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Originaire de Thiébouhans, Frédéric Parrenin est glaciologue et paléoclimatologue. Son métier, faire parler la calotte glaciaire qui nous renseigne sur l’évolution du climat et des teneurs en gaz à effet de serre. Grâce à ces observations, ce scientifique  a donc une idée très précise sur ce qui nous attend. Et des solutions à proposer.

Aujourd’hui, le réchauffement climatique est aujourd’hui scientifiquement prouvé et reconnu. Les 30 dernières années sont la période de 30 ans la plus chaude qu’ait connu la Terre depuis 1400 ans. En termes de précipitations, nous allons vers des régions sèches qui le seront encore plus et des régions humides qui elles aussi le seront encore plus. Le contraste entre les deux augmente. 

On assiste également à la multiplication des événements météorologiques extrêmes avec plus de canicules, de sécheresses, d’inondations, de tempêtes…

Conséquence plus localement, notre région aura dans un futur très proche, d'ici 2050, un climat comparable à celui du sud de la France. Et la canicule de 2003 sera juste un été moyen…

Problème devenu récurrent ces dernières années et encore plus marqué cet été, la sécheresse oblige les agriculteurs à imaginer de nouvelles solutions pour gérer et nourrir leur bétail.

Sur le terrain hier avec des représentants de l’Etat, de la Région et du Département, le président de la FDSEA Philippe Monnet a constaté une situation délicate dans le Haut-Doubs du côté de Mouthe avec peu de regains possibles et une catastrophe en plaine autour de Besançon pour la culture du maïs.

Dans les deux cas donc, la nourriture pour les vaches va manquer. Il y a donc urgence à trouver des solutions de substitution.

Les agriculteurs se tournent donc comme en 2003 du côté de la Haute-Marne pour acheter paille et luzerne, une dépense supplémentaire imprévue qui pourrait peser sur leur trésorerie. La FDSEA a donc demandé et obtenu le versement anticipé de l’aide de la PAC (politique agricole commune).

Parallèlement, le syndicat s’interroge sur la gestion même des cheptels dans les exploitations. Comme le font leurs voisins suisses, réduire le nombre de bêtes pourrait être une solution, provisoire ou sur le plus long terme. La réflexion est engagée.

C’est un projet de 4,5 millions d’euros. Dans un premier temps, le Grand Besançon, qui a repris la compétence eau et assainissement en janvier 2018, y consacre 1,8 million d’euros. Ce premier chantier, qui devrait être terminé durant le 1er semestre 2019, se situe sur la zone Besançon/Thise/Chalezeule et concerne les rues Valset, Gay, Murgelot, Vallières, Bruyères et Bosquet. Il consiste à créer plus de 3 kilomètres de réseaux de collecte des eaux pluviales sur le réseau d’assainissement. Soit 26.000 m3 de terrassement pour la pose de canalisations et 10.000 m3 de terrassement pour la réalisation de quatre bassins d’infiltration enterrés et quatre noues avec une capacité de 1.550 m3 de volume utile de stockage/infiltration avec système de prétraitement en tête. Un bassin de rétention des eaux pluviales sera également réaménagé. Les objectifs étant de réduire la présence des eaux pluviales dans le réseau d’assainissement, en permettant l’infiltration de celles-ci et diminuer les volumes d’effluents pompés vers la station de Port Douvot, ce qui représente un coût inutile.

Se mettre aux normes

En parallèle de cet investissement, les habitants de ce secteur (commerçants, artisans et particuliers) vont devoir se mettre à leur tour aux normes, en réalisant les séparations demandées. Des installations, en l’occurrence des boîtes de branchement, seront mises à disposition de chaque propriétaire. A eux ensuite de faire les réalisations techniques pour répondre aux exigences de la collectivité. Soit en se branchant sur les aménagements prévus ou en faisant de l’infiltration sur parcelle. Ils ont deux ans pour le faire.

Dans le canton de Vaud, les agriculteurs pratiquent encore l’estive envoyant pour la belle saison leurs vaches manger la bonne herbe des alpages. Elles sont encore près de 40000 à profiter de ce régime spécial.

Le problème est que même la haut, cet été, l’eau manque. Aussi, depuis deux jours, l’armée a été mise à contribution pour alimenter ces bêtes dans des secteurs qui ne sont pas accessibles par la route par camion-citerne.

plusieurs milliers de litres sont puisés à chaque rotation dans des sacs prévus pour ce type d’opérations. « Aucun coût n'est facturé aux agriculteurs pour ces livraisons. Les vols sont financés via le budget ordinaire de l'armée, car ils servent aussi d'entraînement aux pilotes Â» précise l’institution.

Reste à savoir si les hélicoptères de l’armée suisse viendront cette année puiser l’eau dans le lac des Rousses comme en 2015…Si tel est le cas, pour éviter tout incident diplomatique, espérons que l’autorisation accordée par Paris arrivera jusqu’au Jura (ce qui n’avait pas été le cas à l’époque, provoquant l’étonnement des autorités locales averties a posteriori)

En avril on avance, en octobre on recule. Et chaque fois, le passage de l’heure d’hiver à l’heure d’été et vice-versa entraine son lot de mécontentements.

En début d’année, les députés européens ont adopté une résolution afin de mettre fin à ces changements d'heure d'été et d'hiver. Les opposants lui attribuent en effet des conséquences multiples comme être à l'origine de nombreux accidents, de perturbations et autres problèmes de santé.

La commission européenne a donc proposé aux citoyens des pays de l’union de se prononcer. Un questionnaire est en ligne sur le site de l’institution. Vous avez jusqu’au 16 août. Autre date à noter, car quelle que soit l’issue, il faudra du temps pour acter un éventuel abandon. Nous passerons à l’heure d’hiver dans la nuit du samedi 27 au dimanche 28 octobre 2018.

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