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Paulette Guinchard, ancienne députée et secrétaire d’État est décédée ce jeudi, à l’âge de 71 ans. L’ancienne femme politique, gravement malade depuis plusieurs années, a fait le choix de recourir au suicide assisté en Suisse.

Une figure politique bisontine s’est éteinte ce jeudi. Ancienne conseillère municipale et régionale, vice-présidente de l’Assemblé Nationale, ou encore secrétaire d’État dans le gouvernement Jospin au début des années 2000, Paulette Guinchard a multiplié les mandats politiques d’importance tout au long de sa carrière. Une femme de gauche engagée notamment en faveur des personnes âgées. Elle est à l’origine de l’APA (Allocation Personnalisée d’Autonomie), encore en vigueur aujourd’hui, permettant aux personnes âgées dépendantes de bénéficier de davantage d’aide. Tombée gravement malade en 2007, Paulette Guinchard avait fait le choix de se retirer du monde politique. En 2017 elle reçoit la Légion d’honneur des mains de l’ex-président François Hollande pour son engagement en faveur de l’aide à l’autonomie des personnes vulnérables. Voyant ses capacités physiques s’amoindrir, Paulette Guinchard avait fait le choix de mourir dignement, en ayant recours au suicide assisté en Suisse, puisqu’interdit en France.

Hommages

Le décès de Paulette Guinchard a suscité de nombreuses réactions dans le monde politique. À l’échelle locale, Marie-Guite Dufay, Anne Vignot , ou encore Éric Alauzet ont tenu à saluer sa mémoire. La présidente de Région concède ressentir « un immense chagrin suite à la perte d’une amie Â». La maire de Besançon a elle évoquée « le rôle politique national et bisontin de Paulette Guinchard qui ne peut laisser indifférent Â». Le député LREM a lui souligné « l’empreinte d’une femme qui a marqué son territoire et son temps Â». Les réactions venues d’autres personnalités politiques se sont également multipliés tout au long de la journée. Benoit Hamon lui a notamment rendu hommage sur Twitter, évoquant « une femme à la bienveillance incroyable, consacrée politiquement à l’amélioration de la vie des personnes âgées Â». Martine Aubry a également souhaité rendre hommage à « une femme merveilleuse d’engagement qui incarnait les valeurs de générosité, et d’humanité Â». 

Préval, qui gère le tri des ordures ménagères sur le secteur du Haut-Doubs, tire la sonnette d'alarme. Bernard Jacquet, Maire des Gras et Vice-président de la structure, appelle la population au civisme. Le nombre de dépôts sauvages est en constante évolution et leurs dépôts dans les bacs de tri sont effectués sans tenir compte des règles d'hygiène et en dépit du bons sens.

Alors qu'au début de la pandémie, les habitants faisaient plutôt attention à leur manière de se débarrasser de leurs masques, depuis plusieurs mois maintenant, l'édile constate un relâchement significatif, qui met en danger l'environnement bien entendu et la santé des personnes chargées du tri sur les chaînes pontissaliennes. Sans compter les promeneurs et les familles qui prennent le grand air. Face à la situation, Préval Haut-Doubs réfléchit à la mise en place de moyens spécifiques pour améliorer la situation et permettre une ramassage officiel et collectif de ces articles de protection. « Ca ne peut pas durer comme cela » ajoute Mr Jacquet.

Que faire de son masque ?

Bernard Jacquet rappelle qu'il ne faut pas mettre les masques dans  les bacs jaunes. Ces derniers « sont triés au centre de tri de Préval à Pontarlier. Les personnes en contact direct avec les masques peuvent être contaminés » explique l'élu du Haut-Doubs. D'où l'importance de modifier ses comportements en les plaçant dans des sacs plastiques déposés dans les bacs verts, réservés la collecte des ordures ménagères. A Préval Haut-Doubs, « on souhaite une rapide prise de conscience de tout un chacun ».

Un accident impliquant une voiture et un deux roues s’est produit ce jeudi matin, vers 11h45, à Tavaux (39). On déplore deux blessés légers, qui ont été pris en charge par les secours.

Ce jeudi matin, à Baume-les-Dames, à la Croix de Chatard, le corps d'un homme de 61 ans a été découvert sans vie en contrebas d'un ravin de 20 mètres.

Le sexagénaire était recherché depuis hier par les services de gendarmerie. Le corps a été hélitreuillé par Dragon 25 et l'équipe spécialisée du Grimp, avant d'être confié aux services compétents.

Face à la montée des variants dits brésiliens et sud-africains dans le Grand Besançon et ses environs, le Préfet du Doubs Joël Mathurin a décidé de renforcer les mesures à compter de ce vendredi 5 mars à minuit, et jusqu’au mercredi 31 mars, à la même heure. Ainsi, le port du masque est rendu obligatoire pour les personnes de 11 ans et plus sur le territoire urbanisé des communes de Besançon, Saint-Vit, Montferrand- le-Château et Quingey.

 

Un variant qui se propage

Désormais dans le département du Doubs, plus de 8% des tests révèlent la présence des variants sud-africain et brésilien. Un taux légèrement supérieur à la moyenne nationale. Dans certaines communes doubistes, le variant sud-africain commencerait même à inquiéter les autorités sanitaires par sa propagation, comme c’est le cas à Saint-Vit, Montferrand-le-Château, et dans une moindre mesure, Quingey. "On a 46% de variant britannique, 8,4% de variants sud-africain ou brésilien qui nous préoccupent, contre 3% au niveau régional, et 6% au niveau national. Ce taux est porté par la situation à Besançon, Saint-Vit et Montferrand-le-Château » souligne Nezah Leftah-Marie, déléguée départementale de l’Agence régionale de santé dans le Doubs.

Le port du masque généralisé ?

Pour « enrayer la propagation de ces variants Â», Joël Mathurin a pris un arrêté rendant obligatoire le port du masque sur l'ensemble des communes « Ã  risque Â» à compter de vendredi 5 mars. Il s’agit de Besançon, Saint-Vit, Montferrand-le-Château et Quingey. « C’est un moyen de protection efficace Â» souligne le préfet du Doubs. « Nous étudions également la possibilité d'éteindre l'obligation du port du masque dans tout le département Â», poursuit-il. Cela passe par une réflexion qui est actuellement menée avec les élus et maires des communes du Grand Besançon Métropole. Autres mesures de ce plan d’action : informer la population, et accentuer les règles et protocoles sanitaires. Cela va notamment être le cas au sein des écoles et des établissements scolaires, où depuis lundi, une campagne de dépistage salivaire est déployée.

Une situation qui repart à la hausse

Dans le département du Doubs, le taux d'incidence est en hausse depuis une dizaine de jours, avec actuellement 206 cas pour 100.000 habitants, contre 220 au niveau national et 164 au niveau régional. Il s’agit du taux le plus élevé de la région. En revanche, le nombre de personnes hospitalisées est en baisse, avec un taux de remplissage des hôpitaux de 75%. 161 patients sont actuellement soignés au CHRU de Besançon, pour 39 personnes en réanimation. « Il faut tout de même rester extrêmement prudent Â» souligne Nezah Leftah-Marie. « S’il y a une intensification de la propagation des virus, cela va forcément accentuer la saturation dans les hôpitaux Â».

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