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Les Assises Nationales de la Biodiversité se tiennent à Besançon Micropolis depuis le 7 septembre jusqu’à aujourd’hui. Ces rencontres sont l’occasion pour de nombreux acteurs de partager, d’échanger et de valoriser les expériences, les actions, et les solutions mises en œuvre en faveur de la protection et de la valorisation de la biodiversité.

 

Le territoire de la Bourgogne-Franche-Comté est riche de milieux et d’écosystèmes préservés, mais de plus en plus fragilisés. Notre région n’échappe pas à cette urgence tout aussi grave que le changement climatique, et le constat est sans appel : la biodiversité s’effondre. Il s’agit d’un enjeu crucial. Des propos forts, introduits dès l'ouverture de cette 17ème Ã©dition des Assises Nationales de la Biodiversité. Â« Notre civilisation, nos modes de vie, notre santé dépendent de l’existence et du foisonnement de cette biodiversité : l’agriculture, le tourisme, les activités économiques, l’attractivité des territoires, autant de secteurs qui ont besoin de la variété des espèces floristiques et faunistiques Â».

 

Anne Vignot et Marie-Guite Dufay engagées sur le même terrain : la décentralisation

Un constat est partagé par les deux élues : celui d’accorder, de la part de l’Etat, plus de poids aux collectivités locales. « Avec Marie-Guite Dufay, nous avons été en phase. On voit bien que de façon très pragmatique, les changements en matière de biodiversité se font aux échelles des territoires, de la région, aux départements et communes. Et si l’Etat ne nous donne pas les moyens, et ne se met pas en dialogue, en cohérence avec les politiques que nous pouvons mener, nous n’arriverons pas à lutter contre l’extinction de la biodiversité que nous sommes en train de vivre Â».

La Région, chef de file pour la protection de la biodiversité, a adopté une stratégie régionale en octobre 2020. Elle soutient activement ses 19 Réserves Naturelles Régionales, ses 4 Parcs Naturels Régionaux, le Parc national de forêts. En 2022, la collectivité régionale consacre près de 8 M€ à sa politique en faveur de la biodiversité pour soutenir les associations, les classes environnement, l’école du dehors.

 

Des pratiques qui évoluent à Besançon

Sur le plan local, Anne Vignot donne l’exemple d’une démarche menée à Besançon. « Nous avons voulu transformer les jardiniers en écologues Â». Pour rappel, un écologue est celui qui identifie, prévoit et analyse l'impact des activités humaines sur l'environnement. Il intervient dès les phases amont d'un projet pour définir, mettre en place et veiller au respect des politiques et réglementations liées à la conservation et préservation de l'environnement. « On les a formés avec des experts, en particulier sur la question des insectes. Ils renseignent des bases de données nationales et internationales, pour mesurer l’impact de la gestion qu’ils mènent. Parce qu’il aurait été incroyable de juste leur dire comment faire, sans avoir un moyen d’évaluer. Non seulement on les a amenés à transformer leurs pratiques, mais aussi à les rendre plus compétents. C’est un savoir qu’ils ont acquis, et franchement, c’est une belle qualification, une belle valorisation de leur métier. Aujourd’hui ils participent à la vie et à la biologie de notre ville. C’est eux qui sont les maîtres de cette biodiversité, merci à eux, c’est un très beau métier Â». 

 

Un terrible drame a eu lieu ce mardi à Morre. Il s’agit du cinquième homicide dans la sphère conjugale depuis juillet 2021 dans l’agglomération de Besançon. Deux personnes tuées par arme à feu ont été découvertes par les gendarmes à leur domicile, rue des Bouvreuils. Un père de famille aurait tué sa conjointe avant de retourner son fusil contre lui, telle est la thèse la plus cohérente selon les premiers éléments d’enquête. Ils laissent derrière eux trois enfants, deux jumeaux de 10 ans et une fille de 12 ans.

 

Morts, côte à côte dans le canapé

C’est aux alentours de 17h45 que les gendarmes sont intervenus dans une maison sur la commune de Morre, à quelques kilomètres de Besançon. Une absence inhabituelle de cette mère de famille au moment de récupérer ses enfants à l’école, puis les deux jumeaux de 10 ans qui sont remontés en fin d'après-midi à la maison en trouvant la porte close. Inquiets, ils se sont rendus chez une voisine qui a donné l'alerte. Les pompiers puis les gendarmes sont rapidement rendus sur place avant d’explorer la maison et de tomber sur la terrible scène de crime. Deux corps sans vie, côte à côte sur le canapé du salon. « Monsieur et Madame étaient morts, assis l’un à côté de l’autre sur le canapé du salon. Madame présentait une plaie au niveau du bras droit, avec un tir qui avait également légèrement ouvert la paroi abdominale. Un second tir, immédiatement mortel aux dires du légiste, a été constaté au niveau de sa tempe. Son concubin se trouvait à sa gauche. Un fusil de chasse gisait à proximité, avec trois étuis de munitions de calibre 12, un fusil de chasse Â» a détaillé Etienne Manteaux, procureur de la République lors d’une conférence de presse cet après-midi. « La thèse la plus probable, c’est qu’il a retourné l’arme contre le lui en la posant au sol, dirigeant le canon à bout touchant vers sa tête Â», a-t-il complété. Prévenus que cette femme gardait des enfants, les pompiers sont rentrés à nouveau dans le domicile. Ils en sont ressortis avec un bébé de 21 mois, dans leurs bras, indemne. Il était gardé par la victime, cette femme de 43 ans, assistante maternelle.

 

Un geste prémédité

La victime était mère de 4 enfants, deux jumeaux de 10 ans, une fillette de 12 ans et un jeune majeur d'une première union. Le conjoint, âgé de 48 ans, était membre de l'association de chasse de la commune. « Le voisinage le décrit comme apaisé, pondéré, pas le profil d’un meurtrier. Il était inconnu de la justice, pas de plainte contre lui, pas de condamnation, aucun signal faible sur de possibles violences antérieures Â» a indiqué Etienne Manteaux. Ce couple de classe moyenne n'avait jamais fait parler de lui sur le plan judiciaire.

Un mot a été retrouvé sur un frigo d'une annexe dans la maison, laissant penser qu'il s'agit bien d’un assassinat, cet acte ayant été prémédité. Des analyses sont en cours, mais beaucoup d’éléments convergent sur l’écriture du conjoint. Ce dernier indique clairement son intention de tuer. Il écrit à destination de son frère :

« Récupère le camping-car, récupère mes fusils, récupère mes bouteilles et toutes mes affaires. Salut à maman [...] Je vais lui éclater la gueule vers 15 heures Â»

Un 5ème homicide dans la sphère conjugale en 13 mois

Au moment de la découverte des corps, les enfants ont été pris en charge par une voisine, avant que la cellule d'urgence médico-psychologique ne se rende sur place. Ils sont aujourd'hui chez la sÅ“ur de la victime. Etienne Manteaux, le procureur de la République a salué l'exemplarité et la solidarité du voisinage, qui a tout fait pour protéger les enfants. Mais il a souligné le caractère très préoccupant de cette situation. En effet, il s’agit dans le Doubs du 5ème homicide dans la sphère conjugale depuis juillet 2021, avec ce ressort commun d’une rupture. Car oui, ce couple semblait en instance de séparation. La victime avait amené son dossier de dissolution de Pacs mardi matin à la mairie de Morre, soit quelques heures avant sa mort. Elle était seule, mais le document était aussi signé par son conjoint. « Sur ces procédures, toutes ont en commun à priori, l'annonce d'une rupture qui déclenche le geste homicide. Comme si chez certains hommes, il y avait cette dimension patrimoniale de la compagne, le fait qu'on lui dénie le droit de quitter. Si d'aventure la compagne ose, certains hommes sont alors prêts à tuer Â» a déploré le procureur.

Le parquet souhaite que l'enquête permette de mieux comprendre ce qui a pu se passer en ce funeste jour, afin de tenter de repérer les signaux. Une enquête pour assassinat par conjoint est ouverte. Une autopsie aura lieu ce jeudi 8 septembre. 

 

Ce mercredi, la police de Besançon organisait une importante opération de lutte contre les rodéos urbains. Après avoir saisi un véhicule suspect dans un garage à Chalezeule, les agents ont déployé leur dispositif dans le quartier de reconquête républicaine de Planoise. Depuis le jeudi 1er septembre, sur la plateforme en ligne MonCommissariat.fr, il est désormais possible pour la population de signaler où sont stocké les éventuels deux-roues ayant participé à des rodéos.

Dans le cadre de leur mission, les policiers sont parfois amenés à vérifier les parties communes des immeubles. C’était le cas ce mercredi, rue de Chalezeule. Un garage abritant trois engins motorisés, deux en règle, et une moto cross suspecte et non-homologuée. Après avoir saisi le véhicule qu’ils ont ensuite confié à la fourrière, les agents de police disséqueront les images des caméras du centre de surveillance urbaine pour déterminer si ce véhicule a participé à un ou plusieurs rodéos urbains. Ensuite, ils contacteront et convoqueront le propriétaire, afin qu’il se présente pour justifier de la propriété de la moto, et de son homologation.

La nouveauté mise en place depuis le 1er septembre est la plateforme numérique https://www.moncommissariat.interieur.gouv.fr/fr. Il est possible pour les personnes qui ont des informations, de signaler où sont stocké les éventuels deux-roues ayant participé à des rodéos.

Le reportage de la rédaction

Ce dimanche à 19h30 à Besançon, les policiers qui patrouillaient en mission de surveillance au centre-ville pour lutter contre les vols à la roulotte ont remarqué deux individus qui s’affairaient autour de voitures en stationnement au niveau du quai Vauban. En se rapprochant, les agents ont constaté que ces individus étaient déjà connus des services pour ce genre d’infractions. C’est lorsque l’un d’entre eux, celui qui faisait le guet pendant que son complice s’affairait sur une voiture, a reconnu le policier qu’il s’est mis à prendre la fuite. Les deux mis en cause ont rapidement été interpellés grâce au suivi du CSU. Ils ont été retrouvés en possession de divers petits objets. Les vidéosurveillances révélaient aussi que ces deux hommes de 25 et 22 ans ont dissimulé trois sacs de sport remplis d’autres objets dans des poubelles d’un porche. Ils ont été placés en garde à vue. Le plus jeune s’est vu notifier une obligation de quitter le territoire français, tandis que son complice faisait déjà l’objet de cette mesure.  

Ce lundi à 15h, de nouveaux tirs ont retenti dans le quartier de Planoise à Besançon. Selon le parquet, deux adolescents de 15 et 16 ans ont été blessés par balle et transportés à l’hôpital. Le plus jeune, touché à l’abdomen, est grièvement blessé. Son pronostic vital est engagé. Une patrouille de police, sur place, s'est tout de suite rendue sur les lieux. Les agents ont prodigué les premiers soins à la victime avant qu’elle soit transportée à l'hôpital. Le deuxième adolescent qui a réussi à fuir à pied s’est fait déposer directement au CHU Minjoz. L’arme du crime s’agirait d’un 9 mm, une arme létale. En ce lundi soir, aucune interpellation de suspect n'a encore eu lieu.

A Besançon, le parking Cassin situé sous l’Intermarché dans le quartier de Planoise rouvrait ses barrières ce lundi 22 août. Il a fait l’objet d’importants travaux à la suite de l’incendie criminel de la fourrière survenue le 31 décembre 2019, qui avait détruit 168 véhicules.

 

Un parking payant, plus sécurisé

Compte-tenu de l’ampleur des dégâts causés par l’incendie, Grand Besançon Métropole s’est vu imposer de fortes contraintes en matière de sécurité incendie, notamment celle de ne pas laisser le parking en libre accès. C’est pourquoi il a été décidé que ce nouveau parking souterrain serait payant afin d’éviter les voitures ventouses, et fermé la nuit. Un choix assumé par Anne Vignot, maire de la cité comtoise et présidente du Grand Besançon Métropole, qui souhaite empêcher certaines nuisances liées aux trafics et activités nocturnes. Il sera donc fermé la nuit, de 20h à 5h, et reste gratuit pendant 2h, pour permettre aux usagers de faire leurs achats. Une fois ce temps écoulé, le tarif sera de 1,40€ l’heure, 7 euros pour 24 heures, et le prix de l’abonnement mensuel fixé à 15 euros. Des abonnements seront disponibles pour tout le monde, habitants, commerçants ou salariés travaillant à Planoise.

De nouveaux équipements

Ce nouveau parking composé de trois surfaces d’environ 3 000 m² chacune et d’une capacité de 218 places, dont 6 pour les personnes en situation de handicap, est désormais ouvert de 5h à 20h tous les jours sauf dimanche et jours fériés. L’ensemble du parking souterrain a été refait pour un investissement par le Grand Besançon Métropole de plus de 2M€, sachant qu’une prise en charge est annoncée par les assurances à hauteur de 1,984 M€. La totalité de la centrale incendie a été changée. Des portes coupe-feu et des sorties de secours ont été ajoutées. Le flocage du plafond a été refait sur la surface en contact avec l’Intermarché. Par ailleurs, un ascenseur, qui n’existait pas auparavant, a été installé par Intermarché pour permettre un accès direct au magasin depuis le parking souterrain. Les murs intérieurs, le traçage des places ont également été refaits, et de nouveaux ventilateurs de désenfumage ont été installés. Avant 2020, en moyenne, 200 véhicules stationnaient régulièrement dans ce parking. 

 

 

Anne Vignot, présidente du Grand Besançon Métropole : 

 

Les sapeurs-pompiers du Doubs sont intervenus pour porter assistance au train touristique de la citadelle s’étant encastré dans un bloc de béton, privé de ses freins probablement défaillants. A son bord, 13 personnes sortiront indemnes de l’incident après avoir été vues par les secouristes.

Ce jeudi 11 août vers 1h, une patrouille de police intervenait dans le quartier Battant à Besançon où un groupe de jeunes gens avaient eu un différend avec un individu alcoolisé. Sur place, il s’avérait que le mis en cause avait importuné une jeune femme dans un bar. Son ami se serait interposé et l’individu âgé de 32 ans aurait lancé des verres au visage du jeune homme, le blessant légèrement au niveau de la clavicule. Il aurait ensuite donné un coup dans le bras de la jeune fille. Lors de la palpation de sécurité, 45 grammes de résine de cannabis ont été retrouvé sur lui. Après avoir nié les faits, l’individu a fini par reconnaître qu’il aurait frappé la jeune fille mais ne se souvenait pas très bien de ce qu’il avait fait étant alcoolisé. Les victimes n’ont pas été encore entendues et ne sont pas joignables aussi bien par téléphone qu’en se rendant à leurs domiciles. L'homme de 32 ans a été placé en garde à vue.

Ce vendredi 12 août à Besançon, des policiers municipaux en patrouille ont repéré un véhicule qui présentait des parties saillantes sur la carrosserie. Après avoir intercepté le conducteur, ce dernier, mécontent, s’est énervé et a refusé de sortir du véhicule dans un premier temps. Ensuite, l’homme de 50 ans s’est levé brusquement, et a commencé à haranguer les passants. Il a finalement été menotté par les forces de l’ordre. Le mis en cause niait la rébellion et le défaut d’assurance, mais reconnaissait la conduite malgré la suspension du permis de conduire. Il a été placé en garde à vue et sera convoqué devant le tribunal le 16 janvier 2023.

L’équipe de France d’haltérophilie relève olympique est actuellement en stage à Besançon du 13 au 24 juillet. Ces jeunes préparent les championnats d’Europe U15-U17 qui se dérouleront à Raszyn en Pologne. A travers ce stage : un programme intense où les athlètes travailleront très dur. Ils rentreront ensuite 5 jours chez eux avant de repartir à nouveau en stage à Toulouse afin d’axer leur dernière préparation sur l’affûtage et la récupération.

 

Des jeunes sous la houlette d’un athlète expérimenté

« Il s’agit d’un stage de préparation, où le gros du travail sera fait. Les jeunes vont travailler lourd, ils vont vraiment charbonner et transpirer Â» nous confie David Matam Matam, l’entraîneur national de ces jeunes. Entraîneur, mais aussi athlète bisontin connu pour avoir été médaillé d'argent des moins de 85 kg aux championnats d'Afrique d'haltérophilie 2000 Ã  Yaoundé, participé aux championnats du monde à Vancouver en 2003, et avoir amélioré les records de France à quatre reprises lors des championnats d'Europe à Kiev en 2004. S’il se présente comme étant très pointilleux, il nous décrit ses jeunes comme étant très impliqués et motivés, tous ensemble à s’encourager peu importe leur catégorie. « Je pense qu’il n’y a personne qui se donne à 50%. Tous sont à 100%. Même si c’est parfois très dur, avec cette forte chaleur Â» souligne le coach. Mais l’haltérophilie, c’est aussi ça nous explique David Matam Matam. Depuis toujours, les athlètes sont habitués à s’entraîner dans les endroits clos. « On pourrait imaginer que ça se déroule à l’extérieur. Mais nous ne sommes pas dans le spectacle mais la performance. Et pour cela, nous avons besoin d’un milieu de concentration, tranquille, qui ne conjugue que le bruit des charges Â».

 

David Matam Matam : 

 

 

Les dernières préparations avant le Jour-J

Ce stage a débuté le 13 juillet à Besançon et durera jusqu’au 24. Ensuite, les jeunes auront 5 jours où ils rentreront dans leurs clubs respectifs. La dernière étape avant le Jour-J : un nouveau stage de préparation dans le sud de la France, à Toulouse. Cette fois-ci l’intensité sera moindre, et le programme sera orienté sur d’autres axes. En particulier l’affûtage et la récupération, pour permettre à ces athlètes d’être à 100% de leurs capacités lors des championnats d’Europe. « Actuellement, ils sont sur une bonne dynamique puisqu’aux derniers championnats d’Europe, nous étions 8, et nous sommes rentrés avec 3 médailles. Il y a des bonnes choses à faire, c’est un public encore jeune qui doit apprendre, qui doit aussi être confronté aux meilleurs, et il serait temps que cette culture puisse intégrer leur parcours d’athlète, et qu’ils puissent au fil des années, déployer leur potentiel à 100% Â» confie David Matam Matam.

 

Parmi les grands espoirs de cette compétition, Léa-Marie Antonio du CH Luxovien et la jeune Margot Kotchetova du Stade Montois Haltérophilie. La rédaction a pu s’entretenir quelques instants avec les deux athlètes :

 

Léa-Marie Antonio (64kg) - CH Luxovien : 

Margot Kotchetova (45kg) - Stade Montois Haltérophilie :