Choix du secteur :
Se connecter :

On l'a appris ce vendredi matin, la société Kramer a décidé de formuler une deuxième offre pour la reprise de la firme jurassienne Jacob Delafon, implantée à Damparis.

Rappelons que le 22 février dernier, Kramer avait choisi de retirer son offre après des discutions tendues avec le groupe Kohler. Les pouvoirs publics avaient alors exprimé leur désapprobation.

Kramer propose aux employés qui le souhaitent de s'inscrire dans un nouveau projet. Les autres pourront bénéficier d'un Plan de sauvegarde de l'emploi.

Comme chaque semaine, le rectorat de Besançon dresse le bilan de la situation sanitaire dans l'académie. Selon les derniers chiffres donnés par l'administration, aucune structure scolaire n'est fermée dans l'académie.

21 classes à distance bénéficient de la continuité pédagogique. On dénombre 18 classes fermées dans le Doubs, deux dans le Jura et une dans le Territoire-de-Belfort. 171 élèves et 27 personnels sont cas confirmés à la Covid-19 en cumul sur les 7 derniers jours.

Emmanuel Combi directeur de la Rodia, fait le bilan de cette année de fermeture de la salle de concert de Besançon. Il déplore le manque de culture, d'art et de lien social liés à la crise sanitaire ainsi que la précarité des salariés du spectacle. « Les mesures de l'État sont satisfaisantes si on les compare à d'autres pays. Mais les intermittents ont un avenir lourd d'incertitude »

Les festivals à 5 000 personnes une mesure comprise

Pour lui, la jauge des festivals à 5 000 personnes assises était prévisible et la mesure est comprise par les organisateurs. Mais elle s'applique mal aux musiques actuelles ou aux musiques extrêmes qui a par exemple poussé le HellFest à être encore une fois annulé.

Un espoir pour le festival Détonation

La Rodia organise tous les ans fin septembre le festival Détonation, le doute plane encore sur l'organisation de cet évènement. Emmanuel Combi se veut rassurant et dit que « tout est fait pour que l'organisation soit normale bien qu'une formule adaptée aux restrictions est déjà à l'étude ».

L’implantation prochaine d’antenne relais 5G à proximité des habitations dans le secteur d’Arçon, près de Pontarlier, ne passe pas. Cette dernière est prévue pour améliorer la diffusion des ondes entre les antennes déjà existantes de Lièvremont et de Vuillecin. Si les militants du collectif ne se disent pas opposés à ce projet, il dénonce d’une part son implantation et d’autre part l’absence de communication de la nouvelle équipe municipalité sur le sujet. Pour les locaux, la coupe est pleine, ils pointent tout d’abord un véritable impact visuel et des incertitudes sur les effets d’une telle installation d’un point de vue sanitaire et environnementale

Un chantier provisoirement repoussé

L’accord signé en juillet en catimini entre les élus locaux et Free fait débat. Une rencontre a bien eu avec les élus et l’opérateur, mais elle n’a pas été concluante. Le deuxième emplacement proposé, à 50 mètres du premier ne satisfait pas le collectif. Celui qu’il avait lui-même préconisé n’a pas convaincu élus et professionnels. Une pétition a circulé dans le village, plus de la moitié des habitants ont exprimé leur désaccord et pensent qu’il est possible d’améliorer la couverture grâce aux pylônes déjà existants et sans créer une nouvelle pollution visuelle.

Démarche en justice ?

Le chantier devrait être lancé très prochainement. Un nouveau bail a été signé dernièrement entre les différentes parties. Les opposants n’entendent pas en rester là. Face à ce qu’il juge être « un emplacement sauvage Â», le collectif se réserve le droit de dénoncer cette situation devant la justice. Par ailleurs, avec le déploiement progressif de la fibre sur ce territoire du Haut-Doubs, beaucoup s’interrogent sur le bienfondé d’un tel chantier. Affaire à suivre…

Sous-catégories