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Un mois après le début du confinement, la ville de Pontarlier a partagé un double constat dressé par les médecins généralistes du Haut-Doubs et le Centre Hospitalier Intercommunal de Haute-Comté. En effet, il a été remarqué Â« une baisse significative des consultations auprès des cabinets de médecine générale Â» ainsi que des « maladies chroniques aggravées faute de suivi Â». Ces dernières donnent d'ailleurs lieu a une augmentation de la prise en charge de ces patients à l’hôpital ou aux urgences.

Ainsi, la municipalité, en porte-parole de la médecine générale, tente de rassurer. « Non, vous ne dérangerez jamais votre médecin qui reste mobilisé pour toutes les autres pathologies hors Covid 19 Â» est-il expliqué dans une récente communication de la ville. Une prise de contact d’autant plus importante que « la délivrance de médicaments sur ordonnances à distance ou périmées de quelques semaines […] ne peut suffire jusqu’à la fin du confinement Â» affirme la mairie.

Ainsi, toute pathologie chronique, les grossesses, vaccinations ou symptômes de maladie, même hors Covid 19, doivent être suivis par un médecin.

Alors que beaucoup, à l’instar du SNES-FSU, s’insurgent contre l’annonce d’Emmanuel Macron concernant une possible reprise des cours le 11 mai prochain, Anthony Borey, enseignant au lycée des Augustins à Pontarlier, se réjouit. « Ma première réaction a été d’être plutôt content Â» nous explique-t-il. En effet, il s’agit presque d’un soulagement pour l’enseignant en sciences économiques et sociales. « J’avais peur de ne pas revoir mes élèves avant la fin de l’année Â». Dans cette annonce, Anthony Borey y voit même une double satisfaction. « Je me dis qu’on pourra aider les parents qui doivent reprendre le travail. Si on peut être encore plus utiles, moi je suis plutôt pour Â».

Il faut dire que l’organisation des cours, qu’il donne actuellement par audioconférence, n’était pas des plus simples. « Ã‡a demande énormément de travail, témoigne le professeur. J’ai du réadapter mes cours, je prends plus de temps pour le programme car je fais plus de réponses individuelles Ã  mes élèves Â». Des élèves qui ont d’ailleurs pris la nouvelle de la reprise presque aussi bien que leur professeur de manière générale. « Ils sont contents. Certains aimeraient même reprendre avant Â». Car, comme nous l’a expliqué Anthony Borey, certains adolescents ont besoin d’un cadre pour bien travailler. « Certains ont eu beaucoup de travail en même temps et gérer l’autonomie n’est pas forcément facile Â». Malgré tout, l’annonce du BAC en contrôle continu a été un véritable soulagement pour lui comme pour ses élèves.

 

« Je comprends la réaction des gens qui ont peur Â»

Des réactions qui ne sont pas vraiment partagées autour de lui. L’enseignant a bien conscience d’être minoritaire. « Les collègues se demandent comment ça va être possible et ont l’impression qu’on nous envoie au front Â». Des réactions qu’il dit comprendre, puisque lui-même émet certaines réserves. « Je comprends la réaction de gens qui ont peur. Il est vrai qu’au niveau sanitaire, ça me parait très compliqué d’être trente dans une classe en respectant les consignes de distanciation sociale Â».

L’enseignant a quelques vagues idées de ce à quoi pourrait ressembler cette reprise, même si tout est encore « flou Â» pour lui. Il émet ainsi l’hypothèse de ne faire revenir que les personnes n’ayant pas le BAC en contrôle continue. « Si c’est pour réduire les inégalités, je trouve ça très bien Â». Même si cela demanderait encore plus de travail, Anthony Borey se dit prêt à continuer les audioconférences, en plus des cours en classe, pour les personnes qui ne pourraient ou ne souhaiteraient pas revenir. L’enseignant se voit également finir le programme. « Je suis assez optimiste mais peut être que je me trompe Â».

Une belle initiative. La section des jeunes sapeurs-pompiers de Besançon a choisi de rendre hommage à tous ceux qui travaillent en cette période de grave crise sanitaire, sociale et économique.

Les jeunes secouristes ont ainsi une pensée pour les agriculteurs, les commerçants, les professionnels du BTP, éboueurs, policiers, les ouvriers dans les usines, les journalistes… . Les adolescents invitent néanmoins la population à respecter le confinement et les gestes barrières. Retrouvez le lien pour découvrir la vidéo sur pleinair.net

 

Pour apprécier la vidéo :

https://www.facebook.com/225280381536389/videos/183128765986160/?__tn__=kC-R&eid=ARBdDujGL0KdeDAxW_qlLvkzXeHVyHHTP_KBUxDRZjhtBYd9_WcfEmlAkc6zMfKn7hQibXnwAz1aM5tF&hc_ref=ARQezoIrl7qyuA1vfZz_G9nIy0qtFHj99S93nSixAw9LULKGTQFGeTry-Q_IZUy79U0&fref=nf&__xts__[0]=68.ARBEebLXxdk2shbC5sX7AiA-RLnixh8ukQ8ihS08_1e-pKcRzhU11lS4ZTzjgk5vVNEbcNbvJNOM9Alk6F65PGtBNM-Oy5qbRT3YCaPTB_H8IxVdrUHnqz5ZQXVZgz1EihtdOtLhyf_TledHsE62qV47stJFjlu6qfrA2YbJMybPuxaVbgAUjAk24llc-dlurTj3C37f_rXlAPMID1gw5KqIuDWv_HeiZxvA4NQhRGuHzast_xnA4BFVpFWhSFxEDfPhTZqIsTZDfUWi2oP2fA4H3bqEcs3iduejcGNDMq32BH3-MKvf3cjp4f7BBtUkl3oPrAbE-WG_Rmsw_vEBVuUGTpSthgFX9bA

A l’Ehpad de Blamont, la mobilisation est totale durant cette période de confinement. Une vidéo a été mise en ligne sur les réseaux sociaux. Sur la musique de la chanson « Il changeait la vie Â» de Jean-Jacques Goldman, cette création met à l’honneur tous les personnels qui interviennent pour le bien être et la santé des résidents.

Personnes âgées, soignants et autres personnels de l’établissement y apparaissent. Un grand merci est également adressé à tous ceux qui apportent leur soutien par leur gentillesse et leurs petites intentions ( couturières, chocolatiers, pizzaïolos, …). Une belle initiative qui mérite le coup d’œil.

Dans le Haut-Doubs, à Noël Cerneux, Clément Billot-Laillet un jeune habitant du village, a profité de l’hommage rendu aux soignants dans son village, un soir à 20h, pour réaliser, avec son drone, cette vidéo. « À nos héros du quotidien. Un grand merci à tout le personnel soignant et les personnes qui travaillent chaque jour pour que nous puissions continuer à vivre Â» explique-t-il.

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