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Pour Laurent Gresset du syndicat Alliance Police nationale, il n’y a pas de raison à ce que la loi ne continue pas à être appliquée. « Il y a quelques jours d’observation qui sont probablement le résultat du battage médiatique de ces derniers jours. Aujourd’hui, je n’ai pas eu connaissance d’une volonté d’arrêter d’appliquer la loi française dans le Haut Doubs comme ailleurs. Suite à l'affaire Léonarda, et à sa surmédiatisation, les autorités seront sans doute un peu plus prudentes sur la manière de mener à bien ces opérations. En tout cas, pour moi, il n’y a pas eu de faute. Je ne vois pas pourquoi ces actions s’arrêteraient. Pour le moment, nous sommes dans un petit tempo qui, je l’espère, ne va pas durer longtemps» explique Mr Gresset.

« La décision du Préfet était totalement fondée Â»

Pour Laurent Gresset, la décision du Préfet « Ã©tait totalement fondée. Tant sur le fond que sur la forme». Le responsable syndical revient sur certains faits qui ne prônent pas en faveur des Dibrani et de leur fille Léonarda. « Beaucoup de personnes s’accordent à dire que la famille n’a pas démontré une réelle volonté de s’intégrer et qu’elle a épuisé tous les recours. Le père n’a pas répondu activement aux propositions d’emploi qui lui ont été faites. Les enfants ont suivi leur scolarité de manière très irrégulière. Je ne reviendrai pas sur les 200 absences de Léonarda depuis la sixième. Je ne reviendrai pas non plus sur le fait que la famille est connue des services de police, et pas que le père » explique Laurent Gresset.

Dernièrement, dans un communiqué de presse, la Préfecture du Doubs rappelait que depuis le début de l’année, 515 demandeurs d’asile ont été pris en charge par le dispositif d’accueil des demandeurs d’asile de la préfecture du Doubs (contre 171 en 2011).

N’en jetez plus, la coupe est pleine. Dans leur grande majorité, les habitants du Haut Doubs ne veulent plus entendre parler de la famille Dibrani, récemment expulsée au Kosovo. La surmédiatisation de cette affaire a exaspéré les locaux qui veulent tourner la page. Il faut dire que l’attitude du père, son comportement et ses mensonges largement dévoilés dans tous les médias français ont desservi la cause de cette famille et de la jeune fille.

Les propos sont parfois durs mais reflètent la réalité du terrain. Des images et autres propos, circulent actuellement sur les réseaux sociaux. La dernière en date fait référence aux nombreuses absences de Léonarda dans son collège pontissalien. Bref, les arguments ne manquent pour critiquer cette famille. Même son agression et l’hospitalisation de la mère, hier, n’ont pas calmé l’exaspération. Certain voyant même, un coup monté par le père pour obtenir le droit de revenir en France. « Ca sent le coup monté à plein nez cette histoire Â» écrit Patrick. « Comme par hasard Â» ajoutent Cyndi et Cyril. Parfois, les mots ne sont pas tendres. « Souciez vous plutôt de ce qui se passe en France Â» nous adresse Audrey. « Moi cette affaire me répugne. Ils n'ont pas à revenir. Ce n’est pas notre affaire. Pendant 4 ans, ils se sont foutus de notre g… en mentant et profitant du système Â» écrit Grégory. « Cette histoire commence sérieusement à nous chauffer les étiquettes. Pourrait-on enfin passer à autre chose ?  Â» interroge Angélique.

L’info est relatée par le journal « Le Progrès ». L’élu jurassien Jean Burdeyron vient d’annoncer qu’il briguait un cinquième mandant consécutif à la mairie de Moirans en Montagne. Il a fait cette annonce hier après midi devant une centaine de convives et la Députée Marie Christine Dalloz à la salle des fêtes du village.

A Besançon, la campagne des municipales est bel et bien lancée. Le candidat UMP Jacques Grosperrin a inauguré ce week-end sa permanence de campagne, en présence de nombreux sympathisants et élus, parmi lesquels le conseiller municipal UDI Philippe Gonon, qui réclame une alliance du centre et de la droite.
Jacques Grosperrin s’est dit confiant pour la suite des événements.