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« La formation est capitale tout au long de sa vie d’agriculteur. C’est un investissement sur l’Homme et sur le long terme Â» a expliqué Arnaud Gaillot, des Jeunes Agriculteurs Bourgogne Franche-Comté. Propos confortés par Christian Decerle, président de la Chambre Régionale d’Agriculture, les deux hommes ayant présenté le contenu de leurs deux cycles de formation des responsables agricoles et montrer leur complémentarité.

Des formations basées sur l’initiation et la sensibilisation pour découvrir, comprendre et analyser d’une part, et pour la seconde, elle est axée sur approfondissement et le perfectionnement pour que les apprenants « renforcent leur leadership de représentants de l’agriculture et du monde rural Â».

L’agriculture est en pleine évolution. « Plus que jamais nous avons besoin d’acteurs qui puissent impulser la dynamique du monde agricole.» ont conclu les participants convaincus comme l’a affirmée l’un des témoins que cet adage colle parfaitement à leur métier : « Seul on va plus vite mais ensemble on va plus loin Â».

Les économistes suisses sont unanimes : leur pays va manquer de main d’œuvre. Avec un taux de chômage en baisse, il est de 2,9% contre plus de 9% en France. Une excellent nouvelle pour l’état de santé économique du pays voisin déjà alimenté par nombre de travailleurs frontaliers, sauf que la pénurie guette…

Les entreprises suisses ont en effet des difficultés à recruter des employés qualifiés, bien formés, dans des secteurs aussi différents que l’informatique ou la santé et plus généralement tous les métiers dits du futur, en lien avec les nouvelles technologies. L’horlogerie est elle aussi concernée.

La Suisse a donc une équation compliquée à résoudre car il est évident selon les mêmes économistes que seule l’immigration et donc une main d’œuvre étrangère peut aider le pays à poursuivre ce développement en pourvoyant ces emplois. Sauf que les partis populistes militent contre ce principe, qualifiant cette main d’œuvre venue d’ailleurs de menace. Un vrai choix politique donc et deux visions diamétralement opposées de l’avenir.

Le monastère de Vaucluse transformé depuis 1954 en Centre Médico Professionnel (CMPro) accueille en très grande majorité en internat et près de 250 jours par an une cinquantaine jeunes, garçons et filles, âgés de 12 à 20 ans. Des adolescents et jeunes adultes qui présentant une déficience intellectuelle moyenne ou légère avec troubles associés ou une déficience du psychisme.

Ils sont orientés ici, sur demande des parents et après avis d’une équipe pluridisciplinaire de la Maison Départementale des Personnes Handicapées (MDPH) et vont au fil des années coconstruire un projet de vie et professionnel

Ces derniers mois, huit des élèves ont eu la chance de participer pour l'association d'hygiène sociale de Franche-Comté à un court métrage de Florent Brischoux, "Tendre héritage", qui parle de l'avenir des enfants handicapés après le décès de leurs parents. Il y raconte l'histoire d'un père âgé de 70 ans et de son fils handicapé qui doivent faire face au décès de la mère de famille avec une question pesante, "Après nous, qui va leur donner amour et tendresse ?". Le film vient d'obtenir le prix du public et les félicitations du jury à Cannes lors du festival "Entr'2 marches". 

Se donner les moyens de réaliser ses rêves pour ne pas avoir de regrets serait la maxime de Cédric Chabod, ce jeune étudiant de 20 ans, domicilié à Etalans (25). Passionné de football, pratiquant depuis son plus jeune âge, Cédric devrait s’envoler en juillet pour les Etats-Unis où pendant les deux prochaines années il suivra ses études dans une université du Kansas, tout en pratiquant sa passion au sein de l’équipe de football de cet établissement scolaire, dont l’entraîneur motive de réelles ambitions pour la prochaine saison.

Pour le jeune doubiste, l’objectif est double. Il entend tout d’abord réussir ses études qui pourraient le conduire à un diplôme BAC+2 dans le domaine du commerce international, mais il entend également rejoindre un club de football professionnel ou semi-professionnel américain. Le départ est prévu le 31 juillet. La motivation est au rendez-vous et Cédric espère bien aller jusqu’au bout, même s’il reconnaît que le projet est relevé, tant au niveau sportif que scolaire.

Une vraie détermination

Le jeune footballeur ne cache pas que cette aventure a un coût, mais il est prêt à tous les sacrifices pour y parvenir. Il a d’ailleurs décidé de mettre un terme à son année universitaire pour travailler et gagner de l’argent pour financer ce projet. Pour y arriver, Cédric s’est inscrit sur internet auprès d’une société chargée de recruter de jeunes joueurs français. Il a ensuite passé des tests à Lyon et à Paris avant d’être sélectionné parmi 60 autres postulants. Douze ont été retenus. « Il recherchait un attaquant. J’étais le seul à jouer en district, mais ma détermination et ma combattivité sur le terrain leur ont plu Â» explique-t-il. Rassuré sur le sérieux de l’annonce et de ses interlocuteurs, l’étudiant est prêt pour le grand départ. Le budget et les documents administratifs ne sont pas totalement finalisés, mais cela ne saurait tarder.

La semaine dernière aux Augustins, une classe de 1ère ES et une de 3ème ont vécu une expérience unique. A la suite d’un travail effectué avec les élèves de 1ère sur l’orientation, Mr Borey professeur de SES au lycée des Augustins a souhaité mettre en lien ce travail avec les classes de collège. 

Afin de faire connaître aux élèves de 3ème la SES mais aussi pour qu’ils découvrent certaines notions de travail, emploi, ou encore le niveau de diplôme ils ont créé un Escape Game pour ces jeunes élèves.

L’activité s’est déroulée en plusieurs étapes, visionnage de vidéo puis réponses à un questionnaire, découverte de fiches métiers rédigées par les lycéens dans des salles sombres avec quelques énigmes à déchiffrer.

L’objectif de cet après-midi était d’apprendre en s’amusant. Objectif réussi donc pour ce professeur, et les élèves.

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