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La Bourgogne-Franche-Comté enregistre ce 30 avril 1 181 hospitalisations pour formes graves de COVID-19 (-5 par rapport à mercredi), dont 181 en réanimation ( -5 par rapport à la veille), ce chiffre s’inscrivant dans une lente tendance à la baisse.

Le nombre de décès s’établit à 838 en établissements de santé (+6); Santé publique France recense par ailleurs 575 décès dans les établissements médico-sociaux de la région. Un peu plus de 2 430 personnes sont sorties d’hospitalisation.

Le Centre Hospitalier Intercommunal (CHI) de Haute-Comté a dressé un nouveau bilan de la situation sanitaire au sein de ses services. Si une baisse de l’activité COVID-19 se fait ressentir, « la perspective d'un rebond au mois de mai et de juin nous imposent de conserver la plus grande vigilance Â» explique un communiqué. Ce dernier informe par ailleurs que les consultations devraient reprendre progressivement, toujours avec des mesures de protections. Des conditions que réduiront le volume d’activité. Pour autant, « tous ceux qui nécessitent des soins, des avis ou des diagnostics ne doivent pas hésiter à contacter l'hôpital Â» assure l’établissement.

Concernant les opérations chirurgicales « seuls les urgences et les actes sans la réalisation desquels des patients encourraient une perte de chance seront réalisés Â».

Concernant les visites, elles restent maintenues à l’hôpital et redémarrent tout juste à l’EHPAD. « Nous demandons aux familles d'être indulgentes vis-à-vis du rythme espacé des visites et des conditions de leur réalisation Â» ajoute cependant le CHI.

La continuité pédagogique au sein de l’Éducation nationale est dans tous les esprits mais qu’en est-il des cours de musique ? Qu’ils soient à cordes, à percussions ou à vent, les instruments requièrent un apprentissage et un entrainement quotidiens. À Morez, pour pallier la fermeture l’école de musique, les cours se font dorénavant par visioconférence ou téléphone pour les élèves en zone blanche. « On a vite compris qu’il fallait assurer un suivi pour éviter un décrochage, explique Frédéric Malfroy, directeur de l’établissement. Et puis, c’est aussi un service rendu aux inscrits Â».

Dès le 13 mars, les professeurs ont commencé par envoyer des tutos et enregistrements audios par mail avant de se mettre aux visioconférences. Frédéric Malfroy se satisfait de cette option même s’il avoue que certaines lacunes ne peuvent être comblées. « Il y a toujours un décalage d’une ou deux secondes et en musique, quand on joue un duo, il faut être ensemble Â». En ce sens, les cours collectifs ne sont pas possibles. Ce sont au total 90% des élèves inscrits qui sont pris en charge en visioconférence par onze professeurs. « Certains ont gardé leurs heures habituelles, d’autres les ont décalées, explique le directeur. Moi par exemple, je les prends deux fois par semaine actuellement Â». Et ce qui a pu être constaté, c’est que les élèves travaillent mieux. En cause : l’absence des entrainements sportifs et des cours en cette période de vacances scolaires. « Il se consacrent totalement à la musique Â».

 

Une reprise le 11 mai ?

« Ã‡a nous parait difficile au regard des conditions sanitaires Â» affirme Frédéric Malfroy. En effet, l’école de musique est composée de petites salles. « Quand un élève joue de la trompettes, il envoi beaucoup plus de particules et de micro-gouttelettes, comme les chanteurs Â». Il faudrait alors préconiser une distance de trois ou quatre mètres et un plexiglas entre le professeur et le musicien. Et les problématiques ne s’arrêtent pas là. « Comment un professeur de violon peut accorder l’instrument de son élève sans le toucher ? Â». Les instruments devront également être désinfectés après chaque passage, notamment les claviers. Le port du masque pose également souci puisqu’il est impossible de jouer d’un instrument à vent avec. « C’est encore très flou Â» assure le directeur.

À Valdahon, la résidence d’autonomie pour personnes âgées, qui accueille au total 34 résidents, mise sur la sécurité avant tout : « Les résidents sont confinés, les repas sont servis dans les appartements et les animations sont rares. Â» explique Delphine Bobillier, directrice de l’établissement.

Cependant, depuis lundi, les visites y sont de nouveau autorisées, mais limitées à une seule par semaine, et soumises aux mesures de sécurité : « Les visites ont lieu dehors si le temps le permet, sinon, dans la salle de restauration mais très rarement dans l’appartement » précise Mme Bobillier. Pour pallier au manque de visite, la résidence a mis en place un réseau WhatsApp dynamique afin de faciliter la communication entre les résidents, les amis et la famille.

En attendant de nouvelles informations, les résidents commencent à retrouver lentement la vie en communauté : « Nous tentons d’instaurer des temps de restauration et d’animation communs, en micro groupe de huit maximum. Â» Concernant le déconfinement, Mr Angeli, vice-président du centre communal d’actions sociales, s’exprime : Â« Nous y réfléchissons mais nous attendons des informations que nous devrions avoir le 7 mai. Â»

A partir de ce vendredi 1er mai, la commune de Tavaux va distribuer 8 000 masques à ses habitants. « Ils sont offerts pour cette période de transition avant que chacun puisse en trouver dans les magasins Â» explique la municipalité. Ces masques d’hygiènes sont en coton, lavables et utilisables jusqu’à cinquante fois.

C’est l’équipe municipale qui va se charger de la distribution. Chaque conseiller aura à sa charge un ensemble de rues.

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