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Un incendie s'est déclaré dans une habitation de deux étages sur la commune d'Hérimoncourt ce jeudi matin, vers 10h15. Le feu risquait de se propager à une maison voisine à l'arrivée des sapeurs-pompiers. Le propriétaire, un homme de 47 ans, a été transporté sur le centre hospitalier après une légère intoxication à cause des fumées.

A l’exception de Septmoncel et Longchaumois, la SITCOM du Haut-Jura a annoncé la réouverture de toutes ses déchetteries à compter du 4 mai prochain. Malgré les mesures de confinement strictes en vigueur, elles seront ouvertes aux jours et horaires habituels ainsi que pendant les jours fériés du 8 et 21 mai prochain. Pour autant, des consignes devront être respectées afin d’assurer la sécurité du public. Ainsi, une régulation du flux des véhicules sera de mise, « afin d’éviter un surnombre des administrés Â» comme explique la SITCOM. Par conséquent, une « forte attente probable Â» est envisagée.

Les réouvertures de celles de Septmoncel et Longchaumois se feront respectivement les 29 et 30 mai prochain. Pour pallier cette attente, les administrés concernés pourront se rendre aux déchetteries du Plan d’Acier ou de Morbier, toujours à partir du 4 mai.

Voilà quatre semaines que la population française est confinée. Un mois que le trafic routier est moindre. Et pourtant, la qualité de l’air ne s’est pas forcément totalement améliorée. Si la présence dans l’air de certains polluants, comme le dioxyde d’azote, émanant des véhicules en circulation, ont diminué, cette dernière reste moyenne en Bourgogne Franche-Comté. En cette période de l’année, des polluants liés à l’activité agricole ou au secteur résidentiel, en raison notamment du confinement, ont un impact sur les mesures effectuées. En mars dernier, les polluants émis par le chauffage domestique étaient déjà venus déjouer les pronostics.

A Atmo Bourgogne Franche-Comté, Anaïs Detournay, responsable études, reconnaît que la structure s’attendait à de bien meilleurs résultats. En même temps, les évolutions constatées restent logiques, comme le renforcement des activités agricoles en cette saison. Une dernière étude de l’insee fait apparaître que durant la première semaine de confinement, le trafic sur le réseau autoroutier APRR s’est contracté de 60 % pour les véhicules légers et de 19 % pour les poids lourds par rapport à la même semaine de l’an passé.

Lundi soir, le président Emmanuel Macron déclarait impossible la tenue des festivals jusqu’au 15 juillet minimum. Une mesure qui contraint de nombreux évènements, dont les Eurockéennes de Belfort à annuler leur édition 2020, initialement prévue du 2 au 4 juillet. Le Festival de la Paille, prévu plus tardivement (31 juillet - 1er aout), conserve un maigre espoir de maintenir son édition, même si le président de « Collectif Organisation Â» Sébastien Piganiol, ne se fait guère d’illusions : «  Globalement, on attend les décisions des pouvoirs publics pour savoir si nous pourrons, oui ou non, maintenir le festival. Maintenant, vous dire qu’on est optimiste serait vous mentir, on est très inquiets Â».

Un festival qui sera maintenu ou annulé. Selon Sébastien Piganiol, le report à une date ultérieure est impossible, trop compliqué à mettre en place : « Notre équipe a déjà tablé sur les différentes possibilités, et le report a été écarté. Repousser engendrerait un embouteillage dans le calendrier des évènements, une concurrence malsaine, ainsi que des problématiques de programmation pour les artistes, et de logistique pour les bénévoles, qui sont plus de 400 à nous aider chaque année Â».

Dans le cas d’un maintien du festival, aucun problème de programmation n’est en revanche à prévoir, étant donné qu’aucun artiste ne s’est pour l’instant désisté : « On n’a pas de problèmes à ce niveau là. Les problématiques de ce niveau concerneront davantage les artistes internationaux, vis-à-vis des mesures de fermeture des frontières. Mais pour nous, aucun changement ou annulation à l’heure actuelle de la part des artistes ».

Une situation devenue habituelle mais qui a tendance à agacer. Les contrôles à la douane de Delle-Boncourt étant renforcés, les frontaliers font quotidiennement les frais d’importants embouteillages, pouvant s’étendre jusqu'à six kilomètres. Un fait qui a emmené Cédric Perrin, Sénateur du Territoire de Belfort, à saisir le Préfet du département et le Directeur régional des Douanes à Besançon.

« Le Territoire de Belfort compte de nombreux travailleurs frontaliers qui, malgré la mesure de confinement en France, doivent poursuivre leur activité en Suisse pour ne pas perdre leur emploi. […] C’est pourquoi, il est essentiel de faciliter le passage à la frontière des travailleurs tout en conciliant les mesures de précaution » a alors expliqué le parlementaire.

Suite à cette solicitation, le Directeur régional des Douanes devrait se rendre ce vendredi 17 avril sur la plateforme douanière de Delle « pour évaluer la situation et envisager les mesures nécessaires à la fuidiciation du trafic Â».

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