Un grave accident de la route s’est produit ce dimanche matin, vers 5h45, à Sirod (39). Une voiture est en cause. Le bilan définitif fait état de trois victimes qui ont été prises en charge par les secours. 25 sapeurs-pompiers ont été envoyés sur place.
Même s’il reste encore des inconnues, voici ville par ville, la zone de 100 kilomètres qui vous concerne.
Pour Besançon, vous pourrez vous rendre sans attestation jusqu’à Dijon, Langres, Saint Claude, Belfort et Remiremont.
Pour Maîche, vous pourrez vous déplacer sans attestation jusqu’à Gray, Champagnole, Mulhouse et Gérardmer.
Pour Morteau, Gray, Luxeuil les bains, Dole, Mulhouse, Lons le Saunier et Saint Claude font partie des possibilités.
Pour Pontarlier, vous pourrez vous déplacer sans attestation jusqu’à Vesoul, Belfort, Dole, Louhans et Oyonnax.
Pour Champagnole, il vous sera possible d’aller jusqu’à Vesoul, Dijon, Beaune, Chalon sur Saône, Bourg en Bresse et Annecy.
Pour Lons le Saunier, vous pourrez prendre la direction de Besançon, Dijon, Le Creusot, Ambérieu en Bugey et Annecy.
Si vous souhaitez affiner la recherche de ses 100 kilomètres autour de votre ville ou village, rendez-vous sur le site suivant : https://deconfinement.logiciel-sig.com/
Les hôpitaux de la région prennent en charge ce samedi 2 mai 1.139 patients atteints de formes graves du coronavirus (-1 personne par rapport à vendredi), dont 172 en réanimation (-6 par rapport à la veille).
2 492 malades sont désormais sorties d’hospitalisation. 850 décès (+7) en établissements de santé sont attribuables au COVID-19 en Bourgogne-Franche-Comté.
Selon l'OFSP, la Suisse comptait ce samedi à midi 29.817 personnes testées positives et déplorait 1'467 décès.
Dès le 11 mai, pourront ouvrir notamment :
- Les restaurants avec 4 personnes maximum par table, elles-mêmes séparées de 2 mètres.
- Les magasins et marchés
- Les installations sportives pour les entrainements
- Les transports publics en mode normal
De son côté, l’UDC ( Union démocratique du centre ) demande la levée immédiate de l’état d’urgence. Alors que selon le parti plus d’un tiers des salariés sont au chômage partiel, l’immobilisation de l’économie coûte cher, 6 milliards de francs par semaine.
Les professionnels de santé sont en colère et ils le font savoir. La possibilité qu’est offerte aux enseignes de distribution de vendre des masques chirurgicaux ne passent pas. Alors qu’il y a encore quelques jours, les pharmaciens étaient menacés de poursuites judiciaires s’ils distribuaient ce matériel de protection a des personnes souffrantes. Ce fut le cas par exemple dans le canton d’Amancey où des patients devant suivre une chimiothérapie n’ont pas pu se voir délivrer cette protection qui leur aurait été bien utile.
Evelyse, pharmacienne à Amancey, et les professionnels qui l’entourent dénoncent cette situation. « Pendant que nous comptions un par un les masques au début du confinement, les grandes surfaces ont stocké 500 millions de masques chirurgicaux depuis des semaines » explique-t-elle. Et de poursuivre : « Nous, pharmaciens, n’en trouvons presque nul part et à prix d’or. Nous avons obtenu l’autorisation d’en vendre aux personnes fragiles que depuis hier » ajoute la jeune femme. C’est la raison pour laquelle, il est demandé une réquisition totale de ces masques chirurgicaux, par l’état, au profit des soignants et des malades.
Car oui, ce que dénoncent les professionnels de santé du canton d’Amancey, « c’est ce business » qui entoure cette situation. « Depuis le début de la pandémie les prix ont été multipliés par 20 » explique Evelyse, qui pense également à toutes ces personnes vulnérables, dont le port du masque est une nécessité, et qu’il faudra qu’elles paient, car non remboursés par la sécurité sociale. Difficile d’admettre également que ce matériel soit vendu « au milieu des pâtes et de la farine », alors qu’une initiation à son bon usage s’impose.
Comptez environ 45 euros pour une boîte de 50 masques chirurgicaux, performants environ pendant 4 heures.
