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Ce mardi, lors d’une conférence de presse, par la voix du Bisontin Christophe Lime, l’association des élus communistes et républicains du Doubs, n’exclut pas la possibilité d’appeler les collectivités locales à ne plus payer leurs factures d’électricité et de gaz face aux augmentations exponentielles. Ils craignent que,  dans ces conditions, ces dernières soient obligées de supprimer « des services indispensables à la population » et de recourir « à l’augmentation des impôts locaux »

C’est la raison pour laquelle plusieurs solutions sont mises sur la table. Parmi lesquelles :  l’application d’un bouclier tarifaire pour les collectivités locales et les entreprises, comme peuvent en bénéficier actuellement les particuliers, et le retour en établissement public des deux grandes entreprises concernées que sont EDF et Engie. « Il faut quitter le marché » indique M. Lime.

L’inquiétude est grande. Ces hausses vertigineuses ont de terribles répercussions sur l’activité économique du pays. Christophe Lime et ses amis n’hésitent pas à évoquer « une catastrophe financière » qui s’annonce. Face à ces coûts exorbitants, certaines entreprises ont d’ores et déjà annoncé des mesures pour ralentir leur activité pour faire face à cette situation difficilement contrôlable.  

L'interview de la rédaction / Christophe Lime

Alors que la société Vert Marine a décidé de fermer une trentaine de ses piscines, dont celles des Fins et de Champagnole, à Malbuisson, le centre nautique, dont la gestion est désormais confiée au groupe RECREA, reste ouvert. Didier Hernandez, le président du syndicat mixte des Deux Lacs, l’assure.

Bien évidemment, dans un souci de bonne gestion de l’argent public,  les factures liées à l’énergie et les coûts de fonctionnement sont scrutés à la lettre, mais les nageuses et nageurs peuvent continuer de profiter  pleinement des installations.  Régulièrement, la directrice de la structure établit un rapport sur les dépenses énergétiques consenties à destination des élus. L’électricité et le gaz faisant partie des postes les plus coûteux. En tout cas pour le moment, la situation est maîtrisée et rien ne laisse supposer que les vestiaires seront moins chauffés ou que l’eau baissera en température cet hiver.

Un nouveau système de chauffage

Face à cette situation, les élus réfléchissent à l’installation d’un nouveau système de chauffage. Plusieurs pistes sont évoquées, mais rien n’est acté. Tant la meilleure source d’énergie est difficilement identifiable.  Même le prix des pellets et des granulés est majoré. Le solaire est une possibilité qui n’est pas écartée, mais cette énergie peut-elle répondre aux besoins de l’établissement ?

L'interview de la rédaction / Didier Hernandez

En raison de la crise énergétique que nous connaissons actuellement, la Société Vert Marine, gestionnaire du Centre Nautique du Val de Morteau, a décidé de fermer temporairement son établissement, basé aux Fins. Il est expliqué que le coût de l’énergie représente une augmentation de 500% et « qu’il serait devenu irresponsable, pour les finances publiques, de ne pas prendre des mesures fortes pour faire face à cette situation exceptionnelle ». Dans te telles circonstances, les dépenses supplémentaires s’élèveraient à 320.000 euros pour quatre mois de fonctionnement. Environ 800.000 euros supplémentaires jusqu’au printemps prochain.

Selon la collectivité, il faudrait multiplier par 3 le prix de l’entrée au public pour faire face à cette augmentation. Sans compter le coût qui revient à la charge de la collectivité locale. Il est précisé que « dès que des solutions permettront de retrouver des coûts d’exploitation rationnels, l’équipement réouvrira sans délai aux publics ».

Précisons qu'une décision identique a été prise à Champagnole.

L'interview de la rédaction / Cédric Bole, le Président de la Communauté de Communes du Val de Morteau

Agé de 30 ans, Dilan Köse, vient de donner naissance à une plateforme entièrement dédiée à la vente de produits issus des enseignes de proximité mortuaciennes. « Achil », c’est son nom, a été lancée en juillet dernier et d’ores et déjà les commerçants et les consommateurs du val de Morteau l’ont adoptée.

Basée sur le fonctionnement du  Click & collect, qui avait séduit de nombreuses personnes durant la crise sanitaire, « Achil » est une place de marché qui permet de réaliser ses achats à distance chez ses commerçants préférés. « Une solution numérique qui facilite le processus d’achats auprès des commerçants, artisans et producteurs locaux » explique Dilan Köse, que les habitants du territoire connaissent bien puisqu’il est lui-même issu d’une famille de commerçants mortuaciens.

Comment ça marche ?

Le principe est simple et connu de tous. Les consommateurs passent leurs commandes chez l’un des commerçants partenaires, présents sur l’application. Ils récupèrent leur commande ou peuvent même se la faire livrer si ces derniers proposent ce service. Le succès est au rendez-vous. Chaque jour, Achil compte de nouveaux consommateurs et commerçants. Dilan entend développer encore son affaire. L’idée d’enrichir les services dans le Val de Morteau et de tenter l’aventure sur d’autres secteurs lui plaisent bien. Lors de cette rentrée, des jeunes en alternance viendront se former à ses côtés. « Ce projet est né à la suite du constat fait d’un manque de solutions digitales pour faire ses courses en ligne chez les commerçants, artisans et producteurs locaux » explique le jeune entrepreneur. Et de conclure : « On estime que d’ici 2025, 70% des Français feront leurs courses en ligne. Il est donc important que les professionnels entament cette transition numérique ».

Pour obtenir de plus amples informations : www.achil.com ou rendez-vous bien entendu sur les réseaux sociaux : Facebook et Instagram

L'interview de la rédaction / Dilan Köse

Dans le Jura, les salariés de NP Jura ont décidé de reprendre la mobilisation ce lundi à Dole et Foucherans. L’ultimatum fixé à la direction n’a rien donné. La prime de 800 euros n’a pas été obtenue. 600 euros ont été accordés. Ce que les salariés jugent insuffisants compte tenu des bénéfices que réalisent la firme. Depuis ce lundi, le service des expéditions a rejoint le mouvement. Ce qui perturbe encore davantage le fonctionnement des deux sites.

Pour l’heure, la situation est au point mort. Aucune nouvelle négociation n’est envisagée. Rappelons que cette action s’inscrit dans le cadre d’autres mécontentements liés aux salaires, aux conditions de travail et au rachat de la firme par un fonds de pension américain avec des actionnaires qui devraient largement bénéficiés de cette transaction.

L'interview de la rédaction  / Pedro Da Rocha, délégué syndical CGT

Face à la sécheresse et aux difficultés croissantes des exploitants agricoles du département du Doubs, la profession agricole organise ce jeudi 25 août une tournée départementale afin d’aller à la rencontre des professionnels de la terre. Les difficultés sont nombreuses : alimentation des animaux comme en plein hiver, diminution des stocks de fourrage, difficulté à s’approvisionner en eau, souffrance des animaux en cette période caniculaire, … . Plusieurs exploitations seront visitées sur l’intégralité du département.

Dans un communiqué de presse, l’Urssaf Franche-Comté indique qu’elle active des mesures d’urgence pour accompagner les usagers dont l’activité a été affectée par les récents feux de forêts dans la région.  Ainsi, les entreprises et travailleurs indépendants pourront solliciter l’organisme afin de bénéficier d’un délai de paiement, et d’un report de leurs cotisations et contributions sociales.  Par ailleurs, les travailleurs indépendants et auto-entrepreneurs victimes de ces incendies pourront demander l’aide financière du Fonds Catastrophe et Intempéries de l’action sociale du Conseil de la protection sociale des travailleurs indépendants (CPSTI).

Pour effectuer une demande pour un délai ou un report :  

  • urssaf.fr : « Une formalité déclarative » ; « Déclarer une situation exceptionnelle (catastrophe naturelle, incendie… »
  • autoentrepreneur.urssaf.fr : « Gestion quotidienne de mon auto-entreprise » ; « Je déclare une situation exceptionnelle (catastrophe naturelle, incendie…)

Pour les travailleurs indépendants :

Ceux dont l’activité économique est affectée par les conséquences d’un incendie pourront demander l’aide aux cotisants en difficulté (ACED) permettant la prise en charge de leurs cotisations voire une aide financière exceptionnelle (AFE) – Demander une aide - www.secu.independants.fr  

Pour en bénéficier, les indépendants et employeurs devront en faire la demande auprès de leur Urssaf en la contactant par courriel via les messageries sécurisées www.urssaf.fr  ou, pour les auto-entrepreneurs, sur www.autoentrepreneur.urssaf.fr , et par téléphone au 3957 (employeur) et 3698 (travailleurs indépendants). Les appels et messages portant sur ces situations seront identifiés et traités en priorité.

Les effets de la sécheresse sont bien réels. Alors que le printemps et l’été ont été très chauds et secs, les cultures ont souffert. Ce mardi matin, au marché du centre-ville de Besançon, quelques clients ont rendu visite à leurs producteurs habituels de fruits et légumes. Malgré une légère augmentation des prix, les consommateurs ont fait leurs emplettes.

Il n’empêche que les récoltes ne sont pas au rendez-vous. « Les jeux sont faits » déplore ce professionnel, qui assure qu’il est néanmoins possible de trouver des produits de saison de qualité et à des prix abordables. Néanmoins, la quantité de certains légumes verts et plantes potagères est d’ores et déjà insuffisante. C’est le cas des aubergines, des poivrons, haricots verts et autres salades.

Tout le monde espère que la pluie tombera en quantité suffisante pour alimenter les sols et les réserves. Une obligation pour sauver ce qui peut encore l’être.

L'interview de la rédaction

 

Les salariés de NP Jura, implantée à Dole et Foucherans, ont rendez-vous avec leur direction ce mardi. De retour des congés d’été, ces derniers ont repris, comme prévu, leur travail avant d’envisager une nouvelle mobilisation demain  si les négociations avec leur direction n’avancent pas. Rappelons qu’en juillet dernier, une partie de la firme s’était mobilisée pour dénoncer les conditions de travail et les salaires. Le mécontentement avait grandi davantage lorsque les manifestants avaient appris la revente de leur groupe à un fond d’action américain.

Pedro Da Rocha, le délégué syndical CGT de l’entreprise, promet « un mouvement plus fort » si les réponses apportées aux salariés sont insuffisantes. « Il est possible que nous freinions l’arrivée des marchandises » prévient le responsable syndical.

L'interview de la rédaction 

 

Une bonne nouvelle pour Alstom. La SNCF a passé commande à la firme de 15 TGV de nouvelle génération supplémentaires. Ils s’ajoutent aux 100 véhicules déjà achetés il y a quatre ans. Le montant du contrat s’élève à 590 millions d’euros. Ces équipements pourront être déployés sur les différentes lignes françaises et des pays voisins. Notre région est concernée puisque les sites de Belfort et d’Ornans participeront  à la construction de ces nouvelles machines.