Un grave accident de la route s’est produit ce mardi après-midi sur la RN 57 à hauteur de Touillon-et-Loutelet. Un deux roues et une voiture se sont percutés.
Une victime a dû être prise en charge par l’hélicoptère Dragon 25. La circulation est fermée dans les deux sens actuellement.
A Besançon, comme partout en France, les périodes de sécheresse qui s’intensifient et les restrictions d’usage de l’eau qui s’accompagnent obligent la Ville de Besançon à s’interroger sur ces choix en matière de fleurissement et d’embellissement. C’est la raison pour laquelle, la cité teste l’installation de plantes tenaces dans ses parterres. C’est-à -dire des plantes et des fleurs capables de mieux résister à ces conditions climatiques.
Selon Mickaël Boissenin, responsable d’équipe à la direction des Espaces Verts de la Ville de Besançon, ces végétaux présentent plusieurs avantages. Outre leur résistance, ils permettent de continuer à embellir les espaces publics et maintiennent de quoi nourrir les insectes qui, en ces temps, voient leur alimentation disparaître. Pour l’heure, ce n’est qu’une partie de la Ville de Besançon qui est concernée. Mais en fonction des résultats obtenus, leur présence pourrait s’intensifier.
Au service « Espaces Verts » de la Ville de Besançon, on ne cache pas son inquiétude quant à l’impact de cette période de sécheresse sur les arbres, les fleurs et toutes les autres plantations, notamment celles réalisées au printemps. On attend avec beaucoup d’impatience la pluie. La seule à pouvoir sauver une situation bien délicate.
Hier déjà , la fédération rappelait l'interdiction de pêcher entre le Pont d'Arçon et celui de la Roche à Grand-Combe-Chateleu. Evident pour certains compte tenu du peu d'eau encore visible...et pourtant, s'il a été utile de faire cette communication, c'est tout simplement car il existe encore des points d'eau et des individus capables d'aller y prélever du poisson.
Aujourd'hui, la pRéfecture du Doubs vient à son tour apporter des précisions:"Cet événement a notamment entraîné une mortalité importante de poissons dans ce tronçon de la rivière. En concertation avec la fédération du Doubs pour la pêche et la protection des milieux aquatiques (FDPPMA) et les trois associations agréées pour la pêche et la protection du milieu aquatique (AAPPMA) gestionnaires de ce parcours, il est apparu opportun de prendre des mesures visant à tenter de sauvegarder la faune piscicole sur la section impactée et de lui permettre de recoloniser ce milieu naturel lorsque le débit de la rivière permettra de nouveau le développement de la vie aquatique".
Dans ce contexte particulier, il convient notamment d’éviter un stress inopportun des poissons (piqûres d’hameçons, suppression du mucus par contact, sorties de l’eau intempestives, stress des combats, etc.).
Au-delà de l’interdiction de la pêche, l’attention du public doit être alertée sur le fait que, dans le même temps, toute pénétration dans l’eau (baignade, promenade, …) sur ce secteur, outre les éventuels risques sanitaires, est susceptible de générer un stress ou un dérangement très impactant pour les poissons présents dans les zones refuge restant en eau. Il est donc demandé d’éviter toute pratique de ce type.
La canicule a de multiples effets dont la sécheresse bien visible mais aussi la pollution de l’air, moins flagrante mais tout aussi présente et problématique pour notre santé.
Certaines actions sont donc vivement déconseillées pour ne pas en rajouter en cette période délicate. Il est ainsi rappelé que le brûlage des déchets à l’air libre est interdit, y compris les végétaux.
De même, limiter l’usage des engins à moteur thermique (tondeuse à gazon, groupes électrogènes, …) est important. Sur la route, les autorités demandent d’adopter une conduite apaisée, de couper le moteur des véhicules à l’arrêt et de limiter autant que possible l’utilisation de la climatisation. « Privilégiez les modes de déplacement non polluants ou en commun (bus, train, covoiturage) » explique également l’ATMO. Et d’ajouter : « Différez les déplacements non indispensables, y compris professionnels, réduisez votre vitesse hors agglomération ».
Pour les industriels, la consigne est de réduire les émissions de composés organiques volatils et d’oxydes d’azote ainsi que de s’assurer du bon fonctionnement des dispositifs de dépollution, et, le cas échéant, mettre en place les dispositions prévues en cas de pollution de l’air dans les arrêtés d’exploitation. « Reportez la remise en route des installations à l’arrêt » poursuit l’organisme.
Quant aux exploitations agricoles, il est conseillé d’éviter tout brûlage à l’air libre, ou action d’écobuage ainsi que de reporter les épandages
A Besançon, tout au long de l’été, la caravane des énergies de l’union départementale des CCAS du Doubs, installée dans le quartier de Montrapon, sensibilise les personnes qui bénéficient d’une aide alimentaire sur les bons gestes et les bons réflexes à adopter pour faire des économies et participer à son niveau à la protection de la planète en adoptant des attitudes citoyennes. Tout au long de cette semaine, un focus est réalisé sur l’eau.
L’objectif étant d’informer ces familles sur la qualité de l’eau du robinet à Besançon et sur les économies substantielles qu’elles peuvent réaliser en évitant d’acheter de l’eau en bouteille. Christophe Lime, l’élu bisontin en charge de l’eau et l’assainissement, explique que « de vraies économies peuvent être réalisées ». L’adjoint au maire les estime « entre 300 et 400 euros par an ». La sensibilisation est d’autant plus importante que les familles étrangères, notamment africaines, portent un regard méfiant sur la qualité de l’eau du robinet Et ce, en raison de celle qui est acheminée dans certaines contrées qu’elle connaissent.
C’est donc sous la forme d’un atelier pédagogique spécifique que la sensibilisation s’est effectuée. En parallèle des échanges menés, un petit test de goût était proposé. Ce qui a permis, preuve à l’appui, d’accentuer encore le message. Rappelons que la Ville de Besançon a fait de son eau du robinet une véritable marque. « La Bisontine » en a séduit plus d’un. Elle est également vendue sous une forme gazeuse. Comme le souligne Christophe Lime, « l’eau est l’élément le plus contrôlé en France. On peut donc boire l’eau du robinet sans aucun problème. Elle est à la disposition de tous ». Pour encore et toujours promouvoir la qualité de son eau, la Ville a choisi également d’offrir les 3 premiers mètres cubes d’eau à ses concitoyens. Ce qui correspond à la consommation moyenne annuelle d’une famille de 4 à 6 personnes. Cette opération pourrait également concerner l’ensemble des habitants du Grand Besançon.
