La saison a été réussie, que ce soit en termes de performances ou d’engouement au sein de la SNB de Besançon. Les 1ers et 2 octobre se tenait le championnat de France de Dragon-Boat à Belfort. Au total, ce sont 13 clubs venus de toute la France qui s’opposaient lors de cette compétition. Ni la pluie ni le vent ne sont venus entraver la détermination et la bonne humeur de tous les licenciés. Au total, ce sont 2 médailles d’or, 3 médailles d’argent et une médaille de bronze qui ont permis à la SNB de se hisser en tête du classement sur cette compétition. « C’est une grande fierté d’arriver premier au classement des clubs français en Dragon-Boat. Ça fait longtemps que ce n’était pas arrivé. On a eu des équipages très performants et de bons résultats sur ces championnats. Et malgré les très mauvaises conditions météo qu’on a pu avoir, la manifestation s’est déroulée dans de très bonnes conditions au niveau de l’organisation et au niveau de l’ambiance » souligne Virginie Jacquet, vice-présidente de la SNB.
Le week-end d’après avait lieu le Championnat régional de fond Bourgogne-Franche-Comté à Auxerre. Pour cette dernière compétition de la saison, le club s’est déplacé en nombre avec 44 licenciés présents. L’occasion, une fois encore, de revenir avec de nombreuses médailles. Mais cet événement était surtout une préparation de la saison 2023, permettant aux pratiquants de préparer la sélection aux Championnats de France de fond qui auront lieu à Libourne au mois d’avril. Différentes catégories sont engagées, des minimes jusqu’aux vétérans. « Quelques licenciés sont sélectionnés pour les Championnats de France, donc c’est de bon augure pour la saison à venir » indique Virginie Jacquet.
La SNB est aussi engagée depuis de nombreuses années aux côtés d’Octobre Rose, cette campagne annuelle de communication destinée à sensibiliser les femmes au dépistage du cancer du sein et à récolter des fonds pour la recherche. A Besançon, cela passe notamment par un week-end d’échanges et de convivialité, pendant lequel l’accent est mis sur le dépistage et l’importance du sport santé. Ensemble, les SNB Dragon Ladies ont pu faire découvrir l’activité à de nombreuses personnes présentes. « Les Dragon Ladies sont un groupe très dynamique au sein du club. Elles ont effectivement pu faire essayer l’activité à pas mal de personnes sur le site. Ça a très bien marché, on a pu reverser une somme assez conséquente à la Ligue contre le cancer » confie Virginie Jacquet.
« Le sujet des animaux de guerre a été très peu abordé, alors des animaux de guerre comtois encore moins ! Déjà que ce n’est pas le sujet le plus abordé, et en plus au niveau comtois et bisontin, je cherchais des choses très ciblées, ça a été un travail très long et minutieux » souligne Orianne Vatin. « Mais j’ai pensé que c’était vraiment une valeur ajoutée pour l’exposition de me concentrer là -dessus » poursuit l’historienne. C’est donc un véritable travail de fourmi qui a été effectué par Orianne Vatin, afin de rechercher, explorer, inspecter, et approfondir la moindre piste. Cela passe par internet, ses réseaux, un nombre d'heures incalculable aux archives, et aussi parfois du hasard ! Mais avec pour résultat une exposition unique à Besançon, permettant d’observer des clichés singuliers et des objets rarissimes. Comme ce masque à gaz pour cheval datant de l’union soviétique, cette lettre du Général Marulaz lors du siège de Besançon de 1814 ordonnant un massacre de chiens, ou encore ces clichés de soldats aux côtés de leurs mascottes. « Il faut être opiniâtre et ne jamais rien lâcher » confie Orianne Vatin. « Cette exposition a aussi pour objectif de mettre en avant la façon dont on a pu considérer les animaux, les traiter, et faire un peu ricochet avec la société actuelle. Le spécisme existe toujours très fortement dans notre société actuelle et c’est quelque chose qui me dérange. Les gens ont plus tendance à mépriser un cochon qu’un chien, alors que le cochon est plus intelligent. Il faut se poser des questions sur le rapport qu’on a avec l’animal et avec le respect qui lui est dû ».
Pendant la 1ère guerre mondiale, les soldats voulaient se réchauffer le cœur dans les casernes et avaient tendance à recueillir et adopter les chiens abandonnés qui trainaient dans les rues. Mais très vite, cela a été interdit par le ministère de la guerre qui voyait ça d’un mauvais œil. Pour contourner cette situation, les soldats ont demandé l’autorisation d’avoir une mascotte par régiment, ce qui a été autorisé. Ils ont donc pu avoir un animal de régiment. « J’ai pu retrouver des photographies de soldats de la 1ère Guerre mondiale de divers régiments casernés à Besançon. Et sur ces photos, on voit à chaque fois le chien mascotte, de tous les âges, toutes les tailles et toutes les races. On ressent très bien le lien entre le chien et les soldats. D’ailleurs sur une photographie que j’expose, ils ont mis un petit calot de soldat sur la tête du chien, c’est assez mignon. Mais il y avait aussi les chiens de guerre, qui pour le coup avaient un entraînement militaire, et étaient envoyés sur le front. Ils avaient de très nombreuses missions, entre messagers, sentinelles ou démineurs » explique Orianne Vatin. Pour retrouver toutes ces histoires et cette face cachée des grandes guerres, retrouver cette exposition du 7 au 19 novembre dans la maison de quartier municipale de la Grette Butte. Par ailleurs, 15 novembre à 18h30, il y aura un moment d’échanges avec l'élue Marie-Thérèse Michel, conseillère municipale déléguée à la condition animale. Elle fera une présentation d’animaux héros de guerre de l’Antiquité à nos jours et d’animaux victimes des dommages occasionnés par les guerres et les incendies.
La fabuleuse histoire de Dick
« Dick était un chien de l’armée américaine lors de la seconde guerre mondiale, qui faisait partie du 30ème régiment d’infanterie. Le régiment américain qui a vraiment eu l’histoire la plus fameuse dans l’histoire de la seconde guerre mondiale. Ce chien a participé à des combats majeurs dans beaucoup de pays. Il a fait quatre débarquements dans quatre pays différents. Il est même allé dans la demeure d’Hitler environ deux semaines après qu’il ait mis fin à ses jours. Enfin, il a participé à la libération de Besançon, et le hasard a fait qu’à ce moment-là , son maître, un caporal, s’est lié d’amitié avec un civil Bisontin. Et à la fin de la guerre, ce civil a gardé ce chien, l’a adopté, et il a pu vivre ses dernières années à Besançon. Bien sûr avec les traumatismes que ça implique d’avoir été un chien de guerre, mais il a pu connaître quelques temps la vie d’un chien de compagnie »
L’équipe de France de canoë de course en ligne est en stage dans la cité bisontine, à la Société Nautique de Besançon (SNB). Les athlètes sont arrivés le dimanche 23 octobre et repartiront le 13 novembre. Soit trois semaines d’exercices dans leurs canoës, de course à pied, de vélo, et de séances de musculation au Cops, cette infrastructure qui leur permet d’avoir une préparation en hypoxie, qui reconstitue les conditions de vie et d'entraînement en altitude. « C’est une grande fierté pour la SNB, c’est la première fois que l’équipe de France vient s'entraîner à Besançon, c’est un honneur de leur faire profiter des équipements du club » confie Virginie Jacquet, vice-présidente de la SNB. Son fils, Clément Jacquet, licencié à la SNB fait d’ailleurs partie de l’équipe de France. Dans une joie partagée, il a pu signer quelques maillots et prendre des photos avec les jeunes licenciés, ravis, ce jeudi.
Après ce stage, les athlètes partiront s'entraîner à nouveau pendant trois semaines en Guadeloupe pour leur préparation de la saison internationale. C’est au cours de ce stage qu’ils seront rejoints par Axelle Renard, licenciée à la SNB, aussi présente en équipe de France de canoë. Avant d’envisager et de se projeter ensuite sur les échéances internationales, avec les préparations de Coupe du monde, des Championnats d’Europe et des championnats du Monde. « En tout cas, nous sommes très heureux que la première étape se soit tenue à Besançon ! » confie Virginie Jacquet.
Virginie Jacquet, vice-présidente de la SNB :
La mairie de Besançon a annoncé la réouverture du tunnel sous la Citadelle depuis 13h ce mercredi. Rappelons qu’un accident avait eu lieu lundi après-midi, endommageant la barrière, et nécessitant la fermeture du tunnel.
Un accident a eu lieu sous le tunnel de la Citadelle ce lundi après-midi à Besançon. L’endommagement de la barrière, qui est un équipement de sécurité, oblige de fermer le tunnel à partir de 16h jusqu’à mercredi.
« La Fight Academy, c'est une association qui regroupe à peu près tous les sports de combat. Donc la boxe française, américaine, anglaise, le MMA, le self défense, le grappling et plus encore. Tout ce dont a besoin un combattant pour faire du MMA, qui est vraiment le sport en vogue aujourd'hui » nous décrit en quelques mots , mais aussi Cobra Savate Club. Initialement, Thierry avait sa propre salle, où il s'entraînait avec ses adhérents. Mais au fil du temps et des adhérents, celle-ci devenait trop petite, C’est alors qu’il s’est rapproché d'un ami, Aziz, en lui faisant part de son désir de créer une grosse association. « Il avait peut-être des locaux à disposition. On s'est rencontré, on a visité au mois de mai. Un peu plus tard, au mois de juin, on rencontrait les autres associations, et on s'est mis d'accord. C'est désormais parti depuis le 5 septembre » explique le président. Tout n'est pas finalisé puisque cette salle était inoccupée depuis 3 ans. Il a fallu tout remettre au propre, régler un problème de dégât des eaux qui n’avait pas été traité. Les rapports ont été rendus récemment, donc les travaux devraient prendre encore un peu de temps. « On espère être opérationnel, avec les 3/4 des salles pour début janvier/février » indique Thierry Holtz.
« On veut créer, former des champions, toujours dans un esprit convivial. Recevoir les enfants, les parents, les adhérents, qu'on puisse boire et échanger autour de tous les sports. Parce qu’on propose tous les sports de combat, et on n'a pas forcément tous la même vision des choses. Ça nous permet d'échanger. Moi j'adore, c'est ma passion. On cherchait tous un lieu commun où se retrouver, et on l'a créé. C'est ici et c'est génial » explique Thierry Holtz. D’autres perspectives sont aussi en ligne de mire du président de la Fight Academy. Comme la création de salles de soins, où l’on s’occuperait du compétiteur de A à Z. Que ce soit au niveau des compléments alimentaires, de son bien-être, de sa préparation physique, et « de tous les petits pépins qu'on peut avoir ». « On devrait avoir un sur place, à des heures définies, un acupuncteur, un ostéopathe, et tous ces gens-là qui peuvent vraiment nous aider » souligne Thierry Holtz. Pour s'inscrire, rien de plus simple. Il suffit de se rendre directement sur place afin d’effectuer une séance d'essai, en choisissant le sport qui vous convient. « Vous pouvez essayer tous les sports que vous souhaitez, vous prenez une feuille d'inscription, et c'est parti ! Les créneaux sont disponibles, on est ouvert toute l'année, on prend des débutants toute l'année, vous êtes tous les bienvenus ! »
Début décembre 2021, nos confrères de l’Est Républicain avaient dévoilé une série de dépenses suspectes effectuées le directeur de l’Agence d’appui aux territoires (ADAT), une agence au service des collectivités du Doubs. Cet organisme apporte une expertise technique et juridique aux communes sous l'autorité du Département du Doubs. Créé en 2016, il emploie 12 agents pour un budget de 1,3 millions d'euros.
Soupçonné d’avoir détourné de l’argent public, son ex-directeur, Daniel Benazeraf, a été interpellé ce lundi matin par la police judiciaire de Besançon. Son ex-femme et sa secrétaire comptable ont aussi été interpellées. Selon l’enquête, c’est dès 2020 qu’il a commencé à détourner ces fonds. Daniel Benazeraf s’octroyait une indemnité de 1200 euros bruts mensuels, en demandant à sa comptable de rajouter une ligne sur sa feuille de paye. Au total, l’homme de 62 ans percevait 6000€ nets par mois. Lui est aussi reproché la gestion du parc automobile de l’ADAT. Six véhicules, achetés par le biais de l’organisme, ont été revendus à des prix moindres, ou même offerts à des proches. L’ex-directeur encaissait ensuite l’entièreté du produit de la vente. Parmi les véhicules achetés, une Alfa Roméo de plus de 50.000€. L’ex-directeur utilisait aussi les fonds de l’ADAT à des fins personnelles. Au total, plus de 17.000€ d’argent public dépensés avec la carte bancaire de l’agence. La carte bancaire de l’ADAT a aussi été utilisée pour acheter des chaînes hifi, écran TV, téléphones, cartes cadeaux, etc. Et puis, Daniel Benazeraf a également profité de la « carte essence » de l’ADAT à des fins personnelles. Au total, ce sont 127.000€ d’argent public détournés.
Placé en garde à vue, l’ex-directeur de l’ADAT a admis sa participation aux faits, et s’est montré très coopératif lors de ses explications. Il a souligné « une grande facilité ». Son épouse, désormais ex, a souhaité divorcer en été 2022 lorsque l’affaire a retenti dans les médias. Elle a expliqué ne pas vouloir « être receleuse d’une quelconque manière », et a tout de suite condamné ces agissements. Elle a par la suite expliqué que compte-tenu du salaire important de son ex-mari (6000€ nets par mois) elle ne se rendait pas compte du train de vie et des achats de ce dernier. Sa garde à vue a été levée et elle a été mise hors de cause. La garde à vue de la secrétaire comptable a aussi été levée, mais elle pourrait faire l’objet de poursuites. Elle a bénéficié selon le parquet de l’achat d’une voiture à un prix qui n’est pas celui du marché. L’ancien directeur de l’ADAT a été remis en liberté, mais la justice a saisi une partie de son patrimoine à hauteur de 120.000€. Il encourt 7 ans de prison pour détournement de fonds publics, 5 ans pour abus de confiance. Il devrait être jugé en correctionnelle, sauf s’il plaide directement coupable.
Une forte sanction financière est souhaitée par le procureur de la République, Etienne Manteaux, qui a souligné « une extrême liberté dans la gestion de l’ADAT et aucun contrôle du Conseil départemental ». Les conséquences risquent d’être « nombreuses et fâcheuses pour cet homme » a poursuivi le procureur. Daniel Benazeraf avait été le directeur de cabinet de Christine Bouquin, la présidente du Conseil départemental, et de ce fait la présidente de l’ADAT. Il a aussi été directeur général des services de la mairie de Charquemont aux côtés de Christine Bouquin. Elle a été auditionnée et indique ne plus avoir de contact avec cet homme depuis octobre 2021. Le conseil Départemental aura la possibilité de se porter partie civile.
La mobilisation interprofessionnelle prévue ce mardi 18 octobre a réuni près de 1200 personnes. Ce sont près de 150 points de rassemblement qui étaient prévus en France, selon la CGT, qui organisait cette journée avec les syndicats FO, Solidaires et FSU et les organisations de jeunesse. Pour une hausse des salaires, contre les réquisitions de grévistes dans les raffineries : de nombreux secteurs avaient déposé des appels à cesser le travail. Le cortège a démarré place Pasteur pour se diriger vers la Préfecture et l’Esplanade de la mairie.
Rachel Messousse, secrétaire générale de l'union départementale FO du Doubs :
José Avilès, secrétaire générale de la CGT sont au micro de la rédaction :
Nous avons rencontré Killian Touel, bisontin d’origine, qui arpente désormais les hauteurs de la capitale. Il s’adonne à la pratique du Parkour, une discipline sportive acrobatique qui consiste à franchir des obstacles urbains ou naturels, par des mouvements rapides et agiles et sans l'aide de matériel. Killian partage toutes ses aventures insolites sur les réseaux sociaux. A l’occasion de son retour dans la cité comtoise, la rédaction l’a rencontré, afin de mieux comprendre son activité.
Bonjour Killian ! Tout d’abord, comment te définir ?
Je dirais juste que je suis un mec qui saute partout, qui se challenge physiquement et mentalement, et qui aime raconter des histoires sur les réseaux sociaux !
Peux-tu nous expliquer ce que tu fais dans la vie ?
Ma carte principale, c’est la vulgarisation du parkour. Je fais un lien entre ce que nous on fait dans le parkour, et le grand public qui n'a pas toujours la chance de le comprendre, puisque d'ordinaire les pratiquants (appelés traceurs) sont très centrés sur leur groupe, leur discipline. Moi, j'ai décidé de l’ouvrir à tout le monde et de de vulgariser, de le contextualiser, en employant des mots accessibles à tous, et en racontant ça sous forme d'aventure et d’anecdotes plutôt insolites.
Qu’est-ce que le parkour, et depuis combien de temps pratiques-tu ?
Ça fait 17 ans maintenant. J'ai commencé quand j’étais tout gamin. C’est se reconnecter complètement avec son avec son corps. Se réapproprier ses facultés motrices complètes, jouer avec le mobilier qu'il soit urbain ou rural, et se mouvoir dans l'espace. Se reconnecter avec notre environnement 3D et puis se balader, sauter partout !
Tu transites beaucoup entre Besançon et Paris, comment tu organises ton temps ?
Pour 90% des situations en France, quand tu te mets à ton compte et quand tu fais des choses toi-même, il faut passer par Paris. C'est comme ça. Tout se passe là -bas, tout est hyper centralisé sur la capitale. Et puis aussi parce que c'est hyper riche, que ce soit que ce soit en opportunités, mais aussi en architecture, en histoire, tout ce que tu veux. Il y a beaucoup à faire, il y a beaucoup à dire, il y a beaucoup à montrer. Besançon est une ville tremplin, c'est très bien une petite ville, ça marche très bien pour pas mal de choses, elle m'a apporté ce qu’elle pouvait m’apporter, mais désormais pour exploiter mon plein potentiel, j'ai besoin de beaucoup plus. Que de raison pour passer désormais la majorité de mon temps à Paris et chercher activement à y emménager.
Comment est-ce que tu arrives à en vivre ?
Aujourd’hui je suis une vitrine ambulante. Dix millions de vues par semaine ce n’est pas rien, il y beaucoup de business, de marques, de personnes qui veulent utiliser cette vitrine-là , et ça se chiffre bien. Et j’ai aussi beaucoup de revenus en natif, ça veut dire que je fais vivre les plateformes autant elles me font vivre. Parce que c’est aussi grâce à nous les créateurs, qu'elles existent. On a TikTok, Snapchat, Youtube qui rémunèrent à la vue, et il faut savoir aussi qu’en France notre propriété intellectuelle est protégée. Il y a la SACD qui nous reverse de l'argent pour droit d’auteur, sur Youtube pour l'instant, mais prochainement sur TikTok. Jackpot incoming ! (rires)
Comment tu envisages la suite ?
En ce moment, je cherche vraiment à étendre mon audience. C’est vraiment le but principal. Et enclencher directement avec une diversification de mes univers. Pour l'instant j'ai ma marque de fabrique qui sont les toits parisiens que j'adore et que je ne n’abandonnerai pas. Mais j'aimerais aussi m’étendre à d'autres terrains de jeu et aussi m'amuser avec le plus de gens possible. Depuis quelques temps, je m'éclate avec beaucoup de créateurs, et c'est passionnant, c'est fantastique, il y a une émulsion qui est vraiment formidable.
Qu’est-ce qu’on peut te souhaiter pour l’avenir ?
Franchement ce n’est pas compliqué. Que tout continue comme c’est parti !
Bien évidemment toutes les actions réalisées par Killian ne sont pas à reproduire. Il est le fruit de 17 années d’expérience et de pratique, et il en fait son activité professionnelle.
Pour retrouver toutes les aventures de Killian :
https://www.tiktok.com/@killiantouel
La Pive est une monnaie, complémentaire à l'euro et qui circule uniquement en Franche-Comté pour irriguer l'économie locale. La Pive est la seule monnaie locale en Franche-Comté. Elle a plusieurs objectifs, comme soutenir les commerces de proximité, développer les circuits courts, créer des boucles locales entre consommateurs et commerces qui partagent des valeurs vertueuses, et participe à une finance plus éthique. 120 000 pives sont en circulation, 134.000 Pives ont été échangées en 2021, environ un millier de personnes l'utilise et 300 commerces et professionnels l'acceptent.
Après le lancement de cette monnaie locale en 2017 sous forme de billets, La Pive lance ce jeudi son nouveau moyen de paiement par smartphone : l’App’Pive. « Cette application de paiement sur smartphone, créée par un collectif d’informaticiens français, permet de faire ses achats en monnaie locale encore plus aisément », explique Marie-Odile Crabbé-Diawara, co-présidente de La Pive. Elle va permettre à tous les Francs-comtois de payer dans les commerces du réseau de La Pive en quelques secondes, avec leur smartphone. Il suffit d’ouvrir l’application, de sélectionner le nom du commerçant, de taper le montant et de valider avec son code. « Dans le contexte actuel de crise économique et écologique, L’App’Pive va permettre à toutes celles et ceux qui souhaitent passer à l’action d’utiliser beaucoup plus facilement la monnaie locale de Franche-Comté, la Pive : pour soutenir l’économie de proximité et avoir l’assurance que notre argent reste sur le territoire » résume Baptiste Billot, coordinateur de La Pive. En test depuis juin, elle sera lancée officiellement lors de la Fête de la Pive samedi 15 octobre 2022, Place de Lattre de Tassigny à Besançon, en présence des professionnels du réseau et des élus.
Une application éthique
L’App’Pive a été développée en France, par une équipe de développeurs passionnés par les monnaies locales et réunis en coopérative, sous le nom de Lokavaluto. Depuis 2019, plus d’une dizaine de monnaies locales ont participé à la création de cette structure. Après 2 ans de travail, un outil libre, conçu en France et sécurisé a vu le jour. On peut l’utiliser sans frais de licence ni droits d’installation. La sécurisation des transactions et des données est garantie par un système de paiement basé sur une technologie qui rend les opérations infalsifiables. De plus, l'usager sécurise son portefeuille numérique avec son propre mot de passe. La Pive est la première monnaie locale à utiliser cette application et sera bientôt suivie par la Gemme (Gironde), la Miel (Normandie) et la Racine (Versailles). Les pives numériques circulent via des portefeuilles électroniques et, comme les billets papiers, ne passent pas par les banques. Chaque euro échangé en pive numérique est déposé sur le fonds de garantie de La Pive qui est à la Nef, une banque éthique.