Les économistes suisses sont unanimes : leur pays va manquer de main d’œuvre. Avec un taux de chômage en baisse, il est de 2,9% contre plus de 9% en France. Une excellent nouvelle pour l’état de santé économique du pays voisin déjà alimenté par nombre de travailleurs frontaliers, sauf que la pénurie guette…
Les entreprises suisses ont en effet des difficultés à recruter des employés qualifiés, bien formés, dans des secteurs aussi différents que l’informatique ou la santé et plus généralement tous les métiers dits du futur, en lien avec les nouvelles technologies. L’horlogerie est elle aussi concernée.
La Suisse a donc une équation compliquée à résoudre car il est évident selon les mêmes économistes que seule l’immigration et donc une main d’œuvre étrangère peut aider le pays à poursuivre ce développement en pourvoyant ces emplois. Sauf que les partis populistes militent contre ce principe, qualifiant cette main d’œuvre venue d’ailleurs de menace. Un vrai choix politique donc et deux visions diamétralement opposées de l’avenir.































