandent un maintien en électricité de manière permanente » explique M. Tournier, qui ne cache pas son agacement. ‘Réindustrialiser la France sans électricité, c’est pénible Â» poursuit-il.  Certes il y a les machines de production, mais aussi tous les travaux menés en laboratoire, qui demandent le respect d’un cahier des charges précis pour le bon déroulement des études et des procédés mis en place. « Certaines productions doivent se dérouler dans des conditions particulières, notamment en termes de températures, et pendant une durée très précise, et sans doute par intermittence Â».

 L’homme et la machine

Les salariés sont également concernés. « Au niveau de l’IUMM, on pousse à trouver d’autres solutions. Ces conditions ne sont pas facilement assumables » ajoute Damien Tournier. Le risque de chômage partiel plane. « Sans électricité, on ne peut plus travailler. Le recours à l’activité partielle fait partie de la réflexion Â» ajoute-t-il. ‘Tout cela pollue le dialogue social Â». « Fallait-il fermer les centrales nucléaires ? Peut-on reprocher à EDF de ne pas les avoir entretenues alors qu’elles devaient fermer Â» pointe Damien Tournier.

« Pour un pays comme le nôtre Â»

M. Tournier reconnaît que, pour un pays comme la France, cette situation n’avait pas été anticipée. Il est vrai qu’une pénurie d’électricité, au sein de la 7è puissance économique mondiale, selon le fonds monétaire international, et la 3è puissance économique en Europe, est surprenante. Encore plus dans  un contexte qui s’inscrit dans une pénurie de médicaments, de matières premières et de produits de consommation.  

L'interview de la rédaction / Damien Tournier

A la demande de Roland Lescure, ministre délégué chargé de l’Industrie,  une étude sur le secteur de l’horlogerie française est lancée dans le département du Doubs. Elle s’inscrit dans l’objectif de relocalisation en France de cinq objets du quotidien, que sont la montre, la chaussure, le textile, le vélo et le jouet.  L’Agence Nationale de Cohésion des Territoires (ANCT) s’est vu confier cette démarche qui porte sur les perspectives et ambitions en matière d’innovation. Les investigations dureront quatre mois. L’état veut ainsi créer des synergies et des passerelles pour permettre aux entreprises du territoire de capter des opportunités pour diversifier leur activité,  remporter de nouveaux marchés et créer de la valeur ajoutée.

A la rencontre des entreprises

Un prestataire a été désigné. Il ira, jusqu’en mars prochain, à la rencontre des entreprises et des centres de formation pour identifier les forces et les faiblesses, aider au montage de projet, détecter les opportunités et faciliter les recherches de financement. Cette étude sera réalisée sur le Haut-Doubs Horloger et la communauté urbaine de Grand Besançon Métropole.

15.000 emplois en France

Le secteur de l’horlogerie ne représente que 0,3% de l’emploi en France. 15.000 personnes vivent de cette activité dans l’Hexagne. Elles sont 3000 en Suisse. Le seul département du Doubs concentre 63% des emplois de l’horlogerie française.  90% des sociétés présentent sur le territoire national sont des cotraitants qui fabriquent des composants. Pour l’état français, cette politique est importante car de nombreux emplois sont à pourvoir dans ce domaine d’activité et que 35.000 postes  vont se libérer, en raison du vieillissement de la population, dans les prochaines années en Suisse.  

L'interview de la rédaction : JB Gueusquin (Directeur du Programme 'Territoire d'Industrie" à l'ANCT

 

Le budget de la CCGP (communauté de communes du Grand Pontarlier) se prépare pour le 14 décembre prochain, celui de la ville pour le mois de mars. Un casse-tête pour les élus qui doivent jongler entre annonces gouvernementales et hausses du prix de l’énergie. Entretien avec Patrick Genre, maire de Pontarlier et président de la CCGP.

 

Vous avez récemment débattu des orientations budgétaires 2023 pour la CCGP. Mais avec le reste de la crise COVID, l’inflation et la crise énergétique, comment construire un budget ?

Nous sommes dans une situation qui est totalement inédite. Je n'ai pas connu pareille situation alors que je suis élu depuis plus de vingt ans. Les résultats de cette crise sont multiples. Aujourd'hui, l'inflation pour les collectivités est supérieure à l'inflation des ménages. Elle est, sur 2022, entre 7% et 9%.  Pour 2023 elle sera plutôt entre 5% et 7%. Nous avons à faire bien entendu à l’augmentation des coûts concernant les investissements puisque les entreprises sont elles-mêmes confrontées à des augmentations de leurs charges. Nous sommes confrontés aux délais de réalisation des chantiers parce qu’il y a des problèmes de fourniture. Et puis nous sommes surtout maintenant concernés par cette explosion des coûts énergétiques. Nous aurons dans les prochains jours la connaissance du coût global pour la CCGP et la ville. On nous a préconisé de construire un budget avec un triplement du prix de l'électricité et de +50% pour le gaz donc ça représente des surcoûts énormes pour les collectivités. Cette très forte tension et augmentation des charges de fonctionnement va poser des problèmes pour financer ces dépenses supplémentaires. Cela va renier ou diminuer l'autofinancement et l’épargne que réalisent les collectivités. C’est un risque de ralentir l'investissement ou d'augmenter le recours à l'emprunt. C'est la première fois que nous avons une telle conjoncture d'événements. De plus, il y a encore beaucoup de flou sur les mesures qu’envisage de prendre le gouvernement pour nous accompagner. Bouclier, filet ou amortisseur tarifaire… Aujourd'hui nous avons des éléments qui évoluent presque tous les jours. Rien n'est figé, rien n'est écrit définitivement. Donc construire un budget dans ces conditions-là, c'est quand même assez compliqué.

Vous avancez pour le moment sans avoir une possibilité de voir sur le moyen ou même court terme ?

Nous avons pris, pour construire le budget, la base la plus réaliste. Ensuite on adaptera tout au long de 2023, à travers ce qu'on appelle les budgets supplémentaires où l'édition modificative. Nous allons actualiser les éléments budgétaires par rapport à ce qui nous sera annoncé par le gouvernement, donc c'est un budget qui va être certainement l'objet de pas mal de révisions en cours d’année.

Dans ces conditions, est-ce que vous allez continuer à investir ? En cas contraire, dans quoi la ville ou la communauté de communes renoncerait en premier ?

Vous avez raison de dire qu’il y a un choix quasiment cornélien qui pourrait se dessiner. Pour l’instant nous n’en sommes pas là car nous avons la chance d'avoir des bases financières et budgétaires qui sont saines. Nous avons longuement développé une vraie vigilance depuis quelques années. Le risque, c’est que les dépenses de fonctionnement progressent plus vite que les recettes de fonctionnement, ce qui réduirait l'épargne de la collectivité. Une collectivité, à l'inverse de l'État, n'a pas le droit de présenter un budget en déséquilibre. Donc il faut qu'on arrive à trouver des économies structurelles sur le fonctionnement de la collectivité, pour compenser l'inflation et pour compenser la hausse énergétique. Il y a des arbitrages qui devront être réalisés.

De quelles manières ?

Nous allons revoir tous les projets d'investissement, regarder si le projet a été engagé, réalisé etc... Ensuite, la décision sera de savoir si nous reportons, nous lissons dans le temps. Ce sont des arbitrages qui vont être rendus dans les prochaines semaines, mais l'objectif c'est bien de poursuivre ce qui est engagé. Il faut continuer à travailler sur des projets qui vont permettre à la collectivité d'être attractive. En ce sens, on parle des dossiers sur l'économie, de mobilité douce, bien entendu la poursuite de l’enfant, de l'appel d'offre et la consultation pour le centre aquatique. On parle de la mise en place de la taxe d'enlèvement des ordures ménagères, le schéma des modes doux... Tous ces éléments-là vont être poursuivis. Ce qui change c’est que ces projets pourront se faire peut-être moins rapidement que ce que nous avions envisagé, dans le but d’étaler la dépense. Pour l'instant on ne renonce à aucun projet, on réactualisera en fonction. Après, si on est face à un projet qui prend 30, 40, 50% de plus, peut-être qu'on sera amené à le reporter.

Vous avez récemment perdu la taxe d'habitation et la CVAE (contribution sur la valeur ajoutée des entreprises) va disparaître. Comment allez-vous réagir face à ces diminutions de recettes ?

C’est une mauvaise nouvelle. Ça veut dire que demain, en 2023, il n'y aura plus aucun lien fiscal entre les ménages et nous. Seuls les propriétaires ont encore la taxe foncière, mais ils ne sont pas majoritaires. Il n’y aura plus de lien fiscal avec le monde économique avec la suppression de la CVAE ce qui pour moi n’est pas une bonne chose. Il n’y a plus de relations entre la collectivité et l'ensemble de ces acteurs et territoires. Ce sera comme la taxe d'habitation et tout le reste : on nationalise la fiscalité. Cela doit être compensé, mais là aussi il y a un grand flou, on ne sait pas précisément comment donc il y a beaucoup d'interrogations. On sait que lorsqu’il y a une compensation par l'État, ce n'est jamais en intégrant la dynamique, donc on perd de la capacité de financement et on perd de l'autonomie. On dépend de plus en plus des dotations qui tombent de l'État. Donc d'un côté nous avons des recettes qui stagnent, voire même qui baissent et d'autre on a des dépenses qui progressent. Pour les villes il y a des dépenses qui risquent d'exploser comme celles liées à l'accompagnement social parce que tout cet environnement d'inflation pèse sur les ménages. Cela risque d'accroître des besoins en aide financière, en aide alimentaire pour beaucoup de personnes.

Beaucoup de communes ont recours à l’augmentation du montant de la taxe foncière ? La moyenne est de + 3% ou 4% au niveau national pour 2023. Vous n’y toucherez pas dans le Grand Pontarlier ?

Non, nous avons pris l'orientation pour l'instant de geler la taxe. Il n’y aura pas d'augmentation de la taxe foncière en 2023 sur la communauté de communes. Il faut savoir quand même que les valeurs foncières vont augmenter, aux alentours de 6% ou 7%, donc malgré tout, les propriétaires verront la taxe foncière augmenter. C'est une décision de l'État donc nous ne voulons pas alourdir encore cette augmentation en élevant de notre côté notre taux. Nous avons donc décidé de geler le taux intercommunal.

Ce dont vous n’avez pas pu échapper, c'est l’augmentation du prix de l'eau. De combien montera la facture ?

Les budgets assainissement sont des budgets annexes, mais ils sont dans les mêmes configurations que l'inflation, les coûts, les délais. Les coûts des marchés sont en moyenne de 30% en plus. Entre l'eau et l'assainissement, c'est plus d’un million d'euros de plus en dépense énergétique qui est envisagée pour 2023. On a pu, sur l'assainissement, reprendre une partie des provisions de l'épargne pour diminuer l'impact. Ce n’est pas possible pour l’eau car nous n’avons pas d'épargne sur ce point, puisque la compétence a été transférée cette année. Nous n’avons aucune autre solution que d'augmenter le prix du mètre cube. L’augmentation sera de presque 40% parce que c'est 26% en plus des +15% déjà prévus. Nous augmentons de 26% de plus que ce qui était prévu. Effectivement cela va être un élément qui sera notable. Pour relativiser, même si l'augmentation en pourcentage est très élevée, on peut se dire que cela revient à peu près entre 10 et 11€ en moyenne par mois. Mais le problème c'est que cette dizaine d’euros par mois de plus pour l'eau sera valable aussi pour l'assainissement, pour l'alimentaire, pour les vêtements, pour le loyer et pour le carburant. Et c'est cette accumulation d'augmentation qui va créer une situation qui va être compliquée, on le sait. Mais nous n’avons pas le choix, c’est impossible de présenter des budgets en déficit. Donc pour équilibrer le fonctionnement par rapport à l'augmentation des charges, il a fallu qu'on joue sur le prix du mètre cube.

 

Propos recueillis par Benjamin Cornuez

Dans un contexte de fin d’année difficile pour tous, les achats de Noël sont moins nombreux que lors des années précédentes. Pourtant quelques grandes tendances se dessinent sur ce que vous pourrez retrouver sous le sapin le soir du 24 décembre.

Il vous reste moins de trois semaines pour terminer vos achats de Noël. En cette période de crises multiples (inflation, crise énergétique), ces dépenses de fin d’années risquent d’être plus compliquées que d’ordinaire. Dans une récente étude de l’IFOP, 34% des français interrogés ont déclaré avoir peur de ne pas offrir de cadeaux à Noël. Si les fêtes de Noël réjouissent 64% des Français, elles inquiètent 46% des répondants issues des catégories pauvres.

Dans le département du Doubs, la tendance nationale dévoilée par cette enquête de l’IFOP se confirme auprès des commerçants. Dans les très grandes surfaces, aux Intermarché de Maîche et de Morteau, les sorties de caisses des rayons jouets sont en baisse par rapport aux chiffres de l’année dernière à la même période. Toujours du côté de Maîche, la récente boutique « Au 7eme jeu » a été rattrapée par l’inflation. Plusieurs de ses fournisseurs ont augmenté les prix, ce qui a dû être répercuté en rayon.

Les franchises historiques et les jeux d’ambiance plébiscités

 A l’Intermarché, les franchises historiques plaisent toujours autant. Dans les rayons, les clients apprécient toujours les produits dérivés des sagas Harry Potter, Star Wars ou encore Astérix. La plupart du temps, ce sont des Lego ou des Playmobil qui sont choisis pour Noël. Autre indémodable : les cartes Pokémon du dessin-animé japonais qui fascinent encore le jeune public. Les enseignes ont même dû revoir leurs stocks à la hausse pour ne pas se retrouver en rupture comme l’année dernière. Enfin, les figurines Pop devraient elles aussi se retrouver sous de nombreux sapins.

Que ce soit en grande surface ou en boutique spécialisée, les jouets en bois ont la côte cette année, notamment les puzzles, un grand classique, ou encore des « escape box », sorte de casse-tête. Pour Marie Henriet, gérante de la boutique « Au 7eme jeu », une tendance se dégage également depuis quelques temps, les jeux d’ambiance « Ce sont des jeux avec une partie qui va durer entre 15 et 30 minutes, un jeu de cartes, de mimes ou de rôles qui vont permettre un moment convivial entre amis. Le Skyjo est un parfait exemple, puisqu'on peut y jouer peu importe l’âge ». Les jeux ne sont plus une affaire d’enfants ou d’adolescents. Ils pourraient se trouver en nombre le soir du réveillon près des chaussons des plus grands « Maintenant l’offre pour adulte est tellement importante que tout le monde peut y trouver son compte ».

L'opération o-doo day est renouvelée cette année. La Communauté de Communes du Grand Pontarlier souhaite soutenir la consommation locale à l’approche des fêtes. Pour l’achat d’un montant de 50 euros en chèques-cadeaux, 10 euros vous seront offerts par l'intercommunalité. L'opération démarre ce jeudi 1er décembre jusqu'à épuisement des stocks.

Les chiffres de L'INSEE sont tombés ce mercredi 30 novembre, l'inflation des prix à la consommation a atteint 6,2% sur un an (12% sur les produits alimentaires). Les charges des commerçants, fortement impactés par la hausse des prix de l'énergie, sont en nette augmentation également. Ces fêtes de fin d'année 2022 sont donc cruciales pour tout le secteur du commerce local. C'est dans ce contexte particulier que l'opération O-doo Day portée par la fédération du commerce et de l'artisanat du grand Pontarlier a été reconduite pour Noël.

Concrètement, l'opération est simple "pour l’achat d’un montant de 50 euros en chèques-cadeaux, 10 euros vous seront offerts !" La valeur des chèques-cadeaux est majorée gratuitement de 10 euros pour 50 euros d’achat et de 20 euros pour 100 euros d'achat par le Grand Pontarlier. L'offre commerciale est réservée aux particuliers, circonscrite à deux participations par foyer dans la limite de 100 € par achat.

L'ouverture du site internet où l'achat des chèques est possible est effective depuis ce jeudi 1er décembre à midi, et ce jusqu’à épuisement de la dotation de 20 000 €. Il faudra être rapide, car les premiers arrivés seront les premiers servis. "Pour notre première opération, tous les chèques étaient partis en quelques minutes" rappelle Denis Gerome, président de la fédération du commerce et de l'artisanat du grand Pontarlier.


Cette offre est réservée aux particuliers. L'achat se fait en ligne mais les chèques peuvent être envoyés à domicile (frais de port en supplément) ou sont à retirer dans les locaux de la Fédération CAGP (42 rue de Besançon, à Pontarlier). Ils sont valables chez les adhérents de la Fédération. Retrouvez la liste des commerçants participants en cliquant sur ce lien.

L'interview de la rédaction / Denis Gérôme


La bonne nouvelle est tombée en milieu de semaine. Elle a sans doute apporté un bol d’oxygène à ces professionnels. La baguette française est désormais inscrite au patrimoine immatériel de l’humanité. Damien Vauthier, le président de l’union patronale de la boulangerie du Doubs, y voit une reconnaissance du savoir-faire artisanal français.

En accordant cette distinction, l’UNESCO reconnaît les caractéristiques si particulières de ce produit hexagonal. Son croustillant, sa mie aérée, alvéolée et son aspect brunâtre lui confèrent une qualité comme nulle autre pareille. Les boulangers de France espèrent séduire une nouvelle clientèle.

Malgré cet enthousiasme, personne n’oublie que les boulangers de France souffrent actuellement. Les coûts des matières premières et de l’énergie ont un impact direct sur la santé de leur entreprise. Délicate situation entre des tarifs majorés et le souci de préserver le pouvoir d'achat  de la clientèle.

L'interview de la rédaction / Damien Vauthier

Après « d'intenses négociations et tractations » selon l'UNIA (principal syndicat suisse) et quelques concessions, syndicats et entrepreneurs ont signé une nouvelle convention dans la nuit du mardi 29 novembre. Ã€ la clé, une augmentation de salaire de 150 francs par mois et divers avantages.

 

Les délégations de la Société suisse des entrepreneurs SSE et des syndicats Unia et Syna sont parvenues à un accord dans la nuit du mardi 29 novembre 2022. Le résultat prévoit des simplifications de l’organisation du temps de travail et des améliorations dans le but d’accroître l’attrait de la branche. Au 1er janvier 2023, les salaires effectifs seront augmentés de 150 francs et les salaires minimums de 100 francs. En novembre dernier, plus d’un millier d’ouvriers avaient manifesté à Genève pour une amélioration de leurs conditions de travail.La nouvelle convention nationale a été conclue pour les trois prochaines années. Le résultat des négociations doit encore être approuvé par les organes de décision des deux parties. La conférence professionnelle des syndicats siégera le 10 décembre et l’assemblée des délégués de la SSE le 13 janvier prochain.

Les discussions ont été éprouvantes. Les délégations de la SSE et des syndicats se sont entendues sur un accord lors du 9e round de négociations. La nouvelle convention nationale doit être conclue pour les trois prochaines années. Outre les nombreux ajustements techniques, voici les points-clés de l’accord :

  • L’année de décompte ne durera plus du 1er janvier au 31 décembre, mais du 1er mai au 30 avril de l'année suivante.
  • À la date limite du 30 avril, les entreprises auront le choix de définir un solde d’heures supplémentaires allant de 0 à 100 ou un autre courant de 20 heures négatives à 80 supplémentaires pour cumuler les heures supplémentaires ou négatives. Ces dernières pourront être reportées à l’année suivante.
  • Par année, il y aura au moins 5 jours de compensation. Cela étant, les commissions professionnelles paritaires peuvent continuer à prévoir des réglementations allant plus loin afin de tenir compte des conditions régionales. Les régimes régionaux actuellement en vigueur ne sont pas remis en question.
  • Les durées de travail annuelle (2112 heures) et hebdomadaire demeurent inchangées. Si un travailleur fait des heures supplémentaires, les deux heures à partir de la 48e pourront être reportées sur le compteur d’heures et seront payées avec un supplément de 25%.
  • En cas d’interruption des travaux en raison de la chaleur ou d’intempéries, l’employeur peut désormais requérir que les heures de repos y relatives soient considérées comme des compensations d’heures supplémentaires effectuées.
  • L’indemnité de kilométrage pour les véhicules privés est augmentée à 0,70 francs.
  • Le salaire intégral est versé pendant le congé paternité de 10 jours.
  • Le tribunal arbitral est aboli et remplacé par les tribunaux ordinaires. Cela étant, les deux parties contractantes renoncent à toute plainte liée au temps de déplacement ou à la violation de la paix du travail et relative à la période de convention en cours.
  • Un groupe de travail sera chargé de faire progresser au-delà des négociations des points en suspens comme la protection de la santé ou l'organisation du temps de travail.

C’est un nouveau challenge qui est devenu réalité. A compter de ce samedi 5 novembre, le projet de David Sauvan et Kelly De Freitas s’est installé dans le paysage économique franc-comtois. Après quatorze ans sous la bannière d’une franchise, les deux dirigeants ont décidé de voler de leurs propres ailes. C’est ainsi que, dans la continuité de ce qu’ils maîtrisaient  auparavant, ils viennent de lancer « Sensace Â», leur propre agence d’emploi intérimaire.

Les deux entrepreneurs ont eu envie de franchir le pas. L’idée est d’ancrer fortement cette nouvelle marque dans le tissu local. Un attachement et une nouvelle dynamique qu’ils déclinent sous différentes formes. Tout d’abord, en mettant leur connaissance du métier et de leur territoire au service de leurs clients et collaborateurs. Ici, le management est différent. Le recrutement privilégie les savoir-être et savoir-faire au Curriculum Vitae. Trouver la meilleure personne pour le poste en jeu. Une approche nécessaire pour éviter les déconvenues, les déceptions, les pertes de temps et trouver la collaboration qui matchera.

De nouvelles agences en Franche-Comté

Ce nouveau contexte va également permettre à la structure d’intensifier ses collaborations avec les entreprises locales. Plusieurs partenariats sont et seront tissés. Comme une bonne nouvelle n’arrive jamais seule, la société prévoit également de se développer sur des territoires nouveaux. Installée actuellement à Ornans, Saint-Vit et Besançon, elle   ambitionne de créer de nouvelles agences dans le Jura et en Haute-Saône.

L'interview de la rédaction / David Sauvan