Choix du secteur :
Se connecter :

Une interpellation a mal tourné le 16 octobre dernier à Pontarlier. Un homme a refusé de se soumettre à un contrôle. Il est parvenu à prendre la fuite en agressant deux fonctionnaires de police. Les deux gardiens de la paix se sont vus prescrire 2 et 3 jours d’ITT.

L’individu, âgé de 37 ans, possédait une petite quantité de résine de cannabis. Placé en garde à vue, avant d’être remis en liberté, il devra s’expliquer, le 27 janvier prochain, devant la justice.

Dans le Doubs comme dans de nombreux autres départements français, les agriculteurs doivent faire face à la recrudescence des vols dans leurs exploitations.

Depuis quelques mois maintenant, des trafiquants, mais aussi de simples particuliers, n’hésitent pas à s’introduire dans ces espaces privés pour s’emparer de métaux, de fuel ou encore d’animaux vivants ( poules, lapins, moutons…) pour les consommer ou revendre la viande sur des marchés parallèles. « Beaucoup de gens s’inquiètent car ils voient de plus en plus de voitures tournées autour des fermes. Dernièrement un agriculteur du canton m’a raconté, qu’un jour, alors qu’il était entrain de manger avec son épouse, il a vu un véhicule s’arrêté à hauteur de sa ferme. Quatre gamins en sont sortis. Ils ont couru en direction de l’exploitation. Le propriétaire s’est alors empressé de sortir. Lorsqu’il a été vu, le conducteur a sifflé pour alerter les enfants qu’il fallait revenir. Une fois tout le monde à l’intérieur, ils sont vite repartis Â» explique Mr Quinchon, exploitant dans le canton de Quingey et militant à la FDSEA.

Le corps d’un mouton retrouvé dépecé dans la Loue

Pour Mr Quinchon , il n’y a pas de doute en cette période de crise, cette viande, bon marché, est une aubaine pour certaines personnes. Il en appelle aux forces de l’ordre et à la préfecture pour aider ses collègues à mieux se protéger de ces prédateurs. Preuve de la recrudescence de ces vols. Cet été, la tête et une partie du corps d’un mouton ont été retrouvés dans la Loue, sur le canton de Quingey. L’animal avait été volé dans une autre région de France. « Les individus ont découpé ce qui était consommable avant de jeter le reste Â» explique l’agriculteur. Dans certaines régions de France, face à cette situation, et devant l’incapacité des forces de l’ordre à faire stopper ces larcins, des agriculteurs exaspérés parlent de se faire justice eux-mêmes. D’autres plus modérés ont choisi de renforcer la sécurité en installant par exemple des phares de détection de mouvements dans les cours ou des alarmes. En Seine et Marne, des contacts ont été noués entre la FNSEA et la gendarmerie pour évoquer ce sujet.

Selon nos informations, dans le cadre de l’enquête sur le meurtre d’un jeune de 26 ans, hier matin, à Pontarlier, un individu de 27 ans est actuellement entendu au commissariat de police de Pontarlier. Ce jeune homme serait la dernière personne à avoir vu la victime. Sa garde à vue a débuté vers 13h. Il est actuellement toujours entendu. Les enquêteurs procèdent à diverses vérifications.

Rappelons que ce jeudi matin, vers 7h45, une jeune fille, qui se rendait au lycée, a découvert le corps sans vie d’un jeune homme de 26 ans, derrière les locaux de l’église protestante apostolique, rue Pascal. Un quartier, situé sur les hauteurs de Pontarlier. Le jeune homme vivait avec sa compagne dans ce quartier pontissalien. La victime, père d’un enfant, et dont la compagne est actuellement enceinte, était connue des forces de police.

A quelques mètres de la victime, sur le parking, se trouvait également une voiture qui a été passée au peigne fin par la police scientifique de Dijon. Pour l’heure, difficile de savoir si les coups mortels ont été portés dans le véhicule. Une chose est certaine. Il existe bien un lien entre la voiture et la victime.

Des témoins de la reconduite à la frontière de la famille Dibrani ont été entendus ce vendredi à Pontarlier  dans le cadre de l’enquête administrative sur les circonstances de l’interpellation de la collégienne rom Leonarda Dibrani, expulsée vers le Kosovo.

Les auditions se sont poursuivies cet après-midi à la sous-préfecture de Pontarlier. Les enseignants et les policiers devaient également être entendus dans le cadre de cette enquête.

Sous-catégories