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Les motards de la brigade motorisée de Besançon sont intervenus ce jeudi après-midi à Pontarlier. Plusieurs infractions ont été relevées. Notamment un grand excès de vitesse de 117 km/h à hauteur de la rocade, où le compteur est limté à 80 km/h.

Sept autres infractions au code de la route sont également signalées. Enfin, plusieurs verbalisations ont été effectuées pour non-respect du confinement dans la cité mais également au théâtre forestier, alors que la Ville avait interdit l’accès à ce site.

Ce jeudi, le nombre d’hospitalisations dans la région s’établit à 1 283 (-51 par rapport à mercredi), dont 217 en réanimation (-17), en légère baisse par rapport au 22 avril.

Aux 753 décès ( + 32 par rapport à mercredi) en milieu hospitalier s’ajoutent 552 décès recensés par Santé publique France dans les établissements médico-sociaux de la région. 

Ils font partie des rares personnes qui continuent de déambuler dans les rues vides depuis le début du confinement. Les livreurs Deliveroo risquent leur vie pour continuer d’apporter leurs commandes aux clients, mais surtout pour continuer de gagner leur vie. Faibles mesures de sécurité, ou encore promesses non tenues de la part de Deliveroo, les livreurs ne peignent pas un tableau des plus faciles sur leur quotidien actuel.

Claude*, livreur pour Deliveroo depuis 6 mois, a dû s’adapter à la situation sanitaire actuelle. Des précautions sont mises en place depuis plusieurs semaines pour éviter tout contact entre livreurs et clients. Exit les remises en mains propres, les livreurs déposent désormais les commandes au pied de la porte. Des mesures utiles mais insuffisantes pour Claude : «Les mesures d’hygiène avec le client ça va, mais c’est plus compliqué quand on va chercher les commandes dans les restaurants Â».

Commande perdue

Pourtant, la société de livraison avait promis à ses employés du matériel. Ceux-ci se demandent toujours où sont ces protections à l’heure actuelle : « Au début du confinement, Deliveroo nous a envoyé un mail nous demandant si on voulait des masques, des gants, et du gel hydro-alcoolique. J’ai évidemment accepté comme tous mes collègues livreurs, mais personne n’a jamais rien reçu ».

Travailler pour survivre

Des conditions de travail compliquées pour un métier déjà extrêmement précaire. Des conditions que sont contraints de subir ces livreurs, dont la survie dépend des revenus générés par ce travail : « Une bonne partie de mes collègues sont obligés de le faire. Si on ne travaille pas, il n’y pas de revenus. Deliveroo a dit qu’ils ne rémunéreraient que les livreurs atteints du COVID-19 ne pouvant pas travailler Â».

 

Claude* : Nom d'emprunt usé pour garantir l'anonymat du livreur

Suite à de nombreux messages de soutien de particuliers aux commerçants du Grand Pontarlier, l’association Commerce Pontarlier Centre, avec les autres associations de commerçants de la zone, a choisi de mettre à disposition des bons d’achats sur son site internet. La plateforme nationale « Petits Commerces Â» a été source d’inspiration pour cette initiative. « On avait envie de faire quelque chose de local Â» explique Aurélien Salvi de Commerce Pontarlier Centre.

Une démarche plutôt simple à effectuer. Une fois arrivé sur le site, il suffit de cliquer sur la rubrique « soutenez les commerçants Â». Il suffit ensuite de remplir un petit formulaire avec le nombre de bons d’achats souhaité, l’enseigne choisie et son adresse. Il est également possible de glisser un message. Les bons d’achats se commandent par tranches de 10€. Il est ensuite possible de les récupérer de différentes façons. Aurélien Salvi préconise de le faire directement chez les commerçants après le confinement. Ces derniers peuvent néanmoins envoyer les bons d’achat par voie postale à la demande du client.

 

Un bon départ

Il est donc possible de soutenir plus de 900 commerces et artisans grâce à cette plateforme. Tous n’ont pas pu être contactés pour être informés de cette initiative. « On profite de cette interview pour prévenir tout le monde que cette plateforme est à disposition. Il faut absolument la mettre en avant sur les réseaux sociaux Â» affirme Aurélien Salvi.

Pour ce qui est des commerçants adhérents à l’association, sans surprise, tous se sont montrés heureux de cette initiative, notamment grâce à un lancement plutôt réussi. Il aura en effet fallu moins de 24h pour qu’une cliente commande 200€ de bons d’achats en faveur d'un magasin du centre-ville. « On en est ravis Â» se réjouit Aurélien Salvi.

 

Soutenir de différentes façons…

Cette plateforme a vu le jour en concertation avec Grand Pontarlier et l’application Teekers, permettant la livraison de produits provenant de magasins locaux. Cette dernière serait en train de travailler sur une façon plus ou moins similaire de soutenir les commerçants partenaires. De son côté, Grand Pontarlier a mis à disposition une adresse mails permettant de dépenser par anticipation les bons d’achats en les renvoyant. Les commerçants sont ensuite remboursés. « L’idée était de cibler un maximum de choses pour soutenir le commerce local Â».

Atteint par le Covid-19, Eric Loupiac est décédé ce jeudi 23 avril. Alors qu'il avait développé les symptômes du coronavirus le 16 mars dernier, il avait été placé en réanimation à l’hôpital de Marseille. Eric Loupiac était médecin urgentiste au sein du centre hospitalier de Lons-le-Saunier et a probablement été contaminé lors d'une garde. Il était une figure de lutte dans le combat en faveur des urgences et notamment du maintien de la deuxième ligne de SMUR. Délégué jurassien de l'Association des médecins urgentistes de France (AMUF), son président Patrick Pelloux a partagé sa tristesse sur son compte Twitter. "Il état un homme merveilleux, un grand médecin. Je pense à sa famille et l'AMUF dont il était membre est bouleversé" écrit-il.

Sur la page Facebook "Du blanc pour sauver des vies", le comité de soutien en faveur de la deuxième ligne de SMUR, composé du personnel urgentiste lédonien, est également touché :"Profondément attristés par cette nouvelle, nous tenons à adresser nos chaleureuses pensées à sa famille. Nous ne t’oublierons jamais « Loulou »"

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