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• La situation sanitaire

« L’organisation des prises en charge à l’hôpital Louis Pasteur se passe bien Â» a-t-il affirmé. Au total, une centaine de lits seraient dédiés au Covid 19. Une soixantaine d’entre eux seraient pour l’heure occupés.

Pour ce qui est du centre hospitalier St Ylie, tous les transferts des patients en réanimation vers l’hôpital Minjoz à Besançon « ont parfaitement fonctionné et fonctionnent encore pour les cas les plus graves Â». Le maire en a profité pour remercier et saluer soignants, personnels non médicaux et équipes de direction et d’encadrement des hôpitaux et de la clinique.

Pour ce qui est des séniors, il est affirmé qu’une « attention particulière Â» leur est toujours portée. Plus de 160 repas sont livrés chaque jour. Les personnes âgées accueillies dans les deux résidences autonomie de la commune devraient être équipés progressivement en masques.

Enfin, des mesures spécifiques ont été instaurés concernant l’accueil des personnes sans domiciles fixes à Gleitz et en lien avec COOP’AGIR. Ces mesures n’ont pas été précisées par l’élu dolois.

 

• Respect du confinement

À ce jour, la police nationale et la police municipales auraient effectué 53 verbalisations pour un total de plus de 2700 contrôles concernant les attestations dérogatoires. Des contrôles effectués chaque jour d’après le maire. Ce dernier aurait d’ailleurs reçu, de la part du Préfet du Jura, « l’assurance que le Procureur de la République engagera des poursuites judiciaires à l’égard des récidivistes Â».

 

• Fréquentation des commerces

« Beaucoup ont l’habitude de faire les courses le samedi matin Â» a constaté Jean-Baptiste Gagnoux, notamment lors du dernier week-end pascal. Une concentration de monde dans les magasins qui n’est « pas tenable Â» pour l’élu, qui a alors demandé aux Dolois et Doiloises de modifier leurs habitudes et d’éviter de se rendre dans les commerces le samedi matin. « Il faut permettre un étalement de la fréquentation Â».

 

• Déconfinement

La ville de Dole est actuellement en train de préparer un déconfinement progressif. Le maire l’assure : la commune « sera en capacité de permettre la reprise progressive de ses différents sites Â», qu’il s’agisse des services municipaux, crèches ou écoles à partir du 11 mai. Une ambition qui demandent un équipement en masques et gel hydroalcooliques ainsi qu’un nettoyage de tous les établissements. « Nous devons être prêts et nous le serons Â».

Aussi, l’élu affirme la possibilité pour la ville d’équiper ses habitants en masques en tissu au moment du déconfinement.

 

• Évènements culturels

Sans surprise, Jean-Baptiste Gagnoux a annoncé l’annuation du festival Cirque et Fanfares, ainsi que des fêtes de l’eau et de la musique. « Nous travaillons pour que des animations puissent être programmés à l’automne Â».

 

• Économie

Des mesures auraient été actées par la ville de Dole et le président de l’Agglomération pour soutenir les entreprises du secteur. Le maire devrait revenir sur ces dernières prochainement.

Le confinement en vigueur depuis le 11 mars continue de perturber la totalité du sport bisontin. Après le football, le handball, et le basketball, c’est autour du sport nautique bisontin de subir les conséquences de cette situation exceptionnelle. Le président du SNB Claude Pouillet, est revenu en détail sur le quotidien actuel du club, entre compétitions reportées, pertes de licenciés, et chômage partiel.

 

Après plus d’un mois de confinement, quelles sont aujourd’hui, les répercussions économiques sur le SNB ?

Des recettes vont nous manquer, que ce soit sur les activités scolaires, ou sur les animations autour du Dragon Boat qu’on proposait aux entreprises. On a dû annuler des réservations prévues au mois de juin.

Avez-vous également des pertes liées aux licenciés ?

Habituellement, on entre dans la grosse période de reprise de licences, mais là on subit des premières retombées sur l’encaissement de ces licences qui ne se fait pas ou très lentement. J’espère qu’on les retrouvera dès la fin du confinement.

C’est une période délicate pour les entreprises également. Avez-vous des soucis vis-à-vis de vos partenaires ?

Non et je tiens à les remercier. Les entreprises ont poursuivi leur engagement. La Région et la Ville de Besançon tentent également de trouver des solutions pour nous.

Avez-vous des cas de chômage partiel ?

Nous avons trois salariés au club, effectivement. Un entraîneur et deux apprentis, dont on s’engage à maintenir leur salaire et donc à régler la part manquante au chômage partiel. Tout ça fait qu’on commence à y voir clair au niveau des finances, on sera fixé à la fin du mois.

Comment rattraper ces pertes ?

On espère pouvoir reprendre certaines activités cet été avec des stages, des nouvelles formules pour les groupes, afin de recréer de l’animation, ramener des licenciés, et générer des ressources propres pour refaire fonctionner l’intégralité du club.

Concernant les compétitions, avez vous des précisions sur d’éventuels reports ou annulations ?

Les championnats de France de vitesse prévus au mois d’avril ont été reportés au mois de septembre, et seront réduits à une course sur courte distance, et une sur longue distance. Cela permet au moins aux athlètes d’avoir un objectif intermédiaire. Certains étaient très bien placés aux sélections pour rentrer en équipe de France avant le confinement, mais malheureusement, tout s’est arrêté.

Ce jeudi 16 avril 2020, un feu s’est déclenché, aux alentours de midi, à Sermange, rue de l’Église, obligeant les sapeurs-pompiers du Jura a intervenir.

Après une heure d’opération, les pompiers sont venus à bout du feu, provoqué par un feu de matelas. Une ventilation des locaux est actuellement en cours.

A Pontarlier, on met tout en œuvre pour éviter le pire, limiter les conséquences de cette grave crise sanitaire dans les domaines économique et social.

D’ores et déjà, au niveau de l’économie locale, plusieurs mesures ont été prises pour permettre un démarrage le plus rapide possible au moment du déconfinement envisagé à partir du 11 mai. Dans le domaine social, la ville est également très en alerte. Avec son Centre Communal d’Action Sociale et le monde associatif local, elle est parvenue à maintenir ses services de proximité d’aide. Ainsi, l’accueil des sans domiciles fixes est assuré, tout comme la protection des seniors et l’aide alimentaire. Grâce à son fichier téléalarme, la cité a recensé les personnes âgées les plus en difficulté et prend régulièrement de leurs nouvelles. Concernant l’aide alimentaire, elle achemine régulièrement des denrées en provenance de la banque alimentaire de Besançon et la Croix Rouge se charge de la distribution des colis, composés de produits secs et d’hygiène. Une réflexion est portée sur l’amélioration des paniers pour y inclure des produits frais. 200 familles pontissaliennes bénéficient de cette aide. Depuis le début du confinement, 866 colis, d’une durée d’une quinzaine de jours, ont été livrés sur le territoire de la communauté de communes du Grand Pontarlier. A cela s’ajoute le soutien à la distribution des masques de protection à certaines professions et l’accueil des enfants de soignants à la crèche multi accueil Pirouette, dans deux écoles primaires de la cité et à l’IFSI.

L’après 11 mai

L’annonce d’un éventuel déconfinement est dans toutes les têtes. La ville y travaille déjà. Tout d’abord en tant qu’employeur, car elle ne veut faire prendre aucun risque à ses agents. D’autre part, en tant que collectivité, pour la distribution de masques à la population et l’accueil des enfants dans les écoles pontissaliennes. Des groupes de travail et des contacts avec les représentants de l’état en région, comme le sous-préfet et le recteur d’académie par exemple, sont en place. Patrick Genre demande plus de clarté à l’état. « Nous attendons une doctrine claire, nette et précise Â» lance l’’édile, également président de l’association des maires du Doubs. « En attendant, ne relâchons pas les efforts Â» termine Mr Genre.

Alors que le collectif SOS Surblouse Lons s’est formé seulement ce mardi 14 avril, les moyens mis en Å“uvre pour aider la désormais soixantaine de couturières bénévoles se multiplient. Après les dons par divers professionnels et associations, c’est le stade municipal de Lons-le-Saunier qui a été mis à disposition du collectif. Le lieu a servi à la réception d’une toile de montgolfière de 900 mètres carré offert par l’Espace Montgolfière. Cette dernière a pu être découpée en bandes de 1.30 mètres sur 2.20 mètres afin de confectionner des demi-blouses et manches. Étaient également présents sur place Christophe Bois, adjoint au maire en charge du social ainsi que Cyrille Brero, vice-président du Jura. Ce dernier s’est d’ailleurs réjouit de cette initiative sur sa page Facebook, qu’il a d’ailleurs décrit comme « une aubaine extraordinaire Â».

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