Choix du secteur :
Se connecter :

Les 12 jeunes engagés dans le dispositif « osez l’industrie Â», orchestré par la mission locale de Besançon, poursuivent leur découverte et leur initiation. Il s’agit déjà de la 4è semaine d’immersion. Depuis mardi, les participants, âgés entre 17 et 24 ans, sont installés au Fablab French Makers, implanté rue Xavier Marmier à Besançon. Durant ces quatre jours, le groupe est sensibilisé à la concrétisation d’un projet, de l’idée à la réalisation. De sympathiques créations ont ainsi vu le jour. Une approche très ludique qui a beaucoup plu au groupe, qui a notamment découvert l’impression en 3D.

Le Fablab French Makers est un lieu de fabrication et d’échanges, un véritable laboratoire à idées. Exporté des Etats-Unis, ce concept permet de réfléchir à une problématique ou de tester un prototype. Sur place, les inventeurs, les chercheurs, tous ceux qui le souhaitent, ont à leur disposition du matériel et surtout une équipe d’une quarantaine de personnes qui peut les aider à concrétiser une idée. Certains projets ont une dimension purement professionnelle, d’autres sont de l’ordre du loisir. Tous ces cerveaux qui se mettent en ébullition sont une force indéniable et un atout précieux. Parfois, pour respecter la confidentialité d’un projet, seuls les responsables de la Fablab s’y intéressent. Un espace de convivialité et des ateliers équipés en mécanique générale, robotique, imprimantes 3D et prochainement poterie céramique, avec l’utilisation d’un nouveau matériau révolutionnaire qui devrait remplacer la porcelaine, sont ouverts. C’est ainsi que des initiatives dans les domaines du médical, du sport, de la biologie ou de l’environnement voient le jour.

S’adapter au projet de chaque jeune

A la mission locale, les jeunes ont beaucoup de chance. Ils sont encadrés par une équipe de professionnels désireux de les aider au mieux. La semaine prochaine, trois jours seront consacrés à une remise à niveau en français et mathématiques notamment. Un jour de test sera également effectué au CFAI de Besançon. Dans quinze jours débuteront deux semaines en immersion dans le milieu professionnel. Pour certains, ce rendez-vous est important car il peut déboucher sur un contrat d’apprentissage. L’envie de réussir et de s’insérer dans la vie active est toujours bel et bien présente. Néanmoins pour que cela fonctionne et éviter les échecs, il faut que le jeune adhère à ce que lui est proposé. Au fil des jours et des semaines, le projet de Vincent s’est un peu éloigné de l’industrie. Une situation qui n’a pas désarmé ses formateurs, qui ont choisi de continuer à accompagner l’adolescent en tenant compte de ses attentes et ses souhaits. C’est ainsi que le jeune homme suivra un stage dans le domaine de son choix, le design web et la conception par ordinateur. Dans quinze jours, il rejoindra la Fabrikaweb à Planoise. C’est un nouveau chemin qui s’ouvre à lui. Une opportunité à saisir. Reconnaissant, Vincent remercie les adultes qui lui tendent la main.

De nombreux commerçants lédoniens ont informé l’Association des Paralysés de France du Jura qu’un individu se présentait actuellement aux commerçants se faisant passer pour un membre de l’association engagé pour recueillir des fonds. Dons qui serviraient à financer des séjours de vacances pour les membres en situation de handicap de l’association.

L’APF du Jura a tenu à informer qu’aucune personne n’avait été missionné pour récolter des fonds sur la voie publique dans le Jura.

La gendarmerie a été informée de la manigance, une enquête est en cours.

En mars dernier, la Région, compétente en matière de transport scolaire, a émis un avis négatif sur le souhait de la Commune ainsi que de la communauté parentale et éducative d’organiser la semaine scolaire sur 4 jours à la rentrée de septembre 2018. Avis réaffirmé ensuite par la collectivité « en raison d’impossibilité de trouver les moyens techniques nécessaires pour assurer une qualité de service de transport des enfants dès septembre Â».

La venue récente à Valdahon Michel Neugnot, vice-Président de la Région en charge des transports, des déplacements et de l’intermodalité, a permis d’avancer. Un petit peu seulement. Celui-ci a en effet proposé un compromis permettant d’organiser la semaine de 4 jours à partir du 1er janvier 2019, donc non pas à la rentrée mais en milieu d’année scolaire. Toutefois, si le conseil départemental de l’éducation nationale qui doit valider n’allait pas dans ce sens, l’organisation du temps scolaire sur 4 jours ne pourra être effective qu’à compter de septembre 2019.

En partenariat avec la Bibliothèque nationale de France et l’Académie des sciences, et en écho à l’exposition du Palais de la Découverte à Paris, le musée de la vigne et du vin du Jura présentera de mi-juin à mi-octobre une grande exposition, inédite en province, sur les archives de Louis Pasteur.

Couvrant les années 1838 à 1895, des années de formation jusqu’aux années des grandes dé- couvertes et de la consécration, elles sont composées aussi bien des cours de Pasteur que de ses registres de laboratoire, de ses cahiers d’expériences et de notes, des brouillons de ses communications, de l’ensemble des documents produits dans le cadre de ses activités à l’Académie, que d’une abondante correspondance : tous documents qui portent la trace de son cheminement intellectuel, en éclairent la genèse, l’élaboration, l’évolution, les temps forts et les héritages, si nombreux.

L’exposition présentera alors les liens du savant avec Arbois (son enfance, sa famille…), ses années d’enseignement à Strasbourg, Lille et Paris, ainsi que ses recherches et découvertes, depuis ses travaux sur la cristallographie jusqu’à ses ultimes découvertes sur les virus-vaccins et la prophylaxie de la rage, retracées par un choix de cahiers de laboratoires.

Cette exposition a reçu le label d’intérêt national décerné par le ministère de la culture. L’inscription des archives de Louis Pasteur au Registre international de la Mémoire du monde de l’Unesco a été prononcée en 2015. Ces archives sont constituées des fonds conservés à Paris, au département des Manuscrits de la Bibliothèque nationale de France ainsi qu’à l’Académie des sciences.

A Besançon. La saison se termine en beauté au PSB judo. Cette année encore, les jeunes judokas bisontins ont donné du meilleur d’eux-mêmes et ont répondu aux attentes de leurs entraîneurs. Une importante échéance reste encore à disputer. Le 4 juin, à Belfort, 18 minimes et benjamins ( 10/11 ans) tenteront de s’illustrer lors du championnat grande région qui accueillera les meilleurs compétiteurs de Bourgogne et de Franche-Comté. En 2017/2018, le PSB judo a également décroché cinq médailles au championnat de France et huit médailles au championnat du Doubs dans la catégorie benjamins/minimes. Les cadets (14/16 ans) devraient pouvoir évoluer en 1ère division, l’ultime niveau national, la saison prochaine. Enfin, le jeune senior bisontin Irakli Tchilachava, en attente d’une naturalisation, a décroché le titre de champion de France en 2è division. Si sa situation se régularise, il accélérera à la 1ère division la saison prochaine.

Développement du judo féminin

Le PSB judo compte 460 adhérents, dont 75% de ses membres sont des enfants âgés entre 4 et 9 ans. 70% sont des garçons, mais le club multiplie les actions pour démocratiser cette pratique auprès de la gente féminine. Un objectif presque atteint puisque leur nombre est en constante augmentation. Les actions de l’association rayonnent sur l’ensemble de la cité et même au-delà. Les sept enseignants professionnels et bénévoles assurent ainsi des séances hebdomadaires au Dojo de Planoise, de Granvelle ou encore de Montrapon, ainsi qu’à Audeux, dans le Grand Besançon. Des partenariats sont également tissés avec des établissements scolaires et des collectivités locales. C’est ainsi que le judo est enseigné à l’école Saint-Joseph et que ses licenciés, scolarisés au collège Notre-Dame et au lycée Saint-Jean, bénéficient d’un emploi du temps aménagé. Au PSB judo, on fait de la compétition, mais on peut aussi pratiquer pour son seul plaisir. C’est ainsi que des initiatives voient le jour dans le cadre du contrat de ville. Ce qui permet, à tout un chacun, de découvrir ce sport de combat sans contrainte et à des prix très abordables.

Sous-catégories