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Ce mardi 14 avril, 1 361 personnes , soit 52 de plus par rapport à lundi, ont été prises en charge pour COVID-19 dans les établissements de santé de la région.

Parmi ces patients, 285 (284 lundi) nécessitent des soins lourds dans les services de réanimation. 551 personnes ( 39 de plus par rapport à lundi) sont décédées en milieu hospitalier depuis le début de l’épidémie.

Santé publique France ne recense pas de nouveau décès signalé en établissement médico-social. Par ailleurs, 1 488 personnes sont sorties d’hospitalisation.

Suite à l’intervention télévisée de lundi soir du Président de la République, les Amis du Musée de Pontarlier annonce l’annulation de la 91è édition du salon des Annonciades qui devait se tenir du 4 juillet au 9 août dans la capitale du Haut-Doubs.

Après les commerçants du Grand Besançon, la Chambre de Commerce et d’Industrie (CCI) du Doubs a choisi de se pencher sur ceux du Grand Pontarlier. En effet, lors d’un « webinaire Â» qui se tiendra ce vendredi 17 avril à 16h30 sur la plateforme ZOOM, elle tentera de « faire entendre la voix des entreprises auprès des pouvoirs publics Â». Appelé « Web’Eco Â», ces rassemblements virtuels initiés par la CCI ont pour vocation de « créer un espace de concertation, de coopération et de dialogue Â» avec les acteurs économiques. La CCI s’impose ainsi en intermédiaire, souhaitant faire « remonter les réalités de terrain de chacun Â» à l’État. Cette réunion a également pour but des répondre aux questions, informer sur les mesures d'aide et dresser un bilan de l'impact du coronavirus par secteur.

Le premier webinaire a eu lieu de 7 avril dernier et rassemblé soixante commerçants du Grand Besançon. Les inscriptions pour cette édition Grand Pontarlier se font en ligne et sont limitées à cent participants.

A Besançon, le collectif Génération -S vient d’adresser un courrier à Jean-Louis Fousseret dans lequel il signale au Maire de Besançon la situation de familles modestes de certains quartiers de la ville qui ne peuvent plus offrir à leurs enfants des repas corrects. Le confinement précipite des familles dans la précarité.

Ainsi, il est demandé à l’édile bisontin la possibilité de distribuer des « chèques alimentation aux familles dont les enfants bénéficient habituellement des repas à tarifs réduits dans les restaurants scolaires du fait de la tarification solidaire Â».

Génération-S conclut en précisant que « cette initiative a été mise en place dans certaines villes comme Brest ou Paris Â». 

Ce lundi 13 avril, le président Emmanuel Macron s’est exprimé, face aux Français, lors d’une allocution télévisée. L’occasion pour le chef d’État de rendre hommage aux personnels soignants, aux travailleurs, ainsi qu’aux personnes victimes de violences, mais aussi d’annoncer d’importantes mesures. Parmi ces annonces, une date, celle du 11 mai, désormais ancrée dans les esprits. Une date à laquelle Emmanuel Macron espère entamer le processus de déconfinement, ainsi que la réouverture des écoles, collèges, et lycées.

Une reprise anticipée qui n’est pas du goût de tous. Nathalie Faivre, enseignante et secrétaire départementale du SNES-FSU, se dit inquiète face à cette annonce. Pas convaincue par la capacité du gouvernement à assurer la sécurité des élèves et des enseignants dès le 11 mai, la responsable syndicale craint une deuxième vague de l’épidémie, si les précautions nécessaires ne sont pas appliquées : « Le respect des consignes de sécurité est impossible. Les élèves sont toujours proches les uns des autres, que ça soit dans les transports, dans les salles de classe, à la cantine, ou à l’internat ». Nathalie Faivre plaide plutôt en faveur d’une reprise échelonnée, une fois que l’État et les collectivités locales auront apporté aux établissements le soutien matériel nécéssaire à la reprise des cours.

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