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En raison des conditions atmosphériques, de l'état des terrains et des prévisions météorologiques sur notre département, les rencontres extérieures organisées par le district Doubs Sud Haut Doubs les samedi 7 et dimanche 8 décembre sont reportées.

Jusqu'à vendredi, dans le cadre de la journée mondiale de lutte contre le SIDA, le Point Rencontre Jeunes Episode (PRJ) propose dans ses locaux, place Zarautz, une exposition sur le thème du SIDA. Avec l'aide de supports visuels et audiovisuels, les éducateurs de la structure, parfois secondés par des intervenants extérieurs, apportent des informations à leur jeune public sur la maladie, les moyens de se protéger, les comportements à risques, les tests de dépistage, ... . Sur l'ensemble de la semaine, ce seront près de 300 lycéens qui seront accueillis et sensibilisés.

Ce matin là, une trentaine de lycéens de seconde « Technicien Menuisier Agenceur » du Lycée Professionnel Toussaint Louverture de Pontarlier a participé à cette rencontre. Après avoir visité l'exposition, les adolescents ont visionné des spots publicitaires contre le SIDA et un film tourné par le PRJ avec le concours de jeunes pontissaliens. Cette animation s'est conclue par un débat où le groupe a pu poser, anonymement, toutes les questions qu'il souhaitait en les inscrivant sur un morceau de papier.

« Ca nous explique pas mal de choses »

Les jeunes en conviennent, cette initiative est très intéressante. Elle leur a permis d'obtenir des informations et de pouvoir poser des questions sur le sujet. « Des interrogations qui ne sont pas toujours faciles à traduire lorsque l'on a 15 ou 16 ans » explique fanny Débois, informatrice jeunesse au PRJ de Pontarlier. « C'est bien que l'on soit au courant » explique Terry*. « Ca nous explique pas mal de choses. Ca permet d'en parler. Les personnes qui interviennent ont de bonnes notions sur le sujet. Elles savent de quoi elles parlent. Du coup, ça nous donne de bonnes solutions » ajoute Guillaume*.

« Ca ne concerne pas que les autres »

La classe présente s'est montrée très attentive. Fanny et Nicolas, les deux intervenants, ont su adapter leurs discours à leur auditoire. Le message semble être passé. A tel point que chacun a pu y trouver son compte et des réponses à ses nombreuses interrogations. « Il faut vraiment faire attention. Ca ne concerne pas que les autres. Il faut se protéger et faire des tests régulièrement » explique Esteban*. Et de compléter « On n'en parle pas suffisamment. Cela reste encore très tabou. C'est dommage car les personnes qui ont peur d'en parler, qui ne connaissent pas trop le sujet ou qui ont honte, ont besoin d'avoir ces informations ». Des propos que confirme Paul* « A 15 ans, c'est l'âge du début des rapports sexuels. C'est toujours difficile d'en parler. Ces rencontres permettent d'évoquer ces sujets librement ».

Le Point Rencontre Jeunes Episode poursuivra en 2014 ces actions préventives. La prévention des risques auditifs, la cyberdépendance , les dons d'organes, et la consommation de tabac/alcool/cannabis seront prochainement évoqués.

* : Les jeunes nous ont demandé de ne pas faire apparaître les prénoms. Nous les avons donc modifiés.

Tout au long de cette semaine, les Jeunes Agriculteurs du Doubs organisent « la semaine des produits locaux ». Ils se rendent dans les collèges du département où ils rencontrent des élèves de 6è. Sous la forme d'un échange, et avec l'aide d'un diaporama, les intervenants expliquent leur métier, la transformation des produits, le cursus de formation pour pouvoir exercer, ... . La rencontre se termine par une dégustation de produits locaux (comté, lait, saucisse...).

Ce jeudi matin, à Pontarlier, l'animation s'est tenue au collège Malraux. Durant près d'une heure, avec beaucoup d'écoute et de pédagogie, Jean Sébastien Gresard et Cyril Grillon, respectivement agriculteurs à Saint Antoine et Bonnevaux, ont partagé leur passion avec leur jeune auditoire. « Quelle est la superficie de votre cheptel ? Combien coûte une vache ? Comment devient on agriculteur ?, ... ». Les questions des élèves fusent, preuve de leur intérêt pour le sujet du jour. Aussi bizarre que cela puisse paraître, sur la vingtaine de jeunes présents, seuls deux ou trois sont issus d'une famille d'agriculteur. D'autres, deux ou trois, guère plus, ont un proche qui exerce dans ce secteur d'activité.

Jean Sébastien et Cyril en conviennent « les questions sont parfois surprenantes mais il est important de venir parler du métier ». Même ici à Pontarlier, les petits ruraux ne connaissent pas toujours cet univers, qui pourtant leur est très proche. Cette année, plus de 1000 élèves seront rencontrés dans 17 établissements différents. Cette action de sensibilisation et d'information est complétée par un jeu, composé d'un quizz sur l'agriculture et d'un concours de dessin. La remise des prix aura lieu au Printemps sur une exploitation agricole, afin de permettre aux élèves de venir visiter une ferme en famille.

Selon le Snuipp FSU du Doubs, dans le département , c'est environ 50 % des enseignants du premier degré qui ont répondu à la journée de mobilisation de ce jeudi  pour exiger une autre réforme des rythmes scolaires, avec la suspension de l'actuel décret et l'ouverture de vraies négociations.

Selon le syndicat, « cette réforme doit aller de pair avec la refonte des programmes ». Et de préciser que « les questions matérielles (locaux) et d'encadrement (formation) doivent nécessairement être réfléchies et résolues avant toute mise en place d'une quelconque nouvelle organisation de la semaine".

Enfin, si les enseignants sont en grève aujourd'hui, c'est aussi pour « revendiquer l'amélioration de leurs conditions de travail : concertation, respect, une vraie priorité à l'éducation (baisse des effectifs par classe, renforcement des RASED, nombre de remplaçants suffisant, formation des enseignants...) ». Selon le Snuipp FSU « En améliorant les conditions de travail des enseignants du premier degré, ce sont les conditions d'apprentissages des élèves qui s'en trouveront modifiées de façon positive ».

En conclusion, le syndicat fait savoir "qu'afin de poursuivre la mobilisation, les assemblées générales réunies ce jour ont proposé des journées d'action et de manifestation réunissant enseignants et parents".

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L’Ecole de Ski international et l’Ecole de ski français se sont vus retirer des agréments. Celui de ski alpin pour l’ESI et celui de ski de fond pour l’ESF. Décision qui risque d’avoir des conséquences économiques non négligeables car le nombre de cours dispensé sur le domaine sera par la force des choses revu à la baisse.

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