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Ce dimanche 17 mai sera célébrée la journée de la lutte internationale contre l’homophobie et la transphobie. L’association bisontine « Nouvel Esprit Â», est l’organisatrice de nombreux rassemblements. Malheureusement, à cause de la situation sanitaire actuelle, ceux-ci sont limités à dix personnes. Néanmoins, l’association met en place des entretiens d’écoute et d’accueil, et des temps conviviaux, réunissant les communautés lgbt, ainsi que les familles.

Lutter contre le harcèlement homophobe et transphobe.

Afin de lutter contre les diffamations et le harcèlement homophobe et transphobe, Stéphanie Barbot, présidente de l’association « Nouvel Esprit Â», met en garde : Â« Les gens doivent dénoncer. S’ils ont connaissance de l’identité de l’auteur du harcèlement, les victimes doivent porter plainte, que ce soit sur les réseaux sociaux ou non. Il faut des traces pour nourrir les plaintes. Â»

Pour tout savoir sur la vie de l'association et l'organisation de ses évènements : https://www.facebook.com/nouvelesprit.lgbta/

Depuis mardi, de nombreuses écoles rouvrent leurs portes. À cette occasion, l’inspecteur académique Patrice Durand était présent ce jeudi matin à l’école élémentaire de Vuillafans. Le moment pour lui de dresser un premier bilan, notamment sur la faible affluence attendue, et sur la nécessité de ne pas attendre septembre pour rouvrir selon lui.

La date de reprise était connue depuis plusieurs jours : 14 mai. Une date choisie en corrélation entre les collectivités et le personnel d’éducation : « Une date choisie de façon à bien préparer l’accueil des enfants, tant d’un point de vue pédagogique qu’au niveau du protocole sanitaire à mettre en place Â». Une date cependant non universelle, de nombreuses communes ayant préféré retarder quelque peu l’échéance : « Des communes ont estimé qu’elles n’étaient pas suffisamment préparées et souhaitent rouvrir au 18 mai. D’autres ont repoussé au 25 mai.

Une rentrée anticipée ?

Contrairement aux membres du personnel éducatif qui jugeait la rentrée trop précipitée, Patrice Durand estime à contrario qu’il était important de reprendre au plus vite : « Les écoles qui ne souhaitent pas rouvrir sont très rares. Attendre septembre pour qu’un enfant retrouve le chemin de l’école est trop long. Nous ferons en sorte qu’ils puissent reprendre à minima au 2 juin Â».

Petit à petit

Une reprise pour le moment en petit comité, ce qui ne surprend pas l’inspecteur académique, qui se félicite tout de même du nombre d’élèves, et qui s’attend à voir ce chiffre grimper petit à petit : « Les chiffres nationaux sont de l’ordre de 15-20%. Sur le département, grâce au travail fourni par l’éducation nationale et les collectivités, nous sommes plutôt autour de 30-35%. Plus ça ira dans le temps, plus le nombre de parents qui vont souhaiter renvoyer leurs enfants à l’école sera important parce qu’ils seront en confiance. Ils verront que l’accueil des autres enfants se fait dans de bonnes conditions, que les équipes pédagogiques sont là, et que le protocole sanitaire est bien mis en place par les collectivités Â».

Alors la plateforme masques-pme.laposte.fr, lancée le samedi 2 mai, ne s’adressait qu’aux entreprises de moins de 50 entreprises adhérentes aux réseaux des CCI* et CMA**, La Poste a choisi, depuis ce lundi 11 mai, d’étendre son champ d’action. Dorénavant, les associations, micro-entrepreneurs et professions libérales et agricoles peuvent également se procurer des masques grand public, lavables et réutilisables 20 fois, parmi les 10 millions proposés. Dans le Doubs, 60 764 structures peuvent bénéficier de cette initiative.

« Les masques commercialisés sur la plateforme […] sont fabriqués dans le respect des spécifications fixées par les autorités. Ces masques […] sont en textile à filtration garantie Â» explique La Poste dans un communiqué.

Depuis son ouverture, 30 000 entreprises, dont 229 doubiennes, ont commandé 1.3 millions de masques sur la plateforme.

* Chambre de Commerce et d'Industrie

** Chambres de Métiers et de l'Artisanat

Ce jeudi, Patrick Genre, le maire de Pontarlier, et Bénédicte  Hérard, adjointe au Maire, en charge de l’action sociale, ont dévoilé l’organisation mise en place par la Ville et le Grand Pontarlier concernant la réouverture des structures d’accueil petite enfance. Celle-ci sera effective à compter du 18 mai sur ce territoire du Haut-Doubs.

Crise sanitaire oblige et pour sécuriser au maximum l’accueil des enfants, de leurs parents et des professionnels en poste, il a été décidé, jusqu’au mois de juillet prochain, de la réouverture de 30 places, contre les 80 proposées habituellement. Cette offre va se décliner sur cinq sites, répartis sur les communes de Doubs, des Granges Narboz et de Pontarlier. En fonction de la superficie du lieu d’accueil, le nombre d’enfants diffèrera.

Dans un souci d’équité, des critères de priorisation des familles ont été mises en place. Ainsi, les dossiers des soignants, des enseignants et des Atsem, des familles monoparentales et de celles dont la reprise du travail dépend de la garde de leurs bambins seront traités en priorité. Par ailleurs, l’accueil des enfants, leur prise en charge, la mise à disposition de solution hydroalcoolique, le port du masque font partie des règles nouvellement imposées par le service petite enfance de la ville, issues également du guide ministériel. La cité a également demandé à ses agents de porter une tenue unique pour la crèche. D’autres initiatives ont également vu le jour, comme l’instauration de bac à jouets, propre à chaque groupe d’enfants accueillis.