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Alors que la campagne d’hiver des restos du cœur débutera fin novembre pour une durée de 16 semaines, les bénévoles travaillent aussi à la rédaction du projet départemental.

C’est une démarche pilote qui se déroule dans le Doubs puisque pour la première fois depuis la création du mouvement, ce n’est plus le projet national qui sera appliqué localement mais ce sont les idées locales qui vont nourrir le projet national. La connaissance du terrain des bénévoles va donc être un élément central.

Le président départemental Bernard Guyon sait déjà que dans le Doubs, il va falloir s’adapter au vieillissement de la population, au nombre croissant de familles monoparentales bénéficiaires et à l’émergence de nouvelles zones de pauvreté, en milieu rural notamment, où les restos vont devoir renforcer leur présence. Des axes de travail que les bénévoles du Doubs vont faire remonter aux instances nationales.

Dès vendredi et jusqu’au 15 octobre près de 1 000 boulangeries françaises s’engagent dans la lutte contre le SIDA.

A l’initiative de l’association AIDES qui se bat depuis 30 ans pour faire reculer l’épidémie de VIH, l’opération Love Baguette a été créée l’année dernière.

Le concept est simple, une baguette en forme de ruban de lutte contre le VIH va être fabriquée par les boulangers. Vendue au prix de 2 euros, 1 euro sera reversé pour chaque baguette vendue à l’association AIDES.

En 2017, grâce à l’engagement de plus de 1 000 boulangeries plus de 80 000 euros avaient été collectés.

Dans le Doubs et le Jura, huit boulangeries se sont inscrites pour participer à cette opération.

Dans le Jura :

- Aux 3 Epis 29500 Tavaux
- Le Pétrin Ribeïrou 39000 Lons-le-Saunier
- Boulangerie Janier-Dubry 39210 La Marre

Dans le Doubs :

- SARL Le Petrin 25480 Pirey
- Le relais des saveurs 25660 Montfaucon
- Aymeric Delaire 25000 Besançon
- Le moulin des pains 25000 Besançon
- Boulangerie du Coinot 25200 Montbéliard

Dans leur nouvelle caserne depuis juin dernier rue du Bief à Morteau, les sapeurs-pompiers de Morteau ont également changer de chef depuis septembre puisque le capitaine Claudet a passé le commandement au Capitaine Guichard.

Cet officier expérimenté se trouve à la tête de près de 70 sapeurs-pompiers dont une très grande partie de volontaires. Seul lui et deux sous-officiers sont en effet professionnels, le reste de l’effectif conciliant cet engagement avec un métier dans le civil.

Une configuration qui, avec pas moins de 1200 par an, un chiffre en constante progression, nécessite de trouver une organisation optimale pour assurer la couverture opérationnelle. Un travail commun avec les centres voisins de Villers-le-Lac, Grand-Combe-Chateleu et Les Gras est indispensable.

Le conseil départemental du Doubs organise ce mercredi les assises du numérique. Pour ce 1er rendez-vous, l’angle éducatif est abordé. 150 participants sont présents (chefs d'entreprise, professeurs, élus, ...).  Aujourd’hui, le numérique s’est installé confortablement dans notre quotidien et bien évidemment l’école n’y échappe pas.

A l’éducation nationale, la DANE, la Délégation Académique pour le Numérique Educatif, est chargée de promouvoir cette technologie dans les établissements scolaires. L’objectif étant de rendre fonctionnel les outils et former les adultes à leur utilisation, mais d’un point de vue pédagogique. Si faire fonctionner un appareil est devenu presque une évidence, la transmission de savoirs via ces appareils demande des compétences et des connaissances spécifiques. Actuellement, comme le rappelle Christine Bouquin, la présidente du conseil départemental du Doubs, « la collectivité équipe les collèges de tablettes. 1500 ont d’ores et déjà été distribuées. D’autres arrivent ou arriveront prochainement ». Un investissement bien utile et qui répond aux enjeux de demain.

La télé présence

Le numérique regorge de potentialités. Dans l’académie de Besançon, il est devenu indispensable lorsque des enfants et des adolescents sont hospitalisés. Cette technologie permet notamment de suivre à distance sa scolarité. Ainsi, un robot, installé dans une salle de classe, piloté et géré par un élève convalescent avec une tablette, est un intermédiaire efficace. Dernièrement, un écolier a pu, depuis sa chambre à l’hôpital, participer à une séance de travaux manuels. Un autre, depuis son domicile, a participé à une séance d’expression corporelle en même temps que ces camarades. Utilisée régulièrement, cette technologie a fait ses preuves et a montré toute sa pertinence et son efficacité. Elle permet au bénéficiaire de continuer à apprendre et de garder le contact avec la classe.

La mobilisation européenne des collectifs « Oui au train de nuit», «Back on Track » et «Stay Grounded» en faveur du train de nuit comme alternative à la croissance de l’aviation sera symboliquement relayée à Besançon ce vendredi.

« Les trains de nuit sont une des composantes de la stratégie globale ferroviaire, leur maintien est essentiel car ils répondent à un besoin spécifique: les trajets nocturnes de 4 à 8h » expliquent ces défenseurs. « En effet les trains de nuit permettent de relier des territoires éloignés, sans perte de temps car on voyage pendant son sommeil, à un coût raisonnable (économie d’une nuit d’hôtel) avec un impact environnemental bien plus faible que l’avion ou la voiture ».

Par exemple depuis Besançon, il existe selon eux un besoin pour les trains de nuit transversaux. Actuellement 7 heures de voyage en train sont nécessaires pour rejoindre Nice, Port-Bou, Toulouse ou Brest, et plus de 8 heures pour Pau ou Tarbes. Maintenir les trains de nuit permettrait également de maintenir le Fret ferroviaire, les trains intercités de nuit et de fret utilisent le même réseau dans des conditions similaires, engager la rénovation nécessaire de ces lignes conduit donc à faire « d’une pierre deux coups».

« Le maintien des lignes intercités de jour est lui aussi essentiel. La fermeture de lignes n’est pas sans conséquence. Il faut en priorité miser sur la rénovation, l’entretien, la réouverture des voies, maintenir ouvertes les petites gares, comme celle de Franois par exemple. Seul le maintien et le développement d’une offre diversifiée permettra aux trains d’assurer efficacement leur rôle de transport alternatif à la voiture et aux avions »

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