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2000 manifestants ont participé ce samedi, à Saint Claude, a un rassemblement contre l’exploitation de gaz de schiste. La mobilisation se poursuit alors que le Conseil Constitutionnel vient d’interdire les forages suivis de fracturation hydraulique pour l'exploration et l'exploitation des mines d'hydrocarbures liquides ou gazeux.

Les collectifs de Franche Comté et de Rhône Alpes sont d’autant plus vigilants que quatre permis de recherche d’hydrocarbures ont été déposés en Franche Comté aux Moussières, à Pontarlier, à Lons-le-Saunier et à Gex.

Tout va bien à Pontarlier. A une semaine de leur match de Coupe de France à Belfort, les pontissaliens se sont imposés 5 buts à 1, ce samedi soir, contre Thaon.

Le match fut très engagé. Ce qui n’a pas empêché le club du Président Arbelet de dominer son sujet. Les deux équipes ont d’ailleurs terminé à dix. Romain Marguet a dû quitter ses camarades au cours de la partie.

A le mi-temps, les capistes menaient 3 buts à 1 grâce à Courtet, Schulzendorf et Coly. En deuxième période les mêmes Courtet et Schulzendorf s’illustrèrent une nouvelle fois.

On vient de l’apprendre, la garde à vue de l’homme de 27 ans, qui a été interpellé hier, a été prolongée à 13h au commissariat de police de Pontarlier. 

Rappelons que ce jeudi matin, vers 7h45, une jeune fille, qui se rendait au lycée, a découvert le corps sans vie d’un jeune homme de 26 ans, derrière les locaux de l’église protestante apostolique, rue Pascal. Un quartier, situé sur les hauteurs de Pontarlier. Le jeune homme vivait avec sa compagne dans ce quartier pontissalien. La victime, père d’un enfant, et dont la petite amie est actuellement enceinte, était connue des forces de police.

L’homme interpellé  serait la dernière personne à avoir vu la victime. Sa garde à vue a débuté vers 13h, hier après midi.

Les investigations se poursuivent.

Dans un communiqué de presse , la fédération du PS du Doubs tient à manifester sa solidarité avec Gérard Guinot « traîné dans la boue à propos de l’expulsion de la famille Dibrani Â». Rappelons que le pontissalien  a été ouvertement critiqué, dans un article du Figaro, par  Jacques Boy, membre du collectif bisontin de RESF

« Depuis des années, dans la discrétion, notre camarade accompagne des demandeurs d’asile, loin de la dictature de l’émotion et de l’exposition médiatique. Il a suivi et accompagné des dossiers permettant des régularisations. Et voilà, qu’à ce jour, il fait figure d’accusé Â» déplore Nicolas Bodin, le secrétaire départemental du PS du Doubs.

Le Parti Socialiste regrette que « le dossier Dibrani soit l’occasion d’un règlement de comptes politicien dont un homme de bonne volonté fait les frais Â».

En conclusion,  le parti socialiste du doubs fait également savoir « qu’il soutient la solution proposée par le président de la République suite à l’enquête administrative réalisée ces deux derniers jours Â».

Ce samedi, dans son intervention télévisée, suite au rapport de l’inspection générale de l’administration , François Hollande a estimé que l'expulsion de la jeune collégienne Leonarda et sa famille était "conforme à la réglementation en vigueur Â». Tout en relevant que les forces de l'ordre "n'ont pas fait preuve du discernement nécessaire". François Hollande a également annoncé qu'une instruction serait donnée aux préfets pour «prohiber» toute interpellation dans le cadre scolaire. Il a aussi affirmé que Â«si Leonarda en fait la demande un accueil lui sera réservé, à elle seule».

Le contexte de l’interpellation

Rappelons que l’enfant, qui avait séjourné chez une amie, a été interpellée sur le parking du collège Lucie Aubrac à Doubs, le 9 octobre dernier. Dans le même temps, les forces de l’ordre se trouvaient à Levier pour expulser les autres membres. Jointe sur le portable de l’enfant, une enseignante a été sommée par un agent de la Police de l'Air et des Frontières de faire arrêter immédiatement le car. Très peu d’enfants ont assisté à la scène. Mais certains ont vu leur amie quitter les lieux en compagnie de la police. Dans un communiqué, envoyé à Médiapart, les enseignants du collège Malraux et du Lycée Professionnel Toussaint Louverture, se sont dit choqués. Ils demandent « le retour immédiat des enfants en France pour leur sécurité Â». Suite à un véritable emballement médiatique, Manuel Valls a diligenté une enquête administrative pour faire toute la lumière sur cette affaire. A Pontarlier, les différents protagonistes et témoins ont été entendus.

« Je ne veux pas rentrer seule en France Â»

Ce samedi après midi, depuis le Kosovo, suite à la prestation télévisée de François Hollande, Léonarda a annoncé qu’elle ne souhaitait pas rentrer seule en France. L’adolescente souhaite être accompagnée de ses parents et ses frères et sÅ“urs. La veille, son père avait déclaré qu'il entendait regagner la France avec sa famille "par tous les moyens".  "Si les autorités (françaises) ne me permettent pas de revenir en France légalement, je passerai par les forêts" avec la famille, a déclaré Resat Dibrani à l'AFP.

La mobilisation lycéenne se poursuit

L’intervention de François Hollande n’a pas calmé les esprits. La classe politique n’a pas tardé à réagir. A Paris, des centaines de lycéens battent actuellement le pavé pour soutenir Leonarda et Khatchik, expulsés au Kosovo.

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