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Ce mercredi 13 mai, à 15h30, la Suisse déplorait 1870 décès liés au Covid-19 pour 30.380 cas déclarés. Le pays déconfine progressivement.

Après les écoles, les bars et les restaurants dernièrement, les établissements professionnels et secondaires, les universités, les musées, les zoos et les bibliothèques devraient connaître le même sort à partir du 8 juin.

Ce 13 mai, les établissements de santé de Bourgogne-Franche-Comté ont pris en charge 879 malades (-17 par rapport à mardi) présentant des formes graves du coronavirus, dont 96 en réanimation (-9 par rapport à la veille). Santé publique France recense 953 décès en milieu hospitalier (+6). 2.887 personnes sont sorties d’hospitalisation.

Dans de nombreuses communes du département, les masques se font attendre. Alors que des distributions devaient se tenir ce week-end dans des salles des fêtes et autres lieux de rassemblement, elles ont été reportées faute de matériel. Pourtant, ce dernier avait été commandé il y a plusieurs semaines déjà.  C’est le cas par exemple dans la commune et le pays du Russey. Gilles Robert, le maire et président de ces deux collectivités, déplore cette situation. « Nous sommes passés par plusieurs intermédiaires. Finalement, nous avons choisi de passer par la région qui nous paraissait plus intéressante en termes de prix et de délai.  Nous souhaitons en distribuer deux par foyer, et de garder une stock  pour les  personnes vulnérables Â» explique l’édile.

Une livraison tardive

Les masques devaient arriver le 9 mai au Russey, et être distribués lors du déconfinement, le 11 mai. « Il y a eu un problème de fabrication en Tunisie Â» annonce Mr Robert. Pour l’heure, le président de la communauté de communes du Pays du Russey reste très prudent sur l’avancement de nouvelles dates. « Nous devons recevoir 20% de la commande le 18 mai, puis le reste le 25 mai et le 2 juin Â» explique-t-il.  Mais rien n’est moins sûr. 16 autres communes du Haut-Doubs, partageant la même commande, connaissent des difficultés identiques.

A compter de demain, jeudi 14 mai, deux voies réservées exclusivement aux vélos et aux bus seront expérimentées à Besançon sur le boulevard entre le giratoire de l’Amitié et la rue de Vesoul. Dans chaque sens, les voies de droite seront neutralisées pour les voitures et les poids lourds. L’espace réservé facilitera les déplacements à vélo et améliorera la circulation des bus. L’aménagement du tracé au sol débutera tôt jeudi14 mai au matin, là où la circulation est la plus faible.

Un test de circulation sera réalisé jeudi par un bus à vide du réseau Ginko. Cela permettra notamment d’expérimenter la promiscuité avec les cyclistes. Pour rappel, ces deux modes de transports cohabitent habituellement sur les voies de bus, dont l’arrêté autorise le partage de la voie. Si nécessaire, des ajustements techniques seront possibles dans la journée de vendredi

Le réseau de transports urbain Ginko présentait ce matin au pôle Chamars les différentes mesures mises en place afin de garantir la sécurité des voyageurs et du personnel. À cette occasion, le directeur de Kéolis Besançon Laurent Senecat, a d’abord tiré un bilan de ces deux mois de confinement avant de parler du dispositif de reprise mis en place depuis lundi 11 mai.

Un service assuré pendant le confinement

Concernant le bilan, Laurent Senecat se montre très satisfait : « Pendant le confinement , on avait globalement 42% des départs assurés quand dans des grandes villes du quart Nord-Est, on était plus proche de 25%. Â» Une volonté d’offrir un service de qualité qui perdure depuis lundi, avec « 84% des bus et tramways en activité Â» (100% des tramways et 69% des cars périurbains).

Une reprise en douceur

Pour la reprise, elle se fait en douceur auprès des usagers notamment. Pas question de verbaliser les usagers n’en portant pas, la démarche est plutôt pédagogique cette semaine : « Nous sommes compréhensifs cette semaine, on peut offrir un masque à un usager qui n’en a pas en dépannage Â». Une compréhension non sans limites tout de même, dès la semaine prochaine le décret transmis par l’État sera appliqué beaucoup plus strictement : « Nous éconduirons du transport les personnes ne portant pas de masques, qui risqueront une amende de 135€ Â».

Prêts pour la suite ?

Interrogé sur la capacité du réseau Ginko à s’adapter d’un point de vue sanitaire à l’augmentation à venir des usagers, le directeur de Kéolis Besançon s’est montré confiant et préparé à cette éventualité : « Pour l’instant on est en capacité de voir venir. Sur les lignes à haute intensité dont la 4, on a déjà 100% de bus articulés, un bus toutes les dix minutes, et on rajoutera des moyens avec le Grand Besançon si nécessaire Â». Des bus articulés plus grands, qui permettaient donc de faire respecter les mesures de distanciation physique.

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